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    AU COEUR DES CHANTIERS
  • Une Nouvelle Source d'Approvisionnement :

  • Le dessalement, ce sera la bonne saveur de la diversification. L’échéance est fixée à 2021. Face aux nouveaux besoins exprimés par les populations des centres urbains, la diversification des sources d’ ...Lire la suite

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    NOTRE AGENDA
  • Les Agendas de la SONES :

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    NOTRE HISTOIRE

    PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
    De la première à la deuxième réforme de l’hydraulique urbaine

    1 - EVOLUTION DU SECTEUR DE L’HYDRAULIQUE URBAINE

    Des indépendances, en 1960, à 1971, la gestion du service public de distribution de l’eau en milieu urbain a été assurée par la Compagnie Générale des Eaux, une filiale de la CGC France, suivant un Contrat d’affermage. En 1971, le Sénégal crée la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES) suite à la nationalisation du service public de l’eau. Cette dernière fut chargée de l’exploitation du service public de l’eau et de l’assainissement alors que l’Etat s’occupait du renouvellement du matériel d’exploitation ainsi que la maîtrise d’ouvrage des travaux d’extension et de renouvellement des ouvrages. En 1983, intervient la concession du service public de l’eau à la SONEES. En 1995-1996, est intervenue la Réforme de première génération qui a consacré la création de l’actuelle Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES).

    2 - CREATION DE LA SONES DANS LA PREMIERE REFORME

    La Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) a été ne créée par la loi n°95-10 du 07 avril 1995 portant réforme du sous-secteur de l’Hydraulique Urbaine. Cette réforme du secteur de 1996 avait pour objectif :

    • Améliorer durablement la qualité du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine en résorbant le déficit de l’approvisionnement en eau de la région de Dakar qui était de l’ordre de 100 000 m3/jour en 1995 ;
    • Rattraper le retard sur la planification et la mise en œuvre des investissements ;
    • Assurer un équilibre financier du secteur de l’eau à l’horizon 2003.
    3 • LA PREMIERE REFORME :

    Avant l’année 1995, les activités du secteur de l’eau et de l’assainissement étaient prises en charge par une seule entité : la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES). L’Etat a décidé de procéder à une première réforme qui est entrée en vigueur en 1996. Le cadre institutionnel a évolué avec la création de trois entités :

    • La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), société nationale à qui l’Etat a délégué son rôle de puissance publique en matière d’études, de recherche de financements, de planification des investissements, de construction des ouvrages, de gestion du patrimoine, du contrôle de l’exploitation et de sensibilisation du public ;
    • La Sénégalaise des Eaux (SDE), société privée en charge de l’exploitation de l’eau potable en milieu urbain ;
    • L’Office National d’Assainissement (ONAS) qui est un établissement public à caractère industriel et commercial en charge de l’assainissement.

    Cette réforme s’est faite sous l’autorité de l’Etat, autorité concédante et délégante, qui définit la politique sectorielle et approuve la tarification.

    4 • LA DEUXIEME REFORME :

    • La deuxième réforme : L’Etat a pris de décision de remettre en compétition le contrat d’affermage par appel d’offres international. La procédure de sélection qui vient de rendre sa décision a été ouverte le 9 juin 2017. Le nouveau contrat d’affermage est entré en vigueur le 1er janvier 2020. Le 31 décembre 2019, s’est terminé le dixième et dernier avenant au contrat ayant lié l’Etat et la SDE.
    • SUEZ , au bout d’un cycle de recours : Le processus de recrutement du nouvel opérateur a vu la participation de trois candidats : La SDE, l’opérateur bénéficiaire du premier contrat d’affermage ; SUEZ Groupe ; Veolia.

    L’opérateur SUEZ l’a emporté au bout d’un cycle de recours introduits par la SDE devant les institutions compétentes : Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP), Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et la Cour Suprême. Une nouvelle société a été créée par l’Etat avec SUEZ comme partenaire technique de référence : SEN’EAU - Eau du Sénégal. Les parts dans l’actionnariat ont évolué. Dans le premier contrat d’affermage, la part nationale globale était de 43% contre 55 % pour le nouveau contrat.

    5 - UN CONTEXTE NOUVEAU, UN NOUVEAU CAP :

    Objet social très fort :

    • La Réforme intervient dans un contexte de mise en œuvre d’investissements importants à court et moyen termes. La réalisation en cours de la Troisième Usine de Traitement et de Pompage d’Eau potable de Keur Momar Sarr et de la Première usine de dessalement d’Eau de Mer aux Mamelles, sans compter les autres projets et programmes : Programme Spécial de Renforcement de l’Alimentation en Eau potable de Dakar (PSDAK), le Programme de Consolidation de l’Alimentation en Eau potable de Dakar - Pointe 2020 (PSDAK), Programme d’Amélioration de la Qualité de l’Eau, le Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU), la construction de forages de secours dans les anciennes villes monoforages, etc.

    Amélioration du service :

    • Ces investissements restent des symboles éloquents du renforcement du patrimoine et, en conséquence, de la production. L’Etat vise, entre autres une meilleure disponibilité de l’eau, l’amélioration de sa qualité, la modernisation de la gestion technique et commerciale et une meilleure prise en charge des exigences de gestion environnementale. Le Sénégal s’appuie sur le cadre du référentiel de gouvernance publique qu’est le Plan Sénégal Emergent avec, pour ambition, de réaliser les Objectifs du Développement durable (ODD) en 2030. Des efforts similaires du Gouvernement ont créé les conditions d’une meilleure démocratisation de l’accès à l’eau potable et, en conséquence, de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en 2015.

    Projets en cours

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    Defis futur

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    Reponse du Present

    PROGRAMME D'URGENCE AEP DAKAR 2014-2015
    OBJECTIFS Production suplementaire de 60 000 metres cube par jour à Dakar
    FINANCEMENT 7.5 MDS FCFA environ 11 Million d'euro
    BAILLEURS Préfinancement SDE / Remboursement ETAT
    ACTIONS REALISEES
    • PHASE 1: Objectifs Realisation de 14 forages avec un débit total de 40 700 metres cube à fin juin 2015
      9 forages réalisés et mis en service avec un débit total de 38020 metre cube par jour soit 91 %
    • PHASE 2: Objectif realisation de 7 forages avec un debit total de 20 200 metres cube à fin Décembre 2015
    La SONES assure la maitrise d'ouvrage et la maitrise d'oeuvre du programme.
    PROCHAINES ETAPES Obtenir les 60 000 metre cube par jour en fin Décembre 2015
    ECHEANCE Décembre 2015
    PROGRAMME COMPLÉMENTAIRE D´URGENCE AEP DAKAR : REPONSES DU PRESENT
    OBJECTIFS Realisations de 7 forages à TASSETTE ( production suplementaire de 20 000 metres cube par jour )
    FINANCEMENT 14 MDS FCFA environ 21 Million d'euro
    BAILLEURS IDA
    ACTIONS REALISEES
    • Etudes APS, APD terminées
    • DAO provisoires
    PROCHAINES ETAPES Lancement des appels d'offres en octobre-novembre 2015
    ECHEANCE 2018

    Introduction au QSE

    La SONES, société publique de référence en matière d’hydraulique urbaine et périurbaine se veut exigeante et performante. Cela s’est traduit par la mise en place d’une démarche qualité sanctionnée par la certification à la norme ISO 9001 V 2008 depuis le 30 décembre 2010.
    Aujourd’hui, le souci d’assurer la pérennité financière de notre entreprise, d’optimiser l’utilisation des ressources, de garantir en permanence la santé / sécurité de notre personnel et la protection de l’environnement tout en respectant les exigences de nos clients mais également les exigences légales et réglementaires, justifie notre volonté de faire évoluer le Système de Management de la Qualité de la SONES vers un Système de Management Intégré QSE (Qualité-Sécurité-Environnement).

    QU’EST-CE QUE LE SYSTEME DE MANAGEMENT INTEGRE (QSE) ?

    Aujourd’hui dans un contexte de mondialisation des marchés et face à un rythme des changements accélérées les entreprises performantes tout en cherchant à fournir à leur clients des produits ou services conformes à leurs exigences, visent également à leur garantir une éthique environnementale et sociale. Elles sont amenées à prendre des risques certes mais pas en matière d’environnement, de santé et sécurité du personnel car le prix à payer serait trop élevé et l’image de l’entreprise trop fragile. Le QSE est une vue moderne du management de l’entreprise, une façon forte et formelle de placer le client, le personnel et l’environnement au cœur des préoccupations quotidiennes des managers. C’est aussi et surtout une manière structurée de manager des risques et de s’engager de manière irréversible dans une logique d’amélioration continue.
    La mise en œuvre d’un système QSE garantit la prise en compte de la dimension environnementale et sociale dans la recherche de satisfaction client : il faut satisfaire le règlement, en respectant l’environnement et dans un souci permanent de santé et sécurité des personnes au travail.

    QUELS ENJEUX POUR LES ENTREPRISES ?

    ENJEUX « QUALITE »
    • Conserver ses clients ;
    • Créer des avantages concurrentiels ;
    • Etre plus compétitif ;
    • Faire des « économies ».
    ENJEUX « ENVIRONNEMENT »
    • Rassurer ;
    • Un engagement « citoyen » ;
    • Eviter les sanctions pénales et administratives ;
    • Prévenir les risques de pertes liées aux accidents ;
    • Faire des économies, économiser des ressources.
    ENJEUX « SANTE/SECURITE »
    • Eviter les sanctions pénales et administratives ;
    • Rassurer ;
    • Prévenir les conséquences liées aux accidents (image financiers) ;
    • Fidéliser son personnel.

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    Contact

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    Situation en 1996

    SITUATION DE L’HYDRAULIQUE URBAINE EN 1996
    Nécessaire amélioration des conditions de production et de distribution

    Le système d’alimentation en eau potable de Dakar était confronté aux problèmes suivants en 1996 en termes de production et de distribution d’eau potable :

    • L’éloignement des ressources en eau ;
    • La saturation des unités de production ;
    • La vétusté et l’insuffisance des réseaux de distribution ;
    • Un déficit de 40 000 m3/jour ;
    • Un faible rendement de réseau 68.2% ;
    • Un faible taux d’accès par branchement particulier.

    Des travaux ont été réalisés avec les objectifs suivants :

    • Améliorer durablement la qualité du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine en résorbant le déficit de l’approvisionnement en eau de la région de Dakar qui était de l’ordre de 100 000 m3/jour en 1995 ;
    • Rattraper le retard sur la planification et la mise en œuvre des investissements ;
    • Assurer un équilibre financier du secteur de l’eau à l’horizon 2003.

    KMS3

    1. Objet
      • Résorber le déficit de production de 40 000 m³/jour dans la région de Dakar.
    2. Consistance des travaux
      • Réhabilitation et agrandissement de l’usine de traitement d’eau potable de Ngnith pour une capacité finale de 64 000 m3 par jour ;
      • 11 nouveaux forages dans le littoral nord pour un volume total de 35 000 m3 /jour ;
      • Doublement de la conduite ALG sur 155 km entre Guéoul et Dakar (DN 1200/1000) ;
      • 1 réservoir de stockage de 25 000 m3 aux Mamelles ;
      • 5 stations de chloration ;
      • 721 km d’extension de réseaux ;
      • 138 km de renouvellement de canalisations ;
      • 58 649 branchements sociaux ;
      • 400 bornes fontaines.
    1. Objet
      • Accroitre la production d’eau dans la capitale de 130 000 m³/j.
    2. Consistance des travaux
      • usine de traitement à Keur Momar SARR ;
      • Doublement conduite Lac de Guiers ;
      • surpresseur à Mékhé ;
      • conduite de ceinture pour la Banlieue ;
      • Renouvellement de la conduite BONNA ;
      • surpresseur à Carmel ;
      • 87 800 branchements sociaux.
    1. Objet
      • Passer la production de 6400 à 16 000 m³/jour en deuxième phase.
    2. Consistance des travaux
      • 7 nouveaux forages et 5 réhabilités ;
      • 1 château d’eau de 3200 m³ à Mbour et 1 à 650 m³ à Joal ;
      • 1 sur presseur pour Joal ;
      • 1 réservoir de 300 m³ au sol de Popenguine ;
      • 223 km d’extension et de densification de réseaux de production et de distribution ;
      • 4920 branchements sociaux.
    1. Objet
    Renforcer la capacité de production et de distribution pour satisfaire les besoins en eau potable, jusqu’à l’horizon 2010, des populations des villes de Richard, Rosso, Dagana, Podor, Matam, Bakel et Kédougou situées le long des fleuves Sénégal et Gambie.
    1. Consistance des travaux
      • 3 stations de traitement d’eau potable à Richard-Toll / Rosso (4000 m³/jour),Dagana (1300 m³/jour) et Podor (1300 m³/jour) ;
      • 3 forages à Matam, Bakel et Kédougou ;;
      • 9 châteaux d’eau (450 m³ à 150 m³) ;
      • 115 km de réseaux d’adduction et de distributions ;
      • 135 bornes fontaines ;
      • 3 416 branchements sociaux.
    1. Objet
    Satisfaire les besoins en eau potable, jusqu’à l’horizon 2020, des populations de 11 centre affermés au niveau des régions de Thiés ( Thiadiaye et Khombole), Fatick ( Gossas, Guinguinéo et Sokone), Kaolack (Kaffrine Nioro et Ndoffane), Kolda (Vélingara) et Zinguinchor (Bignona et Oussouye).
    1. Consistance des travauxConsistance des travaux
      • 19 forages ;
      • 11 châteaux d’eau ;
      • 204 km d’extension réseaux d’adductions et distributions ;
      • 1 station de dé fluoruration à Thiadiaye ;
      • 80 bornes fontaines ;
      • 3 840 branchements sociaux.
    PROGRAMME D’URGENCE 2014-2015

    Réalisation de 14 nouveaux forages assurant une production supplémentaire de 40 700m3/j
    Programme d’urgence AEP Dakar 2014-2015 : Réception du forage PK2bis de Pout pour un débit de 200m3/h, soit un volume additionnel de 4 400m3/j pour l’AEP de Dakar.

    STATION POMPAGE
    Station de Carmel

    Station de carmel de 12 800m3/h à 68 m pour augmenter la capacité de transite des ALG en aval des réservoirs de Thiès de 185 000 m3/j à 300 000 m3/j pour l’AEP de Dakar.
    Ouvrage réalisé dans le cadre de la 2ème Phase du volet production du Programme Eau à long terme dans son volet production.

    STATION DE DEFERRISATION DU PK4

    Station de deferrisation et pompage du site de PK4 de capacité 5 000 m3/j pour l’AEP de l’AIBD et de la ZESID dans le cadre du programme connectivite de cette zone.

    PSE

    LE PROJET SECTORIEL EAU (PSE,1997-2003)

    Réhabilitation et agrandissement de l’Usine de Ngnith, doublement de la conduite et réseaux : la marque d’une nouvelle ambition

    Au lancement de la Réforme de 1995 consacrant la création de l’actuelle SONES, le Gouvernement du Sénégal a pu compter sur l’appui de partenaires au développement pour initier d’importants travaux dans le cadre du « Projet Sectoriel Eau » (PSE). Il s’agit d’un projet multi-bailleurs d’un montant de 150 milliards de FCFA avec environ 102 milliards pour l’hydraulique urbaine dont la SONES était le principal maître d’œuvre. Créée en 1091, l’Usine de traitement d’eau de Ngnith, sur les bords du Lac de Guiers, a connu une réhabilitation et un agrandissement dans le cadre du PSE. Il y a eu également un doublement de la conduite d’adduction du Lac de Guiers et des extensions de réseaux très significatifs dans le cadre de la démocratisation de l’accès à l’eau potable.

    Le PSE avait pour objectifs :

    • Augmenter la production par un apport quotidien supplémentaire de 60 000 m3/j ;
    • Réduire les pertes d’eau dans le réseau de distribution par un vaste programme de renouvellement des conduites ;
    • Augmenter le taux d’accès par branchements particuliers par un vaste programme de branchements sociaux (BS).
    I- REALISATIONS :

    Pour atteindre les objectifs du PSE la SONES a réalisé en deux phases (volet Production et volet Distribution) les ouvrages ci-après :

    a. Volet Production
    • Réhabilitation et agrandissement de l’usine de traitement d’eau potable de Ngnith pour une capacité finale de 64 000 m3/jour ;
    • Onze (11) nouveaux forages dans le littoral nord pour un volume total de 35 000 m3/jour
    • Doublement de la conduite ALG sur 155 kilomètres entre Guéoul et Dakar (Diamètre nominal 1200/1000 mm) ;
    • Un réservoir de stockage de 25 000 m3 aux Mamelles ;
    • Cinq (5) stations de chloration ;
    • Amélioration des outils de gestion des ouvrages par la télégestion
    b. Volet Distribution
    • 721 kilomètres d’extension de réseaux
    • 138 k kilomètres de renouvellement de canalisations ;
    • 58 649 branchements sociaux ;
    • 400 bornes fontaines.
    II - PRINCIPAUX BAILLEURS DU PSE

    Les investissements du volet « Hydraulique Urbaine » du PSE ont été financés par plusieurs bailleurs de fonds :

    • La Banque Mondiale : 39 milliards FCFA ;
    • La Caisse Française de Développement (CFD) actuel Agence Française de Développement (AFD) : 35 milliards FCFA ;
    • La Banque Européenne d’Investissement (BEI) : 9,6 milliards FCFA ;
    • La Banque Arabe de Développement Economique pour l’Afrique (BADEA) : 6,4 milliards FCFA ;
    • La Kreditanstalt Für Wiederaufbau (KFW) : 13,6 milliards de FCFA
    • La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) : 5 milliards de FCFA ;
    • La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) : 12,5 milliards de FCFA ;

    6 Centres Fluviaux

    ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP) DES SIX CENTRES FLUVIAUX (1997-1999)

    L’objectif du Projet d’Alimentation en Eau potable des Six Centres Fluviaux était de renforcer la capacité de production et de distribution pour satisfaire les besoins en eau potable, à l’horizon 2010, des populations des villes de Richard Toll, Dagana, Podor, Matam, Bakel et Kédougou situées le long des fleuves Sénégal et Gambie.

    Un mieux-être pour des villes situées le long des fleuves Sénégal et Gambie

    Pour atteindre cet objectif, la SONES a réalisé les ouvrages ci-après :
    • Trois (03) stations de traitement d’eau potable à Richard Toll (4000 m3/jour), à Dagana (1300 m3/jour) et Podor (1300 m3/jour) ;
    • Trois (03) forages à Matam, Bakel et Kédougou ;
    • Neuf (09) châteaux d’eau (450 m3 à 150 m3) ;
    • 115 kilomètres de réseaux d’adduction et de distribution ;
    • 135 bornes fontaines ;
    • 3416 branchements sociaux.
    Le montant des investissements de ce projet est de 9 milliards FCFA sur un financement de la KFW

    Alimentation de la Petite Côte

    ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP) DE LA PETITE CÔTE

    Ensemble d’ouvrages pour un centre de tourisme et de pêche en expansion

    La Petite Côte est marquée par un fort taux de croissance (6%) lié au développement du tourisme et des activités de la pêche. En guise d’anticipation, le Gouvernement a confié à la SONES la réalisation d’ouvrages de production, de stockage et de distribution. Le projet a été mis en œuvre en deux phases entre 1995 et 2000.

    REALISATIONS

    La première phase a permis de faire passer la production d’eau potable de 6 400 à 16 000 m3/jour, tandis que la seconde a porté cette dernière à 19 300 m3/jour. Les ouvrages ci-après ont été réalisés :

    • Sept (7) nouveaux forages et 5 réhabilités ;
    • Un château d’eau de 3 200 m3 à Mbour et un autre de 650 m3 à Joal;
    • Un surpresseur pour Joal ;
    • Un réservoir de 300 m3 au sol à Popenguine ;
    • 223 kilomètres d’extension et de densification de réseaux de production et de distribution ;
    • 4920 branchements sociaux.
    FINANCEMENT
    • Le coût de réalisation des ouvrages s’élève à 9 milliards FCFA financé par l’AFD

    Organigramme de la sonnes

    PELT

    LE PROJET EAU A LONG TERME (PELT, 2003-2008)

    Usine de KMS, Surpresseur de Mékhé, Réservoirs de Thiès : les ouvrages de la consolidation

    Passé le temps des travaux initiaux sous l’ère de la nouvelle SONES, le Gouvernement a entreprise des travaux de consolidation à l’horizon 2015 avec notamment des ouvrages comme l’Usine de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr, le Surpresseur de Mékhé et les extensions des réservoirs de Thiès. Ce projet comporte également un important volet « branchements sociaux » et extensions de réseaux.

    Pour consolider les acquis du PSE la SONES a réalisé le Projet Eau à Long Terme (PELT) qui avait pour objectifs de :

    • Satisfaire les besoins en eau de la Ville de Dakar, les centres urbains et péri-urbains du périmètre affermé à l’horizon 2015 ;
    • Améliorer le rendement du réseau ;
    • Sensibiliser contre le gaspillage de l’eau.

    Le montant mobilisé par l’Etat du Sénégal, avec l’appui de ses partenaires au développement pour la réalisation du PELT, s’élève à 84 milliards de FCFA.

    I- REALISATIONS :

    Pour atteindre les objectifs du PELT, la SONES a réalisé en deux phases les ouvrages ci-après :

    a. PHASE1 :
    • Une nouvelle usine de traitement et de pompage d’eau potable à Keur Momar Sarr d’une capacité de 65 000 m3/jour ;
    • Station de déferrisation à Matam et Kolda de capacité respective de 2000 et 2600 m3/jour
    • Une conduite de transport en diamètre 1200 mm sur 70 kilomètres de KMS à Guéoul ;
    • Une station de surpression à Mékhé d’un débit nominal de 190 000 m3/jour ;
    • Des réservoirs de stockage supplémentaires à Thiès pour une capacité de 10 000 m3 ; et réhabilitation des anciens réservoirs pour ramener leur capacité à 15 000 m3 ;
    • Une conduite d’alimentation de la banlieue de Dakar en diamètres 800/600 mm sur 22 kilomètres ;
    • 417,47 kilomètres d’extension de réseaux de distribution ;
    • 45 kilomètres de renouvellement de réseaux de distribution ;
    • 83 505 branchements sociaux.
    b. PHASE 2 :
    • L’extension de la station de KMS pour porter sa capacité finale de 130 000 m3 par jour ;
    • L’extension du surpresseur de Mékhé pour porter sa capacité finale à 256 000 m3 par jour ;
    • Renouvellement du BONNA 820 mm sur 34 km par une conduite fonte DN 800 mm ;
    • Restructuration du réseau de distribution de Dakar
    • Réhabilitation réservoir point Y
    • La reconstruction du surpresseur de Carmel pour une capacité nominale de 300 000 m3 par jour.
    II -PRINCIPAUX BAILLEURS DU PELT

    Les investissements du PELT ont été financés par plusieurs bailleurs de fonds :

    • La Banque Mondiale/IDA : 38 milliards FCFA ;
    • L’Agence Française de Développement (AFD) : 4 milliards FCFA ;
    • La Banque Européenne d’Investissement (BEI) : 10 milliards FCFA ;
    • La Kreditanstalt Für Wiederaufbau (KFW) : 10,1 milliards de FCFA ;
    • La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) : 8 milliards F CFA ;
    • La CBAO : 3,5 milliards de FCFA ;
    • La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) : 2 milliards de FCFA.

    11 villes Régionales

    LE PROJET DES ONZE (11) VILLES REGIONALES (2000-2005)

    Perspectives nouvelles pour les centres de l’intérieur

    A côté des travaux réalisés pour l’agglomération dakaroise, la SONES a réalisé des travaux pour les centres de l’intérieur, essentiellement la réalisation, le renouvellement et l’équipement de forages, la construction de châteaux d’eau, l’extension de réseaux et, surtout, un vaste programme de branchements sociaux.

    I. OBJECTIFS ET REALISATIONS

    Le projet consistait à satisfaire les besoins en eau potable, jusqu’à l’horizon 2020, des populations de 11 centres affermés au niveau des régions de Thiès (Thiadiaye et Khombole), Fatick (Gossas, Guinguinéo et Sokone), Kaolack (Kaffrine, Nioro et Ndoffane), Kolda (Vélingara) et Ziguinchor (Bignona et Oussouye). :

    Les réalisations ci-après ont été effectuées :

    • Le renouvellement de l’équipement de 8 forages existants ;
    • La réalisation et l’équipement de 10 nouveaux forages ;
    • La remise en état de l’ancien château d’eau de 400 m3 de Bignona ;
    • La construction de 10 nouveaux châteaux d’eau d’une capacité de 150 à 600m3 et la réhabilitation d’environ 10 kilomètres de réseau ;
    • La pose d’environ 174 kilomètres de réseaux dans le cadre de leur extension ;
    • La pose d’environ 30 kilomètres de conduite de refoulement ;
    • La construction d’une station de défluoruration à Thiadiaye ;
    • La réalisation de 80 bornes fontaines ;;
    • La réalisation de 8000 branchements sociaux.
    II. FINANCEMENT ET IMPACT SOCIAL

    Le montant des investissements de ce projet est de : 8 milliards FCFA. Financé par la KFW

    L’impact du projet des 11 Villes Régionales est perceptible à travers les résultats probants ci-après :

    • La satisfaction de la demande en eau potable des populations raccordées au réseau ;
    • L’éradication des maladies d’origine hydrique et autres formes d’affections causées par la consommation d’eau brute des puits par la facilitation de l’accès aux branchements particuliers (BP) et bornes fontaines (BF).
    • La mise place d’un programme généralisé de branchements sociaux (BS) et de bornes fontaines,
    • Création d’emplois et redistribution des revenus à la faveur de la gestion des bornes fontaines.
    III. Volet qualité de l’eau : station de défluoruration de Thiadiaye

    Le Bassin arachidier est caractérisé par un excès de fluor dans ses nappes. Pour y faire face, la SONES a réalisé, dans le cadre du projet d’alimentation en eau potable des 11 Villes Régionales financé par la KFW, une station de défluoruration à Thiadiaye. Cette ville a le plus fort taux de fluor (4, 67 mg/l) de toute la zone.

    Conformément aux recommandations des normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les objectifs de qualité d’eau traitée sont les suivants :

    • Fluor < 1,5 mg/l
    • Sodium < 200mg/l
    • Chlorures< 250mg/l
    • Absence d’ Hydrogéne sulfuré
    • Fer < 0,3 mg/l

    Pour améliorer la qualité de l’eau traitée, il faut réduire le fluor, l’hydrogène sulfuré, le fer, les chlorures et le sodium.

    La station de défluoruration de Thiadiaye est financée par la KFW (organisme de coopération allemande) pour un montant d’environ 840 millions FCFA


    PEPAM

    I - THIES

    Situation avant travaux :

    • Un déficit de 6110 m3/j en période de pointe en 2015 et 2430 m3/j de déficit en période hors pointe;
    • Déficit accentué par la teneur en calcaire de l’eau des forages qui a tendance à colmater les canalisations ; les délestages récurrents d’électricité au niveau des forages ;
    • Une mauvaise répartition des réserves et une absence de sectorisation dans le stockage et la distribution de l’eau surtout dans les quartiers périphériques et les quartiers situés en hauteur.

    Situation après travaux :

    • Un nouveau forage F11;
    • La remise en service du forage F10;
    • Avec un débit de 250 m3/h, la nouvelle station de pompage (connectée à l’ALG) et le nouveau château d’eau de 2000 m3 renforcent la desserte des zones hautes déficitaires de la ville de Thiès.
    II - POPENGUINE

    Situation avant travaux :

    • La topographique très accidentée de ce lieu de pèlerinage;
    • Saturation de l’ancien réservoir au sol R1 (200 m3);
    • Problèmes d’alimentation en eau potable des zones hautes.

    Situation après travaux :

    • Le nouveau château R2 (100m3) est une solution à la topographique très accidentée ;
    • La station de pompage assure le remplissage du nouveau château d’eau R2;
    • Amélioration des conditions de distribution.
    III - ZIGUINCHOR

    Situation avant travaux :

    • Un déficit de 4800 m3 /j alors que la demande de pointe était estimée à 11 000 m3 /j en 2015 pour Ziguinchor;
    • Concernant la ville de Oussouye, la demande de pointe était estimée à 632 m3 /j à l’horizon 2015 et le déficit de 104 m3 /j.

    Situation après travaux :

    • Mise en service de 5 nouveaux forages entièrement équipés;
    • Elimination de l’hydrogène sulfuré (H2S), un constituant encore endémique dans la ressource captée par certains des forages de la ville;
    • Avec un volume de 3 200 m3,, le château de Ziguinchor permet de tripler la capacité de stockage de la ville a été triplé.
    XI - LOUGA

    Situation avant travaux :

    • les quartiers en hauteur comme de Montagne Nord, Keur Serigne Bara, Althiéry, Garage;

    Situation après travaux :

    • La réalisation et l’équipement de 2 nouveaux forages à Louga et Ndiock-Sall a permis de pallier les problèmes récurrents liés au déficit de production des ouvrages existants. Avec un réseau de distribution très étendu et très ramifié combiné à une demande en pleine croissance, le nouveau forage F3 de Ndiock-Sall a permis de soulager les deux forages (F1 et F2) existants ainsi que la station de pompage arrivés à la limite de la saturation. Pour la ville de Louga dont une partie de l'alimentation était assurée par des soutirages sur le système ALG (Adduction du Lac de Guiers) desservant principalement Dakar, le nouveau forage F3 est venu s’affranchir des restrictions souvent opérées par la SDE sur le niveau des soutirages, exposant de fait les deux forages existants, F1 Nième Cissé et F2 Dagath arrivés à la limite de la saturation, à un fonctionnement très soutenu et quasi ininterrompu.
    X - DAKAR
    • Le réseau de distribution de la ville de Dakar est marqué par la mise en service d'un nouveau château d’eau de 2 000 m3 sur 25,5 m construit dans l’enceinte du site des Madeleines pour un volume global de 8 000 m3 contre 7 200 m3 auparavant. En réalité, ce nouveau château d’eau est venu en substitution de l’ancien de 1 200 m3 construit au siècle dernier (1925) et démoli pour cause de défauts structurels ; les 6 000 m3 restants étant assurés par les 6 anciens réservoirs au sol de 1 000 m3 chacun dont 2 rectangulaires et 4 circulaires. Ces réservoirs datent également du siècle dernier (1930). Sur la région de Dakar, 263 km de réseau en fonte ductile DN500 et en PVC DN 63 à 250 ont été posés à cet effet contre une prévision de 323 km, soit un taux de réalisation de 65%.
    XI - KAOLACK
    • Avec celui de Darou Rahmati (2 200 m3 sur 27,6 m), le nouveau château d’eau R1 Ngane Alassane (2 200 m3 sur 24,7 m) de Kaolack a été ainsi conçu dans la perspective de venir en appoint au premier cité construit en substitution du R4 (1 200 m3 sur 21 m) programmé à la démolition à cause de l’état préoccupant de sa structure et des 2 anciens châteaux d’eau encore en service, le R1 (800 m3 sur 18 m) et le R3 (800 m3 sur 18 m).
    XII - TAMBA ET BAKEL
    • Les châteaux d’eau R2 de Tambacounda (1 300 m3 sur 32,75 m), R3 de Bakel (300 m3 sur 21,90 m) et R3 de Fatick (500 m3 sur 26,75 m) participent, eux, à un meilleur maillage du réseau de distribution des villes de leur implantation. En particulier pour Bakel, malgré une côte piézométrique inférieure à l’existant R2 (200 m3 sur 43 m), le nouveau château d’eau R3 a été spécialement conçu pour s’adapter la forte demande en eau notée dans les zones basses de la ville le long de la RN2, en plein essor.
    XIII - SOMONE
    • Le château de Somone (700 m3 sur 28,31 m), qui complète ce lot, a été construit pour cause d’inadéquation de l’ancien R1 (100 m3 à 20 m) avec les exigences de la distribution de cette localité à forte vocation touristique. De plus, situé dans une assiette foncière privée, l’exploitation du R1 Somone n’était plus compatible avec la qualité de service requise pour une telle ville.

    LE SCHEMA DIRECTEUR DE MOBILISATION DES RESSOURCES EN EAU

    Un outil de planification stratégique

    L’Alimentation en eau potable de Dakar est caractérisée, depuis près d’une décennie, par une forte demande qui s’explique par l’accroissement démographique, l’érection de nouveaux pôles de développement économique (Diamniadio, Lac Rose, Diass) et des pôles touristiques dans la Petite Côte. A elle seule, Dakar représente 70% des besoins du périmètre urbain. Le triangle Dakar-Thiès-Petite Côte représente 80% des besoins de ce même périmètre.


    Face à cette réalité, l’eau potable est devenue un pilier de la Politique nationale dont le cadrage fondamental est le Plan Sénégal Emergent (PSE). Celui-ci prend en compte les dimensions économique, social et environnemental de l’eau potable dans un contexte marqué par la croissance démographique, l’érection de nouveaux pôles de développement économique (Diamniadio, Lac Rose, Diass) et des pôles touristiques dans la Petite Côte. Il y a également l’accès équitable à l’eau dans les centres de l’intérieur et l’amélioration de la qualité.


    2035 est un horizon crucial pour l’eau potable au Sénégal. Les projections faites dans le Schéma Directeur d’hydraulique urbaine fixent les besoins en eau potable à 963 000 m3/j soit plus du double de la capacité de production de 2015. La pression de la demande qui s’exerce sur l’Etat du Sénégal et les acteurs du secteur appelle dès lors à l’anticipation.


    C’est pourquoi, la satisfaction des besoins en eau potable des populations est placée parmi les priorités du Président de la République du Sénégal, son Excellence Maky Sall, à travers le Plan Sénégal Emergent qui fixe les objectifs ci-après au secteur de l’eau et de l’assainissement :

    • Assurer une gestion intégrée des ressources en eau en vue de satisfaire les besoins liés à tous les usages ;
    • Promouvoir l’accès universel à l’eau potable à travers le renforcement des infrastructures garantissant la continuité du service public ;
    • Promouvoir la bonne gouvernance dans le sous-secteur de l’eau potable et de l’assainissement.

    Pour couvrir les besoins, l’Etat a élaboré un Schéma Directeur de Mobilisation des ressources en eau. Cet instrument de planification a identifié des solutions durables comme la Troisième Usine de Keur Momar Sarr (KMS3) et la Première Usine de Dessalement d’eau de mer des Mamelles :

    • La poursuite des transferts d’eau depuis le Lac de Guiers avec la construction de la Troisième Usine de Traitement d’eau Keur Momar Sarr (KMS3) d’une capacité finale de 200.000 m3/jour en deux phases de 100.000 m3/jour chacune;
    • La diversification des ressources avec la première Usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles (Dakar) d’une capacité de 50.000 m3/jour extensible à 100.000 m3/jour.

    La réalisation du schéma directeur d’hydraulique pour l’agglomération de Dakar, Thiès et la Petite Côte produit un outil de planification des infrastructures à l’horizon 2035. Il s’agit de définir un programme prioritaire d’investissements permettant aux populations d’accéder au service d’eau potable en quantité, en qualité et de façon durable.

    INVESTISSEMENTS REALISES EN ZONE URBAINE ET PERI-URBAINE

    Perpétuelle quête du bien être à travers l’eau potable

    A la première réforme de 1996, la situation de l’hydraulique urbaine était marquée par l’éloignement des ressources en eau, la saturation des unités de production, la vétusté et l’insuffisance des réseaux de distribution, un faible rendement de réseau 68,2% et un faible taux d’accès par branchement particulier. Des travaux ont été réalisés avec les objectifs d’améliorer durablement la qualité du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine en résorbant le déficit de l’approvisionnement en eau de la région de Dakar qui était de l’ordre de 100 000 m3/jour en 1995, rattraper le retard sur la planification et la mise en œuvre des investissements et assurer un équilibre financier du secteur de l’eau à l’horizon 2003.


    L’organisation du secteur a changé. De la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES), le secteur passe à trois entités : la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) en charge du patrimoine, la Sénégalaise des Eaux (SDE) en charge de l’exploitation et l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en charge des eaux usées.


    1 - La première phase des investissements (1996-2012)


    • UN NOUVEAU DEPART POUR DAKAR : Des investissements ont été réalisés. Il y a d’abord eu le Projet Sectoriel Eau (PSE,1997-2003) qui a permis la réhabilitation et agrandissement de l’Usine de Ngnith créée en 1971, de la conduite d’adduction du Lac de Guiers et des extensions de réseaux pour lutter contre les pertes d’eau et favoriser une démocratisation de l’accès à l’eau potable. Le volet Eau potable du PSE a été mis en œuvre par la SONES. En plus de la réhabilitation de Ngnith sur les bords du Lac de Guiers, onze forages ont été réalisés dans le Littoral Nord pour un volume total de 35 000 m3/jour ainsi qu’un un réservoir de stockage de 25 000 m3 aux Mamelles, cinq stations de chloration et une amélioration des outils de gestion des ouvrages par la télégestion.

    • A la suite du Projet Sectoriel Eau, l’Etat a mis en œuvre le Projet Eau à Long Terme (PELT, 2003-2008). L’actuelle Usine de Traitement d’Eau potable de Keur Momar Sarr (KMS), en phases 1 et 2, a été créée pour une capacité finale de 130.000 m3/jour, de même que le surpresseur de Mékhé et les extensions des réservoirs de Thiès. Ce projet comporte également un important volet « branchements sociaux » et « extensions de réseaux ».


    • DES REALISATIONS POUR LES CENTRES DE L’INTERIEUR : Outre Dakar, les autres centres de l’intérieur ont bénéficié de divers projets et programmes. La SONES a réalisé des travaux pour les centres de l’intérieur, essentiellement la réalisation, le renouvellement et l’équipement de forages, la construction de châteaux d’eau, l’extension de réseaux et, surtout, un vaste programme de branchements sociaux. Il y a notamment le Projet des onze villes régionales (2000-2005). Le projet consistait à satisfaire les besoins en eau potable, à l’horizon 2020, des populations de 11 centres affermés au niveau des régions de Thiès (Thiadiaye et Khombole), Fatick (Gossas, Guinguinéo et Sokone), Kaolack (Kaffrine, Nioro et Ndoffane), Kolda (Vélingara) et Ziguinchor (Bignona et Oussouye). Les réalisations ci-après ont été effectuées : le renouvellement de l’équipement de 8 forages existants, la réalisation et l’équipement de 10 nouveaux forages, la construction de 10 nouveaux châteaux d’eau d’une capacité de 150 à 600 m3 et la réhabilitation d’environ 10 kilomètres de réseau, la pose d’environ 174 kilomètres de réseaux dans le cadre de leur extension, la pose d’environ 30 kilomètres de conduite de refoulement, la construction d’une station de défluoruration à Thiadiaye, la réalisation de 80 bornes fontaines et la réalisation de 8000 branchements sociaux.

    • L’impact du projet des 11 Villes Régionales est perceptible à travers les résultats probants ci-après : la satisfaction de la demande en eau potable des populations raccordées au réseau, l’éradication des maladies d’origine hydrique et autres formes d’affections causées par la consommation d’eau brute des puits par la facilitation de l’accès aux branchements particuliers et bornes fontaines. Le volet qualité de l’eau comporte la station de défluoruration de Thiadiaye. Le Bassin arachidier est caractérisé par un excès de fluor dans ses nappes. Pour y faire face, la SONES a réalisé une station de défluoruration à Thiadiaye. Cette ville a le plus fort taux de fluor (4, 67 mg/l) de toute la zone. La station de défluoruration de Thiadiaye est financée par la KFW (organisme de coopération allemande).


      Le projet d’Alimentation en eau potable (AEP) des Six centres fluviaux (1997-1999) a permis de renforcer la capacité de production et de distribution des populations des villes de Richard Toll, Dagana, Podor, Matam, Bakel et Kédougou situées le long des fleuves Sénégal et Gambie. Pour atteindre cet objectif, la SONES a réalisé trois stations de traitement d’eau potable à Richard Toll (4000 m3/jour), à Dagana (1300 m3/jour) et Podor (1300 m3/jour), trois forages à Matam, Bakel et Kédougou, neuf châteaux d’eau (450 m3 à 150 m3), 115 kilomètres de réseaux d’adduction et de distribution, 135 bornes fontaines et 3416 branchements sociaux.


      Une autre zone a bénéficié des investissements dans le cadre de l’Alimentation en Eau potable (AEP) de la Petite Côte en deux phases entre 1995 et 2000. Cette zone est marquée par un fort taux de croissance (6%) lié au développement du tourisme et des activités de la pêche. En guise d’anticipation, le Gouvernement a confié à la SONES la réalisation d’ouvrages de production, de stockage et de distribution. Le projet a été mis en œuvre en deux phases entre 1995 et 2000 avec la réalisation de sept forages et la réhabilitation de cinq autres, la construction d’un château d’eau de 3 200 m3 à Mbour et un autre de 650 m3 à Joal, un surpresseur pour Joal, un réservoir de 300 m3 au sol à Popenguine, 223 kilomètres d’extension et de densification de réseaux de production et de distribution et 4 920 branchements sociaux.


    • LE PEPAM, INSTRUMENT DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE : Puis, c’est le Programme Eau potable et Assainissement du Millénaire (PEPAM, 2015), qui a permis au Sénégal de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Véritable instrument de transformation sociale, le PEPAM relève d’un engagement de la communauté internationale : réduire de moitié, à l’horizon 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas d’accès durable à l’eau potable et à des services d’assainissement de base. Dès lors, le défi est de mettre en œuvre le Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) du PEPAM (Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire) pour l’atteinte des OMD par l’amélioration de la production, de la capacité de stockage, de la desserte et de la qualité de l’eau distribuée afin de réduire les maladies hydriques.

    • Pour l’avoir réalisé, le Sénégal fait partie des rares pays africains à avoir atteint les OMD en 2015 avec un taux d’accès de 100% à Dakar contre 92% et dans les centres urbains de l’intérieur à 96% contre 85% en 2005. Cette réussite a été possible grâce à d’importants travaux : 17 forages, 17 châteaux d’eau, deux stations de traitement à Ziguinchor et Saint-Louis, 728 kilomètres d’extensions de réseaux sur un objectif de 644 kilomètres, 52 100 branchements sociaux sur un objectif de 67100 et 271 kilomètres de renouvellement contractuel sur un objectif de 215 kilomètres. Une production supplémentaire de 56.466 m3/j a été apportée sur un objectif de 37.000 m3/j, soit un taux de réalisation de 152%. En conséquence, l’impact social a été bien ressenti par les usagers du service d’eau potable. Grâce à la réalisation du programme des branchements sociaux, le taux de desserte global par branchement particulier en 2015 est passé de 88% à 96,1% à Dakar et de 79% à 81,3% dans les régions de l’intérieur. Ces résultats montrent l’impact social significatif du programme notamment auprès des couches socio-économiques à revenus faibles et intermédiaires. Le nombre de personnes ayant obtenu un accès à une source d’eau pérenne améliorée est de 600.000 pour un objectif de 540.000. Le nombre de personnes bénéficiant d’un raccordement au réseau d’eau potable est de près de 570.000 pour un objectif de 460.000. Le nombre de personnes dont la qualité du système d’alimentation en eau potable est améliorée est estimé à plus de 1.100.000.

    2 - La deuxième phase (2012….)


    Des investissements conséquents ont été mobilisés à des volumes jamais atteints jusqu’ici. Un programme d’investissements de plus de 500 millions est en cours dont les têtes de pont sont KMS3 et le Dessalement pour 411 milliards FCFA. C’est la phase de rattrapage car il y a même eu un ralentissement à partir de 2006. De ce fait, le dernier investissement structurant (2008) a été la réalisation de l’actuelle Usine de Keur Momar Sarr en deux phases dans le cadre du projet Eau à Long Terme (PELT).


    En attendant les réponses durables, 71 forages ont été réalisés entre 2014 et 2020 pour renforcer la production d’eau potable pour l’agglomération dakaroise et Thiès. Ces ouvrages ont permis de réaliser une évolution positive de la production de l’ordre de 42% entre 2011 et 2019 et 45% en 2020, en attendant la mise en service de la première phase de KMS3 en fin 2020 pour un volume supplémentaire de 100.000 m3/jour. Sur la même période, le nombre de foyers raccordés au réseau a augmenté de 55% alors que la population a connu une évolution de 20% pour la même période.


    VOLUMES D’EAU MOBILISES

    • Programme d’urgence 2015-2015 : 21 forages réalisés pour un volume de 71 952 m3/j ;
    • Programme d’urgence 2016-2017 : 7 forages réalisés pour un volume de 17 520 m3/j ;
    • Programme Spécial de Renforcement de l’Alimentation en Eau potable de Dakar (PSDAK) :

    • - Centre de production de Bayakh : livré en en août 2018 pour 18 000 m3/j ;
      - Centre de production de Tassette : livré en février 2019 pour 20 000 m3/j ;
      - Centre de production de Thieudème : livré en août 2019 pour 15 000 m3/j ;
      - Renforcement du système de production avec : 15 800 m3/j en septembre 2019 ;
      - Renforcement du système de production avec : 27 240 m3/j en 2018-2019.

    Au total, cela fait 185.000 m3/j supplémentaires entre 2014 et 2019.


    • Programme de Consolidation de l’Alimentation en Eau potable de Dakar (PCDAK) 2020 : en cours (PCDAK) : 47 000 m3/j.
    • AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’EAU - Après le renforcement de la production, le défi de la qualité ! Deux usines de traitement du fer sont en train d’être construites à Dakar (site du Point K, à Sébikotane) et àKoungheul. L’eau des forages de Pout-Kirène et Sébikotane est potable malgré son aspect rougeâtre. Cependant, l’objectif de la SONES est de faire passer la teneur en fer de 1 mg/l à 0,1 mg/l contre 0,3 mg/l suivant les normes OMS et, pour le manganèse, de 0,1 mg/l à 0,05 mg/l.

    • Pour Koungheul, après la construction d’un forage de secours d’une capacité de 3600 m3/jour et la réalisation d’un château d’eau de 400 m3, l’Etat s’attaque à la forte concentration de fer et d’hydrogène sulfuré des forages du champ captant de la ville. Cette concentration de fer et de manganèse donne à l’eau une couleur rougeâtre (fer) et noirâtre (manganèse). L’objectif est de faire passer le taux de fer de 2.4 mg/l à 0.3 mg/l et du taux de manganèse de 0.26 mg/l à 0.05 mg/l.


      Fatick a déjà bénéficié, dans le cadre du PEPAM, du renforcement de la production d’eau, d’une autonomie en énergie et de programmes sociaux. La question de la production réglée, la SONES s’attèle à l’installation d’une usine pour améliorer la qualité de l’eau distribuée dans la ville. Les objectifs suivants sont fixés : faire passer le taux du fluorure de 5 mg/l à 1.5 mg/l, éliminer le goût salé de l’eau en faisant passer le taux du chlorure de 600 mg/l à 250 mg/l. La mise en service de la station de traitement est effective depuis février 2019.


      Pour Kaolack, deux usines de traitement du fluorure et du chlorure de sodium seront installées prochainement. Ce projet intervient après les travaux réalisés dans le cadre du renforcement de la production, de l’augmentation de la capacité de stockage et de l’autonomie énergétique.


      Enfin, dans le cadre du PS-DAK, il y aura l’amélioration de la qualité de l’eau du forage de Lycée moderne de Dakar (dont la production est destinée aux Parcelles Assainies). Il y a également la réalisation d’une station de dessalement à Foundiougne et une station de traitement de l’eau du fleuve pour pallier l’insuffisance des ressources souterraines à Kédougou.


      Grâce au nouveau système de Ndiock Sall, une centaine de villages du département de Saint-Louis (dans le Gandiol) sont correctement alimentés en eau potable. Une solution est en train d’être trouvée pour les eaux saumâtres de la ville de Mbacké et à la saturation de la station de traitement d’eau de Dagana.


      Des villes qui ne comptaient qu’un forage en ont aujourd’hui deux, conformément à la philosophie de sécuriser l’alimentation en eau potable en cas de dysfonctionnement sur l’un des ouvrages : Kaffrine, Gossas, Khombole, Linguère, Ndioum, etc.



    • DIVERS AUTRES PROGRAMMES - Le Programme de sécurisation des ouvrages névralgiques du système d’alimentation en eau potable de Dakar est un défi relevé en 2019

    Pour un investissement global de 6,5 milliards FCFA. Elaboré suite à la casse, en septembre 2013, de la conduite qui alimente le dispositif anti-bélier et qui avait privé d’eau, pendant trois semaines, une grande partie de l’agglomération dakaroise, ce programme concerne les usines de Ngnith et Keur Momar Sarr ainsi que le surpresseur de Mékhé et la conduite partant du Point B (Front de Terre) aux Madeleines.


      Ngnith :Réhabilitation de la Protection contre la corrosion du Lac de Guiers, fourniture et pose de deux groupes motopompes qui ont permis de faire passer la capacité de production l’usine de 40.000 m3/j à 47.000 m3/j voire un peu plus de 50.000 m3/j au besoin, fourniture et pose d’un groupe électrogène de 900 KVA pour sécuriser l’alimentation électrique de la première.


      Keur Momar Sarr : Stabilisation de l’alimentation électrique de l’usine, renforcement de la Protection anti-bélier pour la seconde.


      Le surpresseur de Mékhé : Fourniture de deux débitmètres DN 900 et DN 1000 au surpresseur de Mekhé, fourniture et pose d’un transformateur de 16 MVA.


      Point B-Madeleines : Enfin, ont été réalisés des travaux de réhabilitation de la conduite DN 700 Point B – Madeleines.Les vulnérabilités du système d’adduction de Dakar seront éliminées avec l’achèvement des travaux de sécurisation des usines de Ngnith, de Keur Momar Sarr et du suppresseur de Mékhé.


      Branchements sociaux : la SONES réalise également, pour le compte de l’Etat, des programmes de branchements sociaux. Il s’agit d’un accès subventionné à l’eau pour les couches défavorisées.

    KMS3

    1. Objet
      • Résorber le déficit de production de 40 000 m³/jour dans la région de Dakar.
    2. Consistance des travaux
      • Réhabilitation et agrandissement de l’usine de traitement d’eau potable de Ngnith pour une capacité finale de 64 000 m3 par jour ;
      • 11 nouveaux forages dans le littoral nord pour un volume total de 35 000 m3 /jour ;
      • Doublement de la conduite ALG sur 155 km entre Guéoul et Dakar (DN 1200/1000) ;
      • 1 réservoir de stockage de 25 000 m3 aux Mamelles ;
      • 5 stations de chloration ;
      • 721 km d’extension de réseaux ;
      • 138 km de renouvellement de canalisations ;
      • 58 649 branchements sociaux ;
      • 400 bornes fontaines.
    1. Objet
      • Accroitre la production d’eau dans la capitale de 130 000 m³/j.
    2. Consistance des travaux
      • usine de traitement à Keur Momar SARR ;
      • Doublement conduite Lac de Guiers ;
      • surpresseur à Mékhé ;
      • conduite de ceinture pour la Banlieue ;
      • Renouvellement de la conduite BONNA ;
      • surpresseur à Carmel ;
      • 87 800 branchements sociaux.
    1. Objet
      • Passer la production de 6400 à 16 000 m³/jour en deuxième phase.
    2. Consistance des travaux
      • 7 nouveaux forages et 5 réhabilités ;
      • 1 château d’eau de 3200 m³ à Mbour et 1 à 650 m³ à Joal ;
      • 1 sur presseur pour Joal ;
      • 1 réservoir de 300 m³ au sol de Popenguine ;
      • 223 km d’extension et de densification de réseaux de production et de distribution ;
      • 4920 branchements sociaux.
    1. Objet
    Renforcer la capacité de production et de distribution pour satisfaire les besoins en eau potable, jusqu’à l’horizon 2010, des populations des villes de Richard, Rosso, Dagana, Podor, Matam, Bakel et Kédougou situées le long des fleuves Sénégal et Gambie.
    1. Consistance des travaux
      • 3 stations de traitement d’eau potable à Richard-Toll / Rosso (4000 m³/jour),Dagana (1300 m³/jour) et Podor (1300 m³/jour) ;
      • 3 forages à Matam, Bakel et Kédougou ;;
      • 9 châteaux d’eau (450 m³ à 150 m³) ;
      • 115 km de réseaux d’adduction et de distributions ;
      • 135 bornes fontaines ;
      • 3 416 branchements sociaux.
    1. Objet
    Satisfaire les besoins en eau potable, jusqu’à l’horizon 2020, des populations de 11 centre affermés au niveau des régions de Thiés ( Thiadiaye et Khombole), Fatick ( Gossas, Guinguinéo et Sokone), Kaolack (Kaffrine Nioro et Ndoffane), Kolda (Vélingara) et Zinguinchor (Bignona et Oussouye).
    1. Consistance des travauxConsistance des travaux
      • 19 forages ;
      • 11 châteaux d’eau ;
      • 204 km d’extension réseaux d’adductions et distributions ;
      • 1 station de dé fluoruration à Thiadiaye ;
      • 80 bornes fontaines ;
      • 3 840 branchements sociaux.
    PROGRAMME D’URGENCE 2014-2015

    Réalisation de 14 nouveaux forages assurant une production supplémentaire de 40 700m3/j
    Programme d’urgence AEP Dakar 2014-2015 : Réception du forage PK2bis de Pout pour un débit de 200m3/h, soit un volume additionnel de 4 400m3/j pour l’AEP de Dakar.

    STATION POMPAGE
    Station de Carmel

    Station de carmel de 12 800m3/h à 68 m pour augmenter la capacité de transite des ALG en aval des réservoirs de Thiès de 185 000 m3/j à 300 000 m3/j pour l’AEP de Dakar.
    Ouvrage réalisé dans le cadre de la 2ème Phase du volet production du Programme Eau à long terme dans son volet production.

    STATION DE DEFERRISATION DU PK4

    Station de deferrisation et pompage du site de PK4 de capacité 5 000 m3/j pour l’AEP de l’AIBD et de la ZESID dans le cadre du programme connectivite de cette zone.

    Le Dessalement

    USINE DE DESSALEMENT AUX MAMELLES (DAKAR)

    Configuration technique, pertinence, zone d’influence et portée sociale
    L’Usine de dessalement d’eau de Mer contribuera à couvrir la demande en eau à Dakar, surtout les localités situées en bout de réseau et à topographie haute.

    1 - CONTEXTE

    Le dessalement est une innovation technologique. C’est la première fois que ce mode de production d’eau potable est exploré au Sénégal. Le dessalement est un choix stratégique de l’Etat dans un contexte marqué par la saturation des systèmes de production d’eau potable à partir des forages (menace de remontée du biseau salé, teneur en nitrate ou en fer) et du Lac de Guiers (KMS et Ngnith assurent près de 40% des besoins actuels de Dakar).

    Le traitement de l’eau de mer apportera une production initiale quotidienne de 50.000 m3 extensible à 100.000 m3/jour. Pour optimiser l’exploitation de cet ouvrage, un programme d’amélioration du réseau de distribution par le renouvellement de 460 kilomètres de conduites sera mis en oeuvre.

    Dans le sous-secteur de l’hydraulique urbaine, le dessalement d’eau de mer des Mamelles est, avec KMS3, l’un des deux projets structurants du Plan Sénégal Emergent en matière de construction d’infrastructures hydrauliques. L’Usine de dessalement contribuera à couvrir la demande en eau dans le triangle Dakar, Thiès et Mbour. Cette progression de la demande est dictée par la croissance démographique pour Dakar et, par extension, Thiès et la Petite Côte. L’émergence des pôles économiques et touristiques est également un facteur clé. Représentant 0,3% du territoire national pour le ¼ de la population nationale (3,5 millions d’habitants), Dakar consomme 70% de la production du périmètre affermé.

    2 - CONFIGURATION TECHNIQUE

    Les composantes du projet :
    • Une usine de dessalement d’eau de mer d’une capacité de production de 50 000 m3/jour, extensible à 100 000 m3/jour
    • La pose d’une conduite principale de distribution de 11,4 Kilomètres, des réservoirs des Mamelles au Pont de l’Emergence
    • Le renouvellement des conduites de distribution existantes dans la zone d’influence de l’usine, sur une longueur totale de 316 kilomètres. Héritées de la colonisation, ces conduites sont vétustes et occasionnent des pertes d’eau importantes
    • Le renouvellement des branchements au service, connectés à partir des conduites de distribution à renouveler
    • Une vaste sectorisation du réseau de distribution.

    La pose des conduites du Lot 2 entre les Mamelles et le Pont de l’Emergence (Patte d’Oie) a démarré le 17 septembre 2020. Cette conduite principale s’étale sur 10,4 kilomètres, sur un tracé allant des Mamelles à la Patte d’Oie. L’objectif est d’améliorer l’alimentation en eau potable des zones de consommation comme une partie de Ouakam, Ngor, Yoff, APECSY, Nord Foire, une partie des Parcelles Assainies et la Patte d’Oie, etc. Elle sera d’un diamètre de 700 millimètres, remplacera une conduite de 400 millimètres qui montre des signes de vétusté.

    3 - COÛT DU PROJET

    Le coût global du projet est évalué à 137 milliards FCFA réparti entre les infrastructures de l’usine de dessalement, le renouvellement des anciennes conduites du réseau de distribution de Dakar, etc. Le financement est assuré par la JICA.

    4 - UNE RESERVE STRATEGIQUE

    Le dessalement est une option stratégique pour la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable de la capitale. Il assure une continuité du service même en cas de dysfonctionnement des usines du Lac de Guiers et des forages de Pout et du Littoral Nord.

    La particularité de la future unité de dessalement des Mamelles est d’être très proche des grandes zones de consommation. Elle sera érigée à côté des réservoirs déjà réalisés sur ledit site, d’une capacité de 35.000 m3.

    Autre avantage, le dessalement de l'eau de mer a connu, au cours des dix dernières années, un progrès technologique notable en raison de la baisse du coût des équipements et de la réduction importante de la consommation d'énergie.

    5 - DES TRAVAUX A GRANDE PORTEE SOCIALE

    Un programme de communication sociale est mis en œuvre depuis plusieurs mois. Il vise à favoriser et conforter l’acceptabilité sociale du projet auprès de toutes les parties prenantes : autorités administratives, autorités locales, autorités coutumières, autorités religieuses, pêcheurs, association de jeunes, groupements féminins, acteurs de l’école et de la santé, défenseurs de l’environnement, plagistes, etc. D’ailleurs, ce programme a permis d’identifier les participants au voyage d’imprégnation sur la technologie du dessalement à Oman, en 2017. Le volet social comporte les points suivants :

    • Priorité accordée à la population locale pour les emplois en phases de travaux et d’exploitation de l’usine
    • Acquisition d’une chambre froide pour le Comité Local des Pêcheurs
    • Acquisition de quinze triporteurs isothermes pour les mareyeuses de Ouakam
    • Réalisation d’un récif artificiel au large de la plage de Ouakam pour la nidification et la croissance des poissons, en collaboration avec la Direction des pêches maritimes
    • Reconstruction du centre de santé municipal de Ouakam
    • Réfection de la falaise des Mamelles, en collaboration avec la Direction des Phares et Balises
    • Aménagement du ravin d’écoulement des eaux pluviales en canal bétonné
    • Réalisation d’une voie dallée d’accès à la plage des Mamelles et au site de rituels coutumiers

    6 - DIMENSIONS SOCIALE ET ENVIRONNMENTALE

    Vu l’importance du projet pour l’amélioration des conditions de vie des populations, l’Etat du Sénégal a signé deux décrets : le décret d’utilité publique n°2015 – 1146 du 03 août 2015 et le décret de cessibilité n°2016-947 du 12 juillet 2016 déclarant cessibles les titres fonciers compris dans l’assiette du projet.

    Toutefois, les pertes définitives de terre sont circonscrites au seul site de l’usine de dessalement où des propriétaires de titres fonciers sont impactés. Les activités économiques et touristiques au niveau de la plage ne sont impactées que pendant les travaux.

    Les études préparatoires (étude de faisabilité, étude de courantologie et études environnementales) ont été bouclées dans les règles de l’art. Puis, le projet est entré dans sa phase de conception détaillée avec le recrutement du bureau d’ingénieurs-conseils qui aura la charge des prestations d’avant-projet détaillé, d’élaboration des dossiers d’appel d’offres, d’assistance à la sélection des entreprises, de supervision des travaux et d’assistance aux premières années d’exploitation de l’usine. Le processus de sélection de l’entreprise en charge de la construction de la station (Lot 1) est en cours.

    PEAMU

    PROJET EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT EN MILIEU URBAIN (PEAMU) : Les phases de Tassette et de Mbour Mbodiène

    La période 2015-2020 s’annonçant extrêmement tendue en termes de satisfaction de la demande en eau à Dakar, il a été convenu avec la Banque Mondiale (IDA) de mobiliser des ressources additionnelles d’eau à partir du casier de Tassette, une zone potentiellement favorable pour la réalisation d’une batterie de forages pouvant fournir un débit journalier de l’ordre de 20.000 à 30.000m3/jour.


    La localisation des zones favorables à Tassette permet d’envisager le transfert de la production des forages vers les nouveaux réservoirs de Thiès qui sont connectés aux réservoirs existants de Thiès à partir desquels est principalement desservie la région de Dakar. La conduite de transfert Tassette – nouveaux réservoirs de Thiès (en fonte ductile DN600mm) est dimensionnée pour faire du transfert. Dans le même temps, la capacité de stockage des réservoirs de Thiès sera augmentée de 20.000m3 grâce aux deux cuves de 10.000m3 chacune projetées à Thiès Sud.


    Parallèlement, il y a eu des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de Petite Côte à travers la réalisation et l’équipement de quatre forages à Nguékhokh (02), Mbour (01) et Somone (01). Il y a également la réalisation de trois châteaux d’eau à Nguékhokh (1.100m3), Pointe Sarène (1.500m3) et Mbodiène (2.000m3) et d’incorporation puis de remise à niveau du réseau hydraulique de Nguékhokh. Il y est également prévu le renforcement des réseaux de Pointe Sarène et Mbodiène à partir de Mbour par l’installation d’une conduite en fonte ductile DN700mm.


    Le programme de ces travaux est complété par un volet social constitué de la réalisation de 20.000 branchements sociaux et 160 kilomètres d’extensions de réseau. Ce volet est initié dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et principalement pour aider les populations vraiment démunies à avoir accès à l’eau potable.


    Le Gouvernement du Sénégal a instruit la SONES de trouver des moyens durables pour anticiper la mobilisation de ressources en eau suffisantes capables d’absorber cette dynamique progressive de la demande en eau pour tous les usages. Aussi l’IDA a-t-il accepté de mobiliser un financement additionnel qui sera intégré au PEAMU pour prendre en charge les travaux de mise en place d’un système hydraulique stratégique qui va jouer un rôle de tampon/régulateur en permettant la connexion directe avec les systèmes de conduites du Lac de Guiers qui permettent d’alimenter la ville de Dakar et qui seront renforcés par les nouveaux apports en eau ainsi que l’accroissement significatif des capacités de transit de la production à travers la réalisation de la troisième usine de traitement de Keur Momar Sarr financée conjointement par l’AFD, la BEI, la BID et la BAD.


    Les travaux du volet additionnel de la composante Hydraulique urbaine du PEAMU consistent en la pose de canalisations en fonte de diamètres allant de 1.000 mm à 1.200 mm pour relier l’ALG3 au niveau de l’AIBD au château d’eau de Mbour ; la réalisation de conduites de liaison avec la pose de canalisations en fonte ductile de diamètres 500 mm sur une distance de 23 kilomètres pour atteindre les villes de Saly, de la Somone et de Joal.

    Phases d'Urgence et PSDAK

    PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE DAKAR (PSDAK) ET AUTRES PROGRAMMES D’URGENCE

    Après le PEPAM, différents programmes d’urgence ont été mis en œuvre pour l’agglomération dakaroise. Les productions complémentaires mobilisées consacrent la phase intermédiaire entre la relance des investissements et la mise en services des infrastructures structurantes, KMS3 et Dessalement.

    En attendant les infrastructures de nouvelle génération…

    L’approvisionnement en eau des populations de la région de Dakar est un défi permanent. A cet effet, depuis 2012, les différents programmes d’urgence ont permis de réaliser une soixantaine de forages pour une production supplémentaire de plus de 100 000 m3 par jour. En dépit de cette augmentation considérable de la production un déficit subsiste.

    En 2017 le Programme de Renforcement de l’alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK) est mis en œuvre.

    Les travaux portent à la fois sur la production et sur la distribution :

    • La réalisation de 11 forages sur l’axe Bayakh-Diender-Thieudème pour une production globale de 30 000 m3 par jour
    • L’équipement de 6 autres forages déjà réalisés sur l’axe abritant les conduites du Lac de Guiers
    • La vétusté et l’insuffisance des réseaux de distribution ;
    • La déconnexion des plus gros maraîchers sur l’axe de Pout grâce au prolongement de la conduite de Beer Thialane pour un gain de 20 000 m3 par jour.

    Au plan du renforcement de la distribution, le PSDAK devra assurer :

    • Une meilleure alimentation de certains quartiers à topographie élevée (Montagne Rouge, Gentaba et Fadia) par l’installation de surpresseurs
    • L’acquisition d’une unité mobile de déferrisation pour les Parcelles Assainies
    • Le renforcement du réseau des Parcelles Assainies
    • L’installation de 63 ventouses pour les opérations de purges

    De 2012 à 2020, 68 des120 forages ont été destinés à la capitale pour une production complémentaire globale de 201.135 m3/jour, soit l’équivalent de la capacité de production totale. En 2021 et par rapport à 2011, ces volumes d’eau complémentaires créent une augmentation de la production de 62% sans KMS3 et 76,2% avec KMS3.

    Des forages dits de Dakar ont été réalisés dans le cadre des différents programmes d’urgence (2014-2016) dans les localités suivantes : Nord Foire, Ouest-Foire, Camp Leclerc, CICES, Grand Yoff, Yeungoulène, Touabb Dialao. En 2017-2019, le Programme de Renforcement de l’Alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK) a permis de réaliser deux centres de production dans les Niayes, précisément à Bayakh (5 forages et deux stations) et Thieudème (6 forages et une station). Ce système de transfert d’eau potable est consolidé par la production du nouveau centre de Tassette (40 kilomètres au Sud de Thiès) vers Dakar (10 forages). En 2020, le Programme Pointe a permis d’améliorer la qualité de l’eau distribuée grâce à l’unité mobile du Lycée moderne de Dakar pour l’alimentation en eau des Parcelles Assainies, les extensions de réseau, de mettre des surpresseurs dans les zones situées en hauteur, etc.

    Amelioration de la Qualite

    OUVRAGES POUR AMELIORER LA QUALITE DE L’EAU DANS LA BANLIEUE DAKAROISE ET LE BASSIN ARACHIDIER :

    après la production, l’eau potable « construit » sa révolution culturelle
    C’est une révolution culturelle qui s’annonce à Dakar (particulièrement dans sa banlieue) et surtout dans le Bassin arachidier (Fatick, Kaolack et Koungheul). La grande mutation permet de traiter le chlorure de sodium qui donne un goût salé à l’eau. Parfois, les populations se rabattent sur l’eau des puits, avec les risques de maladies hydriques.

    DAKAR ET KOUNGHEUL : Pour une eau incolore et inodore

    DAKAR ET SA BANLIEUE :

    L’eau des forages de Pout-Kirène et Sébikotane a une forte teneur en fer, en hydrogène sulfuré (H2S) et en manganèse. Même si la teneur en fer reste dans les proportions retenues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Etat construit une station de déferrisation d’une capacité de 40.000m3/jour sur le site du Point K (Sébikotane). Le traitement va éliminer le H2S et réguler la teneur en fer et manganèse. Cette usine a un impact social dans la banlieue dakaroise. La mise en service est effective avec une montée en régime progressive.

    Une unité mobile de traitement de l’eau ferrugineuse du forage du Lycée Moderne de Dakar (LYMODAK) a été installée sur ledit site pour une production de 2.500 m3/jour. Du coup, les conditions d’alimentation en eau potables d’une partie des Parcelles Assainies se sont améliorées.

    KOUNGHEUL -

    Pour faire face aux nouveaux besoins nés de l’extension de la commune, la SONES a procédé aux travaux suivants :

    • Construction d’un forage de secours d’une capacité de 3600 m3/jour ;
    • Pose d’un groupe électrogène de 150 KVA;
    • Réalisation d’un château d’eau de 400 m3, faisant passer la capacité de stockage de 100 m3 à 500 m3, soit une augmentation de 400%.

    Restait le problème de la qualité. La réalisation d’une station de déferrisation d’une capacité de 3.300 m3/jour.

    FATICK -

    La ville qui s’agrandit et la demande en eau potable évolue naturellement. Tel est le défi auquel l’Etat du Sénégal a tenu à apporter des réponses à travers le PEPAM :

    • Réalisation et équipement d’un troisième forage de 4800m3/jour;
    • Réalisation d’un château d’eau de 500 m3 faisant passer la capacité de stockage de 150 m3 à 650 m3, soit une augmentation de plus de 400% ;
    • Pose d’un groupe électrogène pour assurer une autonomie en cas de délestage;
    • Renforcement et extension de réseau dans les nouveaux quartiers, avec un accent sur la prise en charge des couches défavorisées.

    La question de la production réglée, la SONES s’attèle a réalisé une usine pour améliorer la qualité de l’eau en modérant le taux des fluorures et en éliminant le goût salé de l’eau.

    MBACKE - FOUNDIOUGNE – THIADIAYE - TOUBAB DIALAO/YENNE : Le transfert d’eau draine du bonheur
    MBACKE -

    Comme solution à la problématique des eaux saumâtres, un système de transfert d’eau à partir du captant Sadio est en cours de réalisation : 4 forages de 3300 m3/jour chacun, une station de pompage de 13.200 m3/jour extensible à 39.600m3/jour, un réservoir de 2000 m3, une canalisation de transfert entre le champ captant de Sadio et la ville de Mbacké pour 50 kilomètres, un château d'eau de 2000 m3 et des réseaux structurants de distribution.

    FOUNDIOUGNE -

    Caractéristiques : l’eau produite est saumâtre à cause d’une intrusion saline constatée au niveau de la nappe. Première solution : renforcement de l’approvisionnement des populations par un forage situé à Mbame. Solutions durables : construction d'une station de traitement d'eau saumâtre ; amélioration de la qualité par transfert d'eau à partir du champ captant de Ndiayène Moussa.

    THIADIAYE -

    Une baisse de production du forage en dépit de l’apport du système Notto-Ndiosmone-Palmarin, combinée à la capacité insuffisante de l’usine de traitement du fluor, a motivé la solution du transfert d'eau à partir de forage de Kibik (situé à environ 25 kilomètres de Thiadiaye).

    TOUBAB DIALAO-YENE -

    Caractéristiques : des zones périphériques et situées en hauteur alimentées à partir du réseau de distribution de Bargny déficitaire. Solution : un renforcement de la production par un nouveau forage d’une capacité de production de 4400 m3/jour situé à Kéniabour avec une conduite de transfert jusqu'au réservoir de Popenguine ; la construction d'une station de pompage à Ndayane pour Toubab Dialao/Yenne (2860 m3/jour). Réalisation de 10 kilomètres d'extension de réseau.

    BAMBEY -

    La question de la production et de la qualité de l’eau est réglée à Bambey grâce à un nouveau forage assez productif. Sa production s’ajoute à celle d’autres forages pour renforcer l’alimentation en eau des populations en quantité et en qualité. Un château d’eau de 250 m3 et une station de pompage de 1320 m3/jour sont en train d’être finalisés.

    KAOLACK -

    Après le renforcement de la production et du stockage, la réalisation de deux stations de traitement des fluorures et des chlorures est envisagée pour une capacité totale d’environ 20.000 m3/jour. En attendant, l’exploitation des eau souterraines est consolidée. Au mois d’octobre 2021, deux forages ont été mis en service pour renforcer l’alimentation en eau potable de la ville.

    KOLDA -

    Dans cette ville, il est prévu la réhabilitation de l’ancienne l’usine de traitement des eaux ferrugineuses d’une capacité de 2 600 m3/jour et la construction d’une nouvelle station d’une capacité de 12.000 m3/jour.

    Zones Deficitaires

    KEDOUGOU

    Du stress hydrique à la révolution sociale

    Problématique :

    dans cette ville, la nappe baisse à son tour en saison sèche lorsque baisse le niveau du fleuve Gambie.

    Réponse technique :

    Le transfert d’eau depuis Itato, à une dizaine de kilomètres.
    Composantes d’une infrastructure hydraulique :
    • une station de pompage sur le fleuve Gambie ;
    • une conduite de transfert sur 12,9 kilomètres ;
    • une piste qui désenclave les villages environnants ;
    • une ligne électrique sur 15 kilomètres ;
    • une station de traitement d’eau à Kédougou de 2000 m3/jour ;
    • un château d’eau de 500 m3 et un réservoir au sol de 600 m3 ;
    • une station de traitement d’eau à Kédougou de 2000 m3/jour ;
    • un bassin d’eau brute de 50.000 m3.
    SAINT-LOUIS -

    Après le renforcement de la production et du stockage en 2017, d’autres ouvrages destinés à mobiliser de nouveaux volumes d’eau potable sont en train d’être réalisés : une station de traitement d’eau de 12.000 m3/jour à Khor, un château d’eau de capacité 3 200 m3 à Sanar, une conduite de distribution principale sur une dizaine de kilomètres, l’extension du réseau de distribution par la réalisation de 15 kilomètres de densification de la distribution, 2000 branchements sociaux permettant l’accès à l’eau à 20.000 personnes.

    DAGANA -

    Dans cette ville, la station d’une capacité de 1560 m3/jour, réalisée en 1999, n’arrive plus à couvrir les besoins en période de chaleur. L’Etat, à travers la SONES, a lancé la procédure de mise en place d’une unité de traitement compacte de l’eau du fleuve d’une capacité de production de 2.200 m3/jour.

    KAOLACK -

    Après le renforcement de la production et du stockage, la réalisation de deux stations de traitement des fluorures et des chlorures est envisagée pour une capacité totale d’environ 20.000 m3/jour. En attendant, l’exploitation des eau souterraines est consolidée. Au mois d’octobre 2021, deux forages ont été mis en service pour renforcer l’alimentation en eau potable de la ville.

    KOLDA -

    Dans cette ville, il est prévu la réhabilitation de l’ancienne l’usine de traitement des eaux ferrugineuses d’une capacité de 2 600 m3/jour et la construction d’une nouvelle station d’une capacité de 12.000 m3/jour.

    EN VUE -

    Construction de deux stations de traitement : une de 14.000 m3/jour à Richard Toll et une autre de 2.000 m3/jour à Podor.

    ACCES EQUITABLE A L’EAU POTABLE

    La fin du forage unique au Sénégal

    Dans les villes « mono-forages », l’accès à l’eau potable est suspendu au fonctionnement du seul forage. En 2015, le Programme spécial de réalisation de forages de secours est mis en œuvre par la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) pour le compte de l’Etat.
    NDIOUM :

    Ndioum a connu des dysfonctionnements liés à une panne de l’unique forage. La SONES va terminer le nouveau forage très prochainement. La société de patrimoine va ensuite construire un nouveau forage à la place du forage désormais hors d’usage. En outre, la SONES confie à la SDE les travaux de réalisation d’une conduite en urgence pour raccorder le château d’eau de Ndioum au forage de Gamadji Sarré sur 5 kilomètres.

    KAFFRINE :

    Pour la capitale du Ndoucoumane, la SONES a réceptionné, le 13 juillet 2016, le forage F3 d’une capacité de 265 m3/heure, soit près de 6000 m3/jour.

    LINGUERE ET FOUNDIOUGNE :

    Ces deux villes sont les premiers chefs-lieux de département dotés d’un deuxième forage en 2016.

    OUSSOUYE :

    Cette ville est devenue monoforage à la panne d’un des deux ouvrages de production installés dans son périmètre. Un nouveau forage a été réalisé pour pallier cette précarité.

    AUTRES TRAVAUX :

    EN PLUS DE NDIOUM, IL Y A KHOMBOLE, DIAKHAO, THIADIAYE, GUINGUINEO, KELLE ET GOSSAS (7 centres).

    Ce programme comporte une seconde phase destinée aux villes comptant au moins 2 forages, mais présentant un risque de stress hydrique assez élevé.
    SEDHIOU -

    La ville de Sédhiou comptait deux forages. Elle est devenue monoforage lorsque l’un des ouvrages est tombé en panne. L’Etat du Sénégal, à travers la SONES, a tenu à apporter des réponses à court terme : la réhabilitation et l’équipement du deuxième forage, l’autonomie en énergie, le renforcement et l’extension de réseau.

    GANDIOL -

    Grâce au nouveau système de Ndiock Sall, une centaine de villages du département de Saint-Louis (dans le Gandiol) sont correctement alimentés en eau potable.

    QSE

    La SONES, société publique de référence en matière d’hydraulique urbaine et périurbaine se veut exigeante et performante. Cela s’est traduit par la mise en place d’une démarche qualité sanctionnée par la certification à la norme ISO 9001 V 2008 depuis le 30 décembre 2010.
    Aujourd’hui, le souci d’assurer la pérennité financière de notre entreprise, d’optimiser l’utilisation des ressources, de garantir en permanence la santé / sécurité de notre personnel et la protection de l’environnement tout en respectant les exigences de nos clients mais également les exigences légales et réglementaires, justifie notre volonté de faire évoluer le Système de Management de la Qualité de la SONES vers un Système de Management Intégré QSE (Qualité-Sécurité-Environnement).

    QU’EST-CE QUE LE SYSTEME DE MANAGEMENT INTEGRE (QSE) ?

    Aujourd’hui dans un contexte de mondialisation des marchés et face à un rythme des changements accélérées les entreprises performantes tout en cherchant à fournir à leur clients des produits ou services conformes à leurs exigences, visent également à leur garantir une éthique environnementale et sociale. Elles sont amenées à prendre des risques certes mais pas en matière d’environnement, de santé et sécurité du personnel car le prix à payer serait trop élevé et l’image de l’entreprise trop fragile. Le QSE est une vue moderne du management de l’entreprise, une façon forte et formelle de placer le client, le personnel et l’environnement au cœur des préoccupations quotidiennes des managers. C’est aussi et surtout une manière structurée de manager des risques et de s’engager de manière irréversible dans une logique d’amélioration continue.
    La mise en œuvre d’un système QSE garantit la prise en compte de la dimension environnementale et sociale dans la recherche de satisfaction client : il faut satisfaire le règlement, en respectant l’environnement et dans un souci permanent de santé et sécurité des personnes au travail.

    QUELS ENJEUX POUR LES ENTREPRISES ?

    ENJEUX « QUALITE »
    • Conserver ses clients ;
    • Créer des avantages concurrentiels ;
    • Etre plus compétitif ;
    • Faire des « économies ».
    ENJEUX « ENVIRONNEMENT »
    • Rassurer ;
    • Un engagement « citoyen » ;
    • Eviter les sanctions pénales et administratives ;
    • Prévenir les risques de pertes liées aux accidents ;
    • Faire des économies, économiser des ressources.
    ENJEUX « SANTE/SECURITE »
    • Eviter les sanctions pénales et administratives ;
    • Rassurer ;
    • Prévenir les conséquences liées aux accidents (image financiers) ;
    • Fidéliser son personnel.

    SANTE AU TRAVAIL

    Les démarches de management et de sécurité au travail visent à améliorer la performance sociale et économique des entreprises grâce à une meilleure maîtrise des risques professionnels et une culture de prévention.

      I - ANALYSE CONTEXTUELLE ET EVALUATION DES PREMIERES MESURES DE RIPOSTE A LA PANDEMIE
      A - POUVOIRS PUBLICS ET PERSONNEL SOIGNANT FACE AU DEFI DE CIRCONSCRIRE LE CORONAVIRUS
        La lutte contre le coronavirus est un défi lancé à nos gouvernants sans qu’ils aient vu venir cette pandémie au moment de planifier l’exercice budgétaire en cours. Malgré cette incursion du virus dans le quotidien de la République, diverses décisions ont été prises dans le sens de mobiliser les moyens techniques, financiers et humains. En sus, il y a aussi une batterie de mesures d’accompagnement pour assoir pour créer les conditions adéquates à une riposte efficace : fermeture des frontières, Etat d’urgence, couvre-feu, limitations des déplacements entre régions, aide alimentaire aux nécessiteux, réquisition d’hôtels pour la mise en quarantaine des cas suspects, augmentation du nombre de lits, dépistages et soins gratuits etc. Le personnel soignant est en première ligne de cette riposte. Il a passé toutes les étapes avec un égal engagement : traitement symptomatique, introduction de l’hydrochloroquine, gestion des cas contacts qui ont en grossissant, etc.

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    Textes reglementaires



    Consulter les Textes Législatifs | Réglementaires & Conventionnels


    CERTIFICATION ISO 9001: 2015

    ESPACE DOCUMENTS SONES

  • Travaux Conduites et de Construction Station Pompage TOUBAB DIALAO Ref : N_T_DTX_044OMD
  • Avis d'attribution Provisoire de Marche : Appel Offres National N_T_DTX_050OMD
  • Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) : Appel Offres National N_T_DTX_070OMD
  • GMP 2 et GMP 5 de la Station de Pompe de NGNITH : AAO No : T_DTX_051OMD
  • Avis Appel Offres (AAO) : DE LA STATION DE TRAITEMENT DE NGNITHOMD
  • AVIS ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE : KMS3OMD
  • LE MOT DU DIRECTEUR GENERAL

    Monsieur Abdoul NIANG Directeur Général de la SONES

    Eau potable : une nouvelle éthique du bien-être

    Positionner l’eau potable au cœur de nos politiques publiques, c’est repositionner la vie sur le terreau fertile qu’elle ne doit jamais déserter. Au contraire, la vie devrait toujours fleurir, verdir sous le liquide précieux qui coule. C’est un enjeu mondial. C’est donc un défi national. Le jeu en vaut la chandelle. C’est une oeuvre vitale. Le sens des responsabilités institutionnelles, politiques, économiques et sociales chez les nouvelles autorités sénégalaises nous engage dans la gouvernance de l’Eau en zone urbaine et péri-urbaine. C’est le contenu que je donne à ma nomination au poste de Directeur général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) par Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, président de la République par le décret N° 2024-921 du 02 mai 2024. Je lui exprime ma gratitude pour cette confiance placée en ma modeste personne. J’adresse également des remerciements au Premier ministre, Monsieur Ousmane SONKO et au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE.

      Le Projet, nouveau référentiel de gouvernance institutionnelle, politique, économique, sociale et environnementale est le cadrage de ma feuille de route. La déclinaison de cette vision, en matière d’eau potable, est déterminée par la capacité de la SONES à établir une passerelle de performances entre les orientations stratégiques de l’État et les aspirations profondes des citoyens sénégalais au plus tôt à l’horizon 2050. De cette relation vertueuse et fructueuse dont devrait essentiellement tirer profit l’usager du service d’eau potable, devront naître un accès inclusif et équitable en éliminant les disparités liées au pouvoir d’achat ou à la zone d’habitation, un dialogue suivi avec les communautés pour une plus grande appropriation des politiques hydrauliques, la formulation et la mise en œuvre de solutions durables et l’application du meilleur prix pour la meilleure qualité de service.
    UNE PLUS GRANDE ECHELLE DE SOLUTIONS

    Telles sont les lignes de force de la nouvelle gouvernance de l’eau potable. Ces balises préfigurent des infrastructures hydrauliques à une plus grande échelle, notamment les grands transferts d’eau multi-usages (usage humain et usage agricole), la compression des délais de réalisation des ouvrages, les projets intégrés urbain-rural, l’harmonisation des prix entre les zones desservies par souci d’équité, le suivi de la bonne exécution des contrats de délégation de service public, la rationalisation des ressources budgétaires, etc. Cette boussole de l’action gouvernementale a été rappelée par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane DIEYE, à son entrée en service le 12 avril 2024.

    Il a mis l’accent sur l’éthique de gouvernance et l’impact social des réalisations. La tutelle s’inspire du triptyque Jub-Jubbal-Jubbanti que j’ai réinterprétée, à mon installation le 23 mai 2024, à travers la formule : « un service public véritablement au service du public », porté par une certaine Éthique de l’Action et une Éthique de l’Impact social, notamment le culte du travail, la discipline et l’amour de la patrie ».

    C’est donc une certaine éthique du bien-être à cultiver au-delà du béton, de la fonte, de l’acier, du ciment, des machines et des réseaux. La matière ou la technique se met au service d’une nouvelle conscience du devoir de servir pour nous et du droit à l’eau pour nos clients externes que sont les consommateurs, les autorités administratives, les élus (maires, conseillers départementaux, députés, conseillers, etc.), les partenaires techniques et financiers, la recherche, l’université, la Presse, la Société civile, les organisations professionnelles, les organisations de jeunes ou de femmes, les leaders locaux, entre autres.

    Mon propos se fonde sur la nécessaire mise en cohérence des orientations stratégiques des autorités avec les besoins précis des populations dans la promotion des meilleures pratiques techniques, économiques, sociales et environnementales. Je m’inscris dans la construction d’un développement durable inclusif. Ce bien-être portera l’empreinte bienfaisante de la participation des bénéficiaires ainsi que de l’adaptation des solutions techniques et des efforts financiers aux attentes des usagers. L’interaction avec les usagers du service public de l’eau potable requiert, pour ce faire, une relation d’information et de communication soutenue. La sensibilisation, notamment l’éducation à l’utilisation rationnelle de l’eau potable, y occupera une place prépondérante. Le feed-back est une garantie de capitalisation des bonnes pratiques et de correction des impairs.

    DÉMOCRATISER LE SERVICE D’EAU POTABLE

    L’inclusion sociale a son pendant : l’inclusion technique. Il n’y a pas de large appropriation de nos projets par les usagers sans une appropriation par les clients internes que sont les collaborateurs. D’abord, les combats techniques se gagnent sur le terrain social, dans la mobilisation la plus résolue pour donner corps à la vision. Cette énergie collective est le carburant de nos accomplissements. Ensuite, une synergie est à construire et à renforcer au niveau sectoriel avec la Direction de l’Hydraulique, la Direction de la Gestion Prévisionnelle des Ressources en Eau (DGPRE), la SEN’EAU, l’OFOR, l’ONAS, la Direction de l’Assainissement, la Cellule de Planification, de Coordination et de Suivi des Programmes (CPCSP), etc. Cette dynamique permettra de co-construire les meilleures approches pour le meilleur impact social, dans la sauvegarde des règles de la bonne gouvernance.

      Les défis sont nombreux, pour tous les consommateurs installés sur l’ensemble du périmètre de 67 centres. Je fais toujours mienne la posture du soldat dans la grande devise du Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis que j’ai fréquenté : « Savoir pour mieux servir ». Servir la nation, c’est démocratiser le service d’eau potable pour tous nos concitoyens grâce aux accès subventionnés ou non. La demande progresse inexorablement en raison de l’évolution du mode d’habitat vers les constructions en hauteur, des nouveaux aménagements urbains, de l’explosion démographique et des habitudes de consommation tournées vers un plus grand confort pouvant déraper vers le gaspillage. En plus, l’espace public, plus ouvert, crée des attentes ; celles-ci étant accentuées par une plus grande exigence citoyenne qui enjambe les frontières de l’urbain et du rural et le pouvoir d’achat. L’eau étant un vecteur d’équité et de bien-être, il nous revient d’apporter une plus grande valeur ajoutée au secteur, en conciliant la rationalité économique et l’efficacité sociale, dans la plus grande transparence.

    Voilà le carnet de navigation pour le navire SONES dont je suis le capitaine mais qui a besoin de tous les membres de l’équipage. Cet engagement est un trésor humain et technique fondamental dans un contexte d’un nouvel ordre moral, républicain et technique à construire ensemble. Au travail, au service des Sénégalaises et des Sénégalais !

    LU POUR VOUS

  • Avis 3
  • Avis 4
  • Auditeurs des Processus

    Pilotes de processus

    M. Modou THIAM / RQSE : Processus Management Qualité (P.M.Q)
    M. Khalifa FAYE / CCG : Processus Contrôle Général (P.C.G)
    M. El Hadj Ada NDAO / DTX : Processus Gestion de Projet (P.G.P)
    Mme. Fatou NDIAYE / DPE : Processus Planification (P.P.L)
    M.Birame Maguette LEYE / DCE : Processus Contrôle du Fermier (P.C.F)
    M. Abdourahmane NDIAYE / DFC : Processus Gestion Financiére (P.G.F)
    M. Médoune DIAGNE / DCH : Processus Gestion des Ressources Humains (P.G.R.H)
    M. Ibra DIAGNE / DPMG : Processus Gestion des Infrastructures Achats et Approvisionnement (P.G.I.A.A)

    Abdoul NIANG, nouveau Président du Comité National AAEA du Sénégal!

    OMD

    Pilote des Processus

    Pilotes de processus

    M. Modou THIAM / RQSE : Processus Management Qualité (P.M.Q)
    M. Khalifa FAYE / CCG : Processus Contrôle Général (P.C.G)
    M. El Hadj Ada NDAO / DTX : Processus Gestion de Projet (P.G.P)
    Mme. Fatou NDIAYE / DPE : Processus Planification (P.P.L)
    M.Birame Maguette LEYE / DCE : Processus Contrôle du Fermier (P.C.F)
    M. Abdourahmane NDIAYE / DFC : Processus Gestion Financiére (P.G.F)
    M. Médoune DIAGNE / DCH : Processus Gestion des Ressources Humains (P.G.R.H)
    M. Ibra DIAGNE / DPMG : Processus Gestion des Infrastructures Achats et Approvisionnement (P.G.I.A.A)

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    Troisieme Usine de Keur Momar (KMS 3)

    KMS 3 : L’ouvrage de la sécurisation en 2021

    Lorsque la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr sera fonctionnelle, l’eau coulera des robinets 24 heures/24 et les déficits déserteront les ménages, entreprises et bornes-fontaines. KMS 3 aura donc injecté 200.000 mètres cubes par jour dans le réseau. Voilà l’objectif que se fixe la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) à l’horizon 2019-2030.

    En 2020, cet impact positif touchera 500.000 personnes et 2.000.000 en 2025. 610.000 personnes supplémentaires seront connectées au réseau.

    Les nappes souterraines seront, à partir de 2019, préservées d’une surexploitation. Un souffle de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar se répandra sur Dakar qui, à elle seule, consomme 70% de la production d’eau du périmètre affermé. Pourtant, depuis le début de la réforme en 1995, elle a bénéficié d’importants investissements notamment :

    • le Projet Sectoriel Eau (PSE, 1998 - 2000) d’un montant de 115 MDS permettant de mobiliser 60.000 m3/j supplémentaire à Dakar grâce à la rénovation de l’usine de traitement de Ngnith et à la réalisation de 11 nouveaux forages ;
    • le Projet Eau à Long Terme (PLT, 2004 - 2008) d’un montant de 85 MDS permettant l’accroissement de la production de 130.000 m3/j grâce à la construction de l’usine de traitement de Keur Momar Sarr.

    Malgré ces réalisations, plusieurs défis restent à relever. La crise de l’eau en 2013 a été édifiante à plus d’un titre.

    Pour anticiper, des solutions ponctuelles ont été préconisées : le Programme d’urgence. Celui-ci corrige, pendant les périodes de pointe (forte chaleur, consommation importante), les vulnérabilités du système d’Alimentation en Eau potable de Dakar. En 2015, l’objectif a été de réaliser des forages pour résorber le déficit de 60.000 mètres cube.

    Il y a également, dans le cadre d’un programme complémentaire d’urgence AEP de Dakar, la réalisation de sept forages à Tassette pour une production supplémentaire de 20.000 mètres cube par jour et la réalisation d’une conduite de transfert vers de nouvelles réserves à réaliser sur collines de Thiès. Cette diversification s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissements sur financement de la Banque mondiale dans le cadre de son nouveau programme dénommé PEAMU (Programme Eau et Assainissement en milieu urbain) qui comprend également :

    • La réalisation et l’équipement de sept nouveaux forages à Tassette pour une production de 20.000 m3 par jour.

    La troisième usine de Keur Momar Sarr, sur le Lac de Guiers, aura une production supplémentaire de 100.000 mètres cube par jour en première phase et 200.000 mètres cube par jour en deuxième phase à destination de Dakar.

    En outre, seront réalisés 85 000 branchements sociaux pour les plus démunis.

    Les deux stations de Ngnith et Keur Momar Sarr, également situées dans le périmètre du Lac Guiers, ont une capacité cumulée de 185.000 mètres cube par jour pour des besoins de près de 395.000 mètres cube par jour.

    Installées sur le littoral, des stations de traitement et de pompage d’eau de surface et d’eau souterraine complètent le dispositif pour une production de 350.000 mètres cube par jour.

    Les intentions fermes de financements, pour près de 250 milliards CFA, ont été reçues auprès de nos partenaires techniques et financiers, notamment l’AFD, la BEI, la BID, la Banque mondiale et la BAD.

    NOTRE AGENDA : Les Agendas de la SONES

    KMS 3 :L’ouvrage de la sécurisation en 2020

    Lorsque la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr sera fonctionnelle, l’eau coulera des robinets 24 heures/24 et les déficits déserteront les ménages, entreprises et bornes-fontaines. KMS 3 aura donc injecté 200.000 mètres cubes par jour dans le réseau. Voilà l’objectif que se fixe la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) à l’horizon 2019-2030.

    En 2020, cet impact positif touchera 500.000 personnes et 2.000.000 en 2025. 610.000 personnes supplémentaires seront connectées au réseau. Les nappes souterraines seront, à partir de 2019, préservées d’une surexploitation. Un souffle de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar se répandra sur Dakar qui, à elle seule, consomme 70% de la production d’eau du périmètre affermé. Pourtant, depuis le début de la réforme en 1995, elle a bénéficié d’importants investissements notamment :

    • le Projet Sectoriel Eau (PSE, 1998 - 2000) d’un montant de 115 MDS permettant de mobiliser 60.000 m3/j supplémentaire à Dakar grâce à la rénovation de l’usine de traitement de Ngnith et à la réalisation de 11 nouveaux forages ;
    • le Projet Eau à Long Terme (PLT, 2004 - 2008) d’un montant de 85 MDS permettant l’accroissement de la production de 130.000 m3/j grâce à la construction de l’usine de traitement de Keur Momar Sarr.

    Malgré ces réalisations, plusieurs défis restent à relever. La crise de l’eau en 2013 a été édifiante à plus d’un titre. Pour anticiper, des solutions ponctuelles ont été préconisées : le Programme d’urgence. Celui-ci corrige, pendant les périodes de pointe (forte chaleur, consommation importante), les vulnérabilités du système d’Alimentation en Eau potable de Dakar. En 2015, l’objectif a été de réaliser des forages pour résorber le déficit de 60.000 mètres cube. Il y a également, dans le cadre d’un programme complémentaire d’urgence AEP de Dakar, la réalisation de sept forages à Tassette pour une production supplémentaire de 20.000 mètres cube par jour et la réalisation d’une conduite de transfert vers de nouvelles réserves à réaliser sur collines de Thiès. Cette diversification s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissements sur financement de la Banque mondiale dans le cadre de son nouveau programme dénommé PEAMU (Programme Eau et Assainissement en milieu urbain) qui comprend également :

    • La réalisation et l’équipement de sept nouveaux forages à Tassette pour une production de 20.000 m3 par jour.

    La troisième usine de Keur Momar Sarr, sur le Lac de Guiers, aura une production supplémentaire de 100.000 mètres cube par jour en première phase et 200.000 mètres cube par jour en deuxième phase à destination de Dakar. En outre, seront réalisés 85 000 branchements sociaux pour les plus démunis.
    Les deux stations de Ngnith et Keur Momar Sarr, également situées dans le périmètre du Lac Guiers, ont une capacité cumulée de 185.000 mètres cube par jour pour des besoins de près de 395.000 mètres cube par jour. Installées sur le littoral, des stations de traitement et de pompage d’eau de surface et d’eau souterraine complètent le dispositif pour une production de 350.000 mètres cube par jour.
    Les intentions fermes de financements, pour près de 250 milliards CFA, ont été reçues auprès de nos partenaires techniques et financiers, notamment l’AFD, la BEI, la BID, la Banque mondiale et la BAD.

    NOS EVENEMENTS : L'ouvrage de la securisation en 2020

    KMS 3 :L’ouvrage de la sécurisation en 2020

    Lorsque la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr sera fonctionnelle, l’eau coulera des robinets 24 heures/24 et les déficits déserteront les ménages, entreprises et bornes-fontaines. KMS 3 aura donc injecté 200.000 mètres cubes par jour dans le réseau. Voilà l’objectif que se fixe la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) à l’horizon 2019-2030.

    En 2020, cet impact positif touchera 500.000 personnes et 2.000.000 en 2025. 610.000 personnes supplémentaires seront connectées au réseau. Les nappes souterraines seront, à partir de 2019, préservées d’une surexploitation. Un souffle de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar se répandra sur Dakar qui, à elle seule, consomme 70% de la production d’eau du périmètre affermé. Pourtant, depuis le début de la réforme en 1995, elle a bénéficié d’importants investissements notamment :

    • le Projet Sectoriel Eau (PSE, 1998 - 2000) d’un montant de 115 MDS permettant de mobiliser 60.000 m3/j supplémentaire à Dakar grâce à la rénovation de l’usine de traitement de Ngnith et à la réalisation de 11 nouveaux forages ;
    • le Projet Eau à Long Terme (PLT, 2004 - 2008) d’un montant de 85 MDS permettant l’accroissement de la production de 130.000 m3/j grâce à la construction de l’usine de traitement de Keur Momar Sarr.

    Malgré ces réalisations, plusieurs défis restent à relever. La crise de l’eau en 2013 a été édifiante à plus d’un titre. Pour anticiper, des solutions ponctuelles ont été préconisées : le Programme d’urgence. Celui-ci corrige, pendant les périodes de pointe (forte chaleur, consommation importante), les vulnérabilités du système d’Alimentation en Eau potable de Dakar. En 2015, l’objectif a été de réaliser des forages pour résorber le déficit de 60.000 mètres cube. Il y a également, dans le cadre d’un programme complémentaire d’urgence AEP de Dakar, la réalisation de sept forages à Tassette pour une production supplémentaire de 20.000 mètres cube par jour et la réalisation d’une conduite de transfert vers de nouvelles réserves à réaliser sur collines de Thiès. Cette diversification s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissements sur financement de la Banque mondiale dans le cadre de son nouveau programme dénommé PEAMU (Programme Eau et Assainissement en milieu urbain) qui comprend également :

    • La réalisation et l’équipement de sept nouveaux forages à Tassette pour une production de 20.000 m3 par jour.

    La troisième usine de Keur Momar Sarr, sur le Lac de Guiers, aura une production supplémentaire de 100.000 mètres cube par jour en première phase et 200.000 mètres cube par jour en deuxième phase à destination de Dakar. En outre, seront réalisés 85 000 branchements sociaux pour les plus démunis.
    Les deux stations de Ngnith et Keur Momar Sarr, également situées dans le périmètre du Lac Guiers, ont une capacité cumulée de 185.000 mètres cube par jour pour des besoins de près de 395.000 mètres cube par jour. Installées sur le littoral, des stations de traitement et de pompage d’eau de surface et d’eau souterraine complètent le dispositif pour une production de 350.000 mètres cube par jour.
    Les intentions fermes de financements, pour près de 250 milliards CFA, ont été reçues auprès de nos partenaires techniques et financiers, notamment l’AFD, la BEI, la BID, la Banque mondiale et la BAD.

    Deferisation ? Fatick, Kaolack et Kounghuel

    Enlever le fer et le fluor de cette eau déjà potable

      Il y a les objectifs liés à la production afin de faire face à la demande. Il y a également l’amélioration de la ressource, malgré les niveaux de potabilité certifiés par des cabinets. La SONES construira des usines de traitement du fer et du fluor dans les extensions de Dakar, à Fatick, Kaolack et Koungheul.

    Le service public de référence en matière d’Hydraulique est récompensé par la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) avant l’échéance de 2015. Les statistiques de l’année 2013 montraient que les OMD ont été atteints pour ce sous-secteur de l’Hydraulique. Le taux préférentiel d’accès à l'eau potable en milieu urbain se situe à :

    • 100% pour Dakar urbain ;
    • 88,2% pour la zone péri-urbaine et rurale de Dakar ;
    • 79,2% pour les centres urbains de l’intérieur.

    Le secteur maintient le rythme de réalisation d’ouvrages pour l’accès à l’eau en le combinant à des initiatives destinées à améliorer la qualité du produit tiré des eaux souterraines. La SONES va réaliser :

    • trois usines du traitement du fluor à Kaolack ;;
    • une usine de traitement du fluor à Fatick (le fluor donnait une coloration aux dents des natifs de ces et le fer altérait l’apparence de l’eau). Cette usine aura une capacité de 150 m3/h sur financement de la BOAD. La forte teneur en chlorures donnait une coloration ocre aux dents des ressortissants de ces localités ;
    • une usine de déferrisation à Koungheul.

    La SONES construira également une station de déferrisation dans les extensions de Dakar. Cet ouvrage aura une capacité de 40.000 mètres cube par jour. En 2017, cet ouvrage permettra d’enlever l’excès de fer, principale cause de la coloration de l’eau. Le volume de l’eau produite par les forages de Pout et de Sébikotane sera revu à la baisse. Deux forages seront construits et deux autres réhabilités.

    USINE DE DESSALMENT D'EAU DE MER


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    EAU POTABLE

    PROGRAMME EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT DU MILLENAIRE–VOLET URBAIN
    • FINANCEMENT : 41 Milliards FCFA
    • Bailleurs : AFD/BEI/UE/BOAD/SONES
    • ANNEE : 2010 -2015
    • PRODUCTION : 37 000 m3/j supplémentaire
    • 68600 Branchements sociaux
    • Taux Desserte, Dakar 100% ; Région 96%
    Réalisations :
    14 forages sur 17 terminés
    12 CE en cours de réalisation, 3 terminés sur 17 CE
    43600 BS réalisés sur 68600
    Extension de réseau en cours (644 km à réaliser)
    Renouvellement réseaux en cours

    AEP DAKAR

    Programme d’urgence AEP Dakar
    • FINANCEMENT : 2,1 Milliards FCFA
    • Bailleurs : SONES
    • ANNEE : 2012 -2014
    • PRODUCTION : 34 500 m3/j supplémentaire à Dakar
    • 10 Forages à réaliser
    • Optimiser production Ngnith
    Réalisations :
    Développement Forage F1 Guéoul terminé (2680 m3/j) ; Equipement en cours.
    Forage FLN11 terminé mais à reprendre compte tenu du faible débit
    Forage FLN11 terminé mais à reprendre compte tenu du faible débit
    Equipement Kelle 4 en cours, achèvement prévu le 12 janvier (3080 m3/j)
    Forage PK2 terminé (200 m3/h sur 100 m3/h prévu)
    Forage PN13 terminé (200 m3/h sur 190 m3/h prévu)
    Foration en cours : FLN6
    PROBLEMATIQUES DE L’AEP DE DAKAR :

    LES TEXTES FONDATEURS DE L’ACTIVITE DE LA SONES

    Contrat de concession, contrat plan, contrat d’affermage et contrat de performance


    NATURE ET STATUT JURIDIQUE :

    • La SONES est une société publique. Le capital est détenu à 99,6 % par l’Etat et à 0,4% par les Communes. La SONES intervient en zone urbaine et périurbaine. Son capital s’élève à 29.247.930. 000 F CFA.
    • La SONES est administrée par un Conseil d’Administration composé de douze membres dont un représentant du personnel et un représentant des consommateurs. La gestion quotidienne de la SONES est assurée par une direction générale qui s’appuie sur un Secrétaire Général, un Coordonnateur technique, des Conseillers, des Directeurs opérationnels, des Chefs de Cellule et des Chefs de Mission.
    LES TEXTES

    Les textes suivants régissent l’activité de la SONES :

    • ETAT - SONES : Un contrat de concession, un contrat Plan (du 26 avril 1996 au 23 avril 2006) et un contrat de performance (depuis le 23 avril 2006) lient l’Etat et la SONES ;
    • ETAT - SOCIETE PRIVEE DE GESTION : Un contrat d’affermage lie l’Etat à travers son représentant la SONES et la société d’exploitation (SDE dans le passé et maintenant SEN’EAU) ;
    • SONES - SOCIETE PRIVEE DE GESTION : Un contrat de performance lie la SONES et SEN’EAU.

    LE SCHEMA INSTITUTIONNEL

    Les investissements sont réalisés par la SONES pour le compte du Gouvernement. Elle s’engage auprès de l’Etat et des partenaires techniques et financiers. Elle rembourse. Assurant la commercialisation de l’eau produite par les ouvrages de la SONES, SEN’EAU est rémunéré sur la base du prix exploitant et reverse une redevance à la SONES.

    MISSIONS DE LA SONES

    Champ de compétence du garant du patrimoine de l’eau potable en zone urbaine

    Renforcer et gérer le patrimoine de production et de distribution d’eau potable : telle est la principale mission de la SONES. Celle-ci s’adosse à la politique sectorielle définie par l’Etat.

    I - DETERMINANTS DE L’INTERVENTION DE LA SONES

    L’intervention de la SONES s’adosse à la politique de l’Etat du Sénégal qui a en charge :

    • La définition de la politique sectorielle;
    • La gestion des ressources en eau;
    • L’élaboration du cadre législatif et réglementaire;
    • L’approbation de la politique tarifaire.
    II - RESPONSABILITES

    Dans ce nouveau cadre institutionnel, la SONES s’est vu confier les responsabilités suivantes :

    • La gestion de la totalité du patrimoine hydraulique de l’Etat en zone urbaine et périurbaine;
    • La planification des d’investissements;
    • La recherche de financements pour les investissements;
    • La maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre des travaux d’extension et de renouvellement de l’infrastructure;
    • Le contrôle de la qualité de l’exploitation du service public de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine délégué par l’Etat du Sénégal à un opérateur privée;
    • La sensibilisation du public.
    III - TYPES DE TRAVAUX REALISES

    La SONES a pour principal objectif le renforcement du patrimoine de production d’eau potable en milieu urbain et péri-urbain. Le patrimoine est constitué des ouvrages suivants, dans les 66 centres qui constituent le patrimoine affermé :

    • Des usines pour le traitement de l’eau;
    • Des stations de pompage;
    • Des forages pour capter les eaux souterraines;
    • Des châteaux d’eau et des réservoirs au sol pour le stockage;
    • Des conduites de transfert et de distribution;
    • Des branchements sociaux pour les couches défavorisées.
    Dès qu’ils sont réalisés, ces ouvrages sont confiés à la société privée d’exploitation pour leur gestion et la commercialisation de l’eau. Une redevance est reversée à la SONES. De 1996 à 2019, la société d’exploitation s’appelait SDE, avec le groupe ERANOVE comme partenaire stratégique. Depuis le 1er janvier 2020, la société d’exploitation s’appelle SEN’EAU avec SUEZ comme partenaire stratégique de l’Etat du Sénégal.

    FORAGE DE THIAROYE

    Déconnexion des forages de Thiaroye
    • FINANCEMENT : 6,5 Milliards FCFA
    • Bailleurs : UEMOA
    • ANNEE : 2013 – 2014
    • PRODUCTION : 16 000 m3/j destinés aux maraîchers
    • 6 forages à réaliser, 4 à réhabiliter
    • 1 réservoir de 3200 m3
    • 27 km de conduite d’adduction
    • Equipement forages + station de pompage de 800 m3/h
    Réalisations :
    Marché conduite d’adduction signé et OS démarrage le 08 janvier 2014.
    Marché Forages signé, immatriculation en préparation
    Marché Forages signé, immatriculation en préparation
    Reprise évaluation réservoir 3200 suite décision ARMP
    Attente ANO DCMP sur attribution « Equipement forages »

    REVU SECTORIEL 2016

    OMD
    Sénégal : évolution du taux d’accès à l’eau potable en milieu rural L’inventaire national des points d’accès à l’eau potable au premier trimestre de 2015 a été mis en œuvre sur 15.992 localités avec l’appui des dispositifs décentralisés de collecte des données composés de différents services régionaux, départements, locaux et des collectivités locales.
    Après exploitation des données, il en ressort que le taux d'accès amélioré global à l'eau potable en milieu rural s’établit en 2015 à 86,6% contre 84,1% en 2014 ; ce qui donne une progression satisfaisante de l’accès à des points d’eau modernes avec une hausse de 2,5 points.
    La performance est très satisfaisante même si elle reste un peu inférieure à la période antérieure où la progression interannuelle était de +3,5 points.
    En intégrant les statistiques sur les réalisations nouvelles d’infrastructures d’accès à l’eau enregistrées en 2015, le taux d’accès global à l’eau potable pour décembre 2015 est estimé à 87,2%.

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    Charles FALL passe le témoin à Abdoul NIANG

    OMD

    Après l'officialisation de sa nomination le 02 mai et son installation le 21 mai dernier, M. Abdoul NIANG a pris les rênes de la SONES ce jeudi 23 mai 2024, succédant ainsi à M. Charles FALL qui vient de boucler un magistère de 9 ans et 8 mois. La cérémonie de passation de service a été empreinte d'émotions, dans la sobriété. « Mon éthique du travail et ma foi en l’intérêt général ont éclairé ma longue marche contre les disparités en matière d’accès à l’eau potable. J’avais là une nouvelle page d’histoire à écrire », a souligné le Directeur général sortant pour camper le contexte de son entrée en service en 2014. A l’époque, la demande était très pressante ; ce qui l’a amené, avec ses équipes, à clôturer le PEPAM et lancer les travaux de KMS3, de l’Usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles et de bien d’autres infrastructures hydrauliques sur l’ensemble du périmètre urbain et péri-urbain. Au moment de partir, M. FALL est fier de laisser des projets et chantiers. « Au soir de ma mission à la tête de la SONES, je suis heureux de remarquer que nos ambitions vont au-delà du terme de mon magistère. Les perspectives pour le Sénégal prospère ont de quoi susciter un immense espoir. Le soleil de l’eau potable, et je suis fier de le constater, ne se couche pas ! » Il a exprimé sa gratitude à l’Etat qui lui a fait confiance, au Personnel qui l’a accompagné, aux autorités administratives, aux autorités territoriales, aux Associations de Consommateurs, à la Presse, etc. Le Directeur Général sortant a adressé ses vœux de succès à son successeur.

    M. Abdoul NIANG, de son côté, a remercié les nouvelles autorités pour la confiance placée en sa modeste personne et a affirmé son engagement à poursuivre les efforts pour améliorer l'accès à l'eau potable au Sénégal. Il a également insisté sur l'importance de l'approche inclusive, la performance et l'exemplarité pour relever les défis actuels et futurs dans le secteur conformément aux orientations stratégiques des autorités et aux besoins des populations. M. NIANG a dessiné les contours du service public de l’eau potable en zone urbaine sous son magistère pour faire de la SONES, « un levier stratégique qui doit être à l’avant-garde des défis de nature technique, environnementale et sociale du fait de l’impact anthropique qui est en train de modifier substantiellement, d’autres diront dangereusement, notre existence collective sur la terre. » Cette option est conforme au contexte dans lequel « les plus hautes autorités de la République prônent un Sénégal souverain, juste et prospère » et qui nécessite « une certaine Ethique de l’Action et une Ethique de l’Impact social : le culte du travail, la discipline et l’amour de la patrie. »

    L’utilité sociale de l’eau potable sera au cœur de ce projet hydraulique. Le Directeur Général entrant ratissera large en adoptant une démarche sectorielle. Il y invite également toutes les compétences que compte la SONES. Enfin, il a remercié le Directeur Général sortant pour toutes les responsabilités qu’il lui a confiées. Il lui a souhaité plein succès dans sa nouvelle trajectoire professionnelle.

    M. Mael THIAM, Président du Conseil d'Administration, a pour sa part salué le travail accompli par M. Charles FALL et a accueilli chaleureusement M. Abdoul NIANG. Il a réitéré le soutien du Conseil d'Administration au nouveau Directeur Général et a encouragé les collaborateurs de la SONES à maintenir leur engagement pour garantir un service de qualité aux citoyens sénégalais. La passation de service s'est conclue par une remise de cadeaux au Directeur général sortant et au Directeur général entrant.

    Faites connaissance avec Abdoul NIANG, Directeur Général de la SONES

    OMD
    C’est un enfant de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) qui revient à la maison sous les habits de Directeur Général après avoir montré ses qualités d’ingénieur expérimenté pendant plus de trente années. Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, président de la République, acte ce retour par décret N°2024-1019 du 02 mai 2024, lors de la réunion du Conseil des Ministres. Le 22 mai 2024, Abdoul NIANG signe son retour devant le Conseil d’Administration un peu plus de deux ans après son départ de la SONES. Le Président du Conseil d’Administration, Monsieur Mael THIAM, l’installe en compagnie des autres Administrateurs et en présence de son prédécesseur, Monsieur Charles FALL. Le lendemain, 23 mai, M. NIANG procède à la formalité administrative de passation de service avant de sacrifier au rituel de la cérémonie publique en compagnie de ses anciens et encore collègues, des familles et autres invités.

    RETOUR D’UN NHOMME DU SERAIL - Abdoul NIANG est un homme du sérail. Le nouveau Directeur général de la SONES est un Ingénieur hydraulicien, spécialiste en Infrastructures hydrauliques, en Partenariat Public Privé et en Régulation dans le secteur de l’eau prenant en compte l’accès des populations les plus pauvres. A sa nomination, il était en mission d’assistance technique auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Jusqu’au 31 décembre 2021, il était le Coordonnateur Technique, cumulativement avec ses fonctions de Coordonnateur de l’Unité de Gestion du Projet de Construction de la Troisième Usine d’eau potable de Keur Momar Sarr (KMS3). La Coordination Technique assurait la cohérence dans la planification, la réalisation des infrastructures hydrauliques et le contrôle du patrimoine confié au Fermier. Il chapeautait donc la Direction de la Planification et des Etudes (DPE), la Direction des Travaux (DTX) et la Direction du Patrimoine et du Contrôle de l’Exploitation (DPCE). Quant au projet KMS3, il s’agit d’un programme d’Investissements d’un montant de 284 milliards de FCFA financé par l’AFD, la BEI, la BID, l’IDA et la BAD. Ce dernier poste a requis toute l’expertise technique, la capacité d’animation d’une équipe, la collaboration avec plusieurs partenaires techniques et financiers, la maîtrise des procédures, le leadership, le sens de l’organisation et de la communication.

    TRAJECTOIRE PROFESSIONNELLE - Sa trajectoire professionnelle est synonyme d’une évolution constante en termes de responsabilités dans un contexte où le secteur de l’eau et de l’assainissement venait de connaître sa première réforme en 1996. Cette mutation institutionnelle s’est traduite par la création de trois entités sur les cendres de l’ancienne Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES) : la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), société publique de patrimoine, la Sénégalaise des Eaux (SDE), société privée chargée de l’exploitation des infrastructures hydrauliques publiques, l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), en charge de l’assainissement collectif et autonome des eaux usées et du drainage des eaux pluviales. Les missions de la SONES reviennent à mener des études, chercher des financements, planifier les investissements, réaliser les ouvrages hydrauliques, assurer le contrôle de l’exploitation et sensibiliser le public. M. NIANG a joué un rôle fondamental dans le développement des infrastructures hydrauliques à différentes stations. Comme Ingénieur Chef de Projet, il a piloté le Projet d’alimentation en eau potable de la Petite-Côte et conduit la réalisation des infrastructures du Volet Distribution du Projet Sectoriel Eau (PSE) et du Projet Eau à Long Terme (PELT). Ces travaux ont permis d’étendre l’accès à l’eau à plus de 110.000 ménages dans les couches les plus pauvres. Au poste Chef du Service Planification et Études Générales, il a contribué au renforcement de cette politique en faveur des plus pauvres dans le cadre des conventions programme d’investissement triennal qu’il a élaboré successivement.

    AU CŒUR DES PROGRAMMES - En tant que Directeur de la Stratégie et de la Planification, il a activement participé, en 2006, à la renégociation du Contrat d’Affermage. Rapporteur de la Commission Technique, il a proposé le plan quinquennal d’investissements qui a été adopté. Il est également l’un des acteurs du Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (PEPAM) qui a permis d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans le secteur de l’eau. A ce titre, il a élaboré la Note de Concept de la subvention pour la Facilité Eau de l’Union Européenne, monté le dossier de demande de financement du PEPAM (2006-2011) soumis aux bailleurs de fonds et obtenu à travers la mise en place d’un Basket Fund d’un montant d’environ 41 milliards de FCFA financé par l’Union Européenne (UE), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Par la suite, il a été Directeur des Travaux de la SONES, M. NIANG. A ce poste, il a piloté tous les travaux du sous-secteur de l’Hydraulique Urbaine de 2006 à 2010. En sa qualité de Directeur des Études et des Travaux de la SONES, il a exécuté les investissements du Programme Eau Potable à Long Terme (PELT) et du PEPAM financés par les bailleurs de fonds institutionnels (IDA, AFD, BEI, BOAD, UE, KFW, etc.
    De 2012 à 2013, il a été Directeur Général Adjoint de la SONES en charge le Pôle Technique et Stratégique. De 2013 à 2015, il était Conseiller spécial du Directeur Général de la SONES. De 2012 à 2013, il a été Directeur Général Adjoint de la SONES en charge le Pôle Technique et Stratégique. De 2013 à 2015, il était Conseiller spécial du Directeur Général de la SONES. De 2015 à 2021, il était le Coordonnateur Technique de la SONES et Coordonnateur du Programme d’Investissements KMS3 comprenant la réalisation d’une ligne électrique Haute Tension, d’une troisième usine de traitement d’eau potable de capacité 200.000 m3/j, d’une conduite de transfert sur 216 km en diamètres 1600 mm/1500mm/1200mm/1100 mm, de deux (2) réservoirs de 10.000 m3 et de 85.000 branchements sociaux pour un montant de 284 milliards de francs CFA. Ce programme est exécuté et la première phase de 100.000 m3/j a été mise en service le 28 avril 2021 et les composantes permettant de mobiliser la seconde phase de 100.000 m3/j supplémentaires est en cours d’exécution pour une mise en service en 2022. Ces investissements sont financés par l’AFD, la BAD, la BEI, la BID, l’IDA et l’Etat du Sénégal

    ACTIVITES SCIENTIFIQUES ET ASSOCIATIVES - Membre du Comité Scientifique et Technique de l’Association africaine de l’Eau (AAE) avec plusieurs communications à son actif, M. NIANG est également membre du Board du Groupe Eau et Assainissement du Building Partnership for Development, basé à Londres. Il a été consultant et formateur pour l’Institut de la Banque Mondiale, le PNUD, et le Programme Eau et Assainissement de la Banque Mondiale etc. sur le Partenariat-Public-Privé, la Régulation dans le secteur de l’Eau, les Politiques tarifaires et l’allocation de subventions aux pauvres. Cet ancien Président de l’Amicale des Anciens Enfants de Troupe du Sénégal de 2010 à 2015 est Mentor désigné par l’Association des Jeunes Professionnels de l’Eau et l’Assainissement au SENEGAL (AJPEAS). Il a également été Président de l’Amicale des Cadres des Sociétés d’Eaux du Sénégal (ACASE) de 2008-2010.

    FORMATION - Le Directeur général Abdoul NIANG est titulaire d’un Master en Finances et Gestion Publique de l’Institut Supérieur de Finances de Dakar en collaboration avec l’Université Paris Dauphine, un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en Technique et Gestion de l’Environnement l’École Nationale des Ponts et Chaussées de Paris et Université Paris XII, un Certificat d’Études Spécialisées en Travaux Hydrauliques de l’École Nationale des Ponts et Chaussées de Paris et d’un Diplôme d’Ingénieur en Génie Civil de l’École Hassania des Travaux Publics de Casablanca – Maroc.

    9ème FORUM MONDIAL DE L'EAU : Du 21 au 26 MARS 2022 | Diamniadio (DAKAR) - SENEGAL

    OMD

    C’est quoi le Forum Mondial de l’Eau ?

    Le Forum mondial de l’Eau est le plus grand évènement du genre dans le domaine et le plus important pour l’eau et l’assainissement. Il peut réunir jusqu’à 10.000 délégués venus des quatre coins du monde. Pour simplifier, les experts disent que c’est la Coupe du monde de l’eau !

    Quel est le rôle de la SONES ?

    La SONES est active dans le processus d’organisation de ce FME depuis le World Water Week de Stockolm, en 2015, aux côtés d’autres institutions ou personnalités du secteur de l’eau et de l’Assainissement et d’autres horizons.

    Comment le Sénégal a-t-il été choisi ?

    Des rencontres et visites d’inspection ont eu lieu pour évaluer la capacité du Sénégal à accueillir un tel évènement : dynamisme du secteur de l’eau et de l’assainissement, capacité d’accueil des hôtels, infrastructures de transport, espaces d’exposition, stabilité institutionnelle, richesses culturelles, etc.

    Quand le Sénégal a-t-il été choisi ?

    C’est à Brasilia, en 2018, à la clôture du 8ème Forum Mondial de l’Eau, que le Sénégal a été officiellement choisi comme pays hôte de ce 9ème FME par les partenaires réunis autour du Conseil Mondial de l’Eau (World Water Council).

    Quels sont les enjeux du FME au Sénégal ?

    Le Forum Mondial de l’Eau Dakar 2021 est considéré comme le forum des réponses, en permettant aux populations d’avoir un accès universel aux services d’eau potable et d’assainissement. Cette manifestation constitue un fort moment de visibilité pour notre pays sur la scène internationale aux plans technique, diplomatique, culturel et économique. Il est placé sous le thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement durable » et, particulièrement, le sous-thème « la sécurité de l’eau et de l’assainissement »«. En effet, dans cette vitrine créée pour la communauté mondiale de l’Eau et de l’Assainissement, un intérêt soutenu est porté à la gouvernance et à l’utilisation des ressources naturelles, techniques et financières dans le but de changer qualitativement les conditions d’existence des bénéficiaires conformément à l’Objectif de développement durable N°6.

    CHATEAU D'EAU ET STATION DE KHOR

    L’Union européenne sur les chantiers du PEPAM à Saint-Louis.

    Lundi 07 décembre 2015, une délégation de l’Union européenne a visité les chantiers du PEPAM dans le département de Saint-Louis : le château d’eau de Leybar, à l’entrée de la ville, et la Station de Traitement de Khor, à la sortie. Conduite par Monsieur le Directeur Général, Charles FALL, l’équipe de la SONES comportait Madame Fatou NDIAYE, Directrice des Travaux, MM. Malick SO, Chargé de Missions Etudes et Travaux, Abdou Diouf, Chef de Projets/Responsable des Travaux dans la Zone Nord.

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    Sur les deux sites, Mme Fatou NDIAYE, Directrice des Travaux, a fait une brève introduction. Par la suite, M. Abdou DIOUF, Chef de Projets/Responsable de la Zone Nord, a procédé à une présentation des ouvrages et leur impact dans le système d’alimentation en eau potable de Saint-Louis.

    La construction du château d’eau - est presque bouclée. L’entreprise en est à la phase des finitions. Elle prévoit la fin des travaux (sans la décoration) à la fin de cette année. Cet ouvrage résoudra les problèmes d’accès au service dans des zones comme Pikine et Sor.

    Le défi est d’assurer, en permanence, la disponibilité de la ressource. « Nous sommes en bout de réseau, avec de nouveaux lotissements », a expliqué le Directeur Général, Charles Fall, pour renseigner sur l’importance de cet ouvrage.

    Les chantiers d’extension de la station - de Khor constituaient le second volet de cette visite : extension du pompage de l’eau brute sur le fleuve, à Bango et le traitement à Khor pour alimenter le château d’eau de Leybar d’une capacité de 1500 m3, situé à 7,5 kilomètres. Cet ouvrage permettra d’augmenter la capacité de stockage, l’amélioration de la filière de traitement sans compter la réhabilitation des filières existantes. Il vient en appoint aux réservoirs de Sor (2000 mètres cube) et de Ngallèle (500 mètres cube).

    Devant les bailleurs, la Direction Générale a insisté sur la prise en compte des paramètres matériels (équipements à acquérir) et le facteur temps (un planning rigoureux sera tenu pour un suivi quotidien).

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    Chateau d'eau et station de Khor

    Inaugurations d'ouvrages à Dahra et Ndiock Sall : Societe Nationale des Eaux du Sénégal
    DAHRA ETRENNE SON CHATEAU D’EAU D’UNE CAPACITE DE 500 M3.
    Mansour Faye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
    « Un espoir naît à Dahra, au cœur du Ferlo »

    Dahra a étrenné, jeudi dernier (5 novembre 2015), un château d’eau de 500 mètres cube. Cet ouvrage a été inauguré hier par le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, qui avait à ses côtés le Directeur Général de la SONES, Monsieur Charles Fall, le Coordonnateur Technique Abdoul Niang, la Directrice des Travaux Mme Fatou Ndiaye, MM. le Directeur de la Planification et des Etudes El Hadj Ndao, Abdou Diouf, Chef des Projet/Zone Nord, Malick So, Chargé de Missions Etudes et Travaux. Cette équipe a été rejointe, vingt-quatre heures plus tard, par M. Arona Sow pour les besoins du CRD sur l’alimentation en eau potable des villages situées autour du Lac de Guiers.

    UNE DEMANDE POPULAIRE - « Grâce à cet ouvrage mis en service dans les délais, un espoir nouveau naît à Dahra, au cœur du Ferlo » : cette déclaration de Monsieur le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, est à la mesure de l’impact social positif du château d’eau à l’inauguration duquel il a procédé jeudi 5 novembre 2015, à Dahra. L’ouvrage est conçu par la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) qui s’est attaché les services de l’entreprise SADE dans le cadre du Programme Eau et Assainissement (PEPAM).

    SOLUTION TECHNIQUE - Le Directeur général de la SONES, Monsieur Charles Fall, a souhaité la bienvenue à Monsieur le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en saluant la réception d’un ouvrage comme une réponse aux aspirations populaires. Société de patrimoine, l’institution qu’il dirige, selon lui, accorde une oreille attentive aux demandes populaires, dans le cadre de la politique de l’Etat. Il prône la démocratisation de l’accès à une eau de qualité et la réduction des disparités. A sa suite, M. Mansour Faye a eu droit à une présentation de l’infrastructure hydraulique par M. Abdou Diouf, Chef des Projets de la Zone Nord pour le compte de la SONES : un château d’eau de 500 mètres cube, accompagné d’un important volet extension du réseau.


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    CAPACITE DE STOCKAGE - Le château d’eau a son importance dans une ville où la demande ne cesse de croître. « Nouvelle figure emblématique de la commune, il a permis d’augmenter la capacité de stockage pour sécuriser l’alimentation en eau potable de Dahra », a dit M. Faye.


    ELIMINATION DES DISPARITES - Me Amadou Kâ, Président du Conseil départemental, Mingué Lam, député, Mame Ngoné Dioum ont salué les changements qualitatifs dans l’accès l’eau potable dans la ville. L’Etat du Sénégal va poursuivre sa politique d’élimination des disparités. «L’égalité des chances est une vertu républicaine qui s’applique bien à l’Hydraulique dans son ensemble. Chaque forage et chaque château d’eau sont un facteur d’amélioration du quotidien », a-t-il estimé, en félicitant le Directeur général de la SONES, M. Charles Fall qu’il a ensuite invité à continuer la politique de construction d’infrastructures, conformément au Plan d’Investissements.


    NOUVEAU FORAGE, EXTENSIONS DE RESEAU, BRANCHEMENTS SOCIAUX. Un nouveau forage de la SONES permet à une centaine de villages d’avoir accès à l’eau potable. Situé sur la Nationale, une vingtaine de kilomètres après Louga en allant vers Saint-Louis, Ndiock Sall a étrenné, vendredi 6 novembre 2015, cet ouvrage qui couvre un rayon de plus de cent villages dans l’axe Ndiock Sall, Mpal, Fass, Rao et Ngandiol.



    UNE PRODUCTION DE 4800 M3/J - C’est le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, qui a procédé à l’inauguration du nouvel ouvrage, aux côtés de M. Charles Fall, Directeur Général de la SONES et des autorités administratives et municipales de Louga, Ngueune Sarr et Sakal. C’est une nouvelle séquence pour l’accès à l’eau potable dans la zone, a souligné le ministre. « Pendant de longues années, le nom de Ndiock Sall a été lié aux problèmes d’approvisionnement en eau potable. Cette cérémonie d’inauguration du forage équipé de Ndiock Sall revêt donc une très grande signification pour la République car, en injectant dans le réseau une production additionnelle de 200 m3/h, soit 4800 m3/j, le forage de Ndiock Sall assure l’approvisionnement en eau pour un montant global de 227 millions de CFA dont 130 millions pour l’équipement. »


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    « MERCI POUR CET OUVRAGE » - Le maire de Ngueune Sarr, M. Ibrahima Top, s’est félicité des efforts consentis par l’Etat du Sénégal, à travers la SONES, pour assurer une desserte correcte de l’eau potable. Dans leurs témoignages, les populations ont mis l’accent sur l’amélioration de leur quotidien. Porte-voix des notables présents sur les lieux, El Hadj Niang a exprimé sa satisfaction en ces termes : « Merci pour cet ouvrage qui change nos conditions d’accès à la ressource. Nous vous invitons à persévérer pour que les autres demandes, liées aux branchements sociaux et aux compteurs divisionnaires soient diligentées. » Représentant des jeunes, Ibrahima Ndiaye a félicité le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et la SONES pour la qualité du travail. Il a soumis la doléance de ses mandats : de l’eau pour le maraîchage, dans le cadre de la lutte contre le chômage.


    REPONSES AUX DOLEANCES - En guise de réponse, le ministre a révélé que pas moins de 88 branchements sociaux seront réservés à Ndiock Sall. La SONES se chargera de matérialiser cet engagement de l’Etat. Ensuite, il a estimé que le maraîchage est une priorité des pouvoirs publics. Cependant, il a précisé que l’eau ne proviendrait pas forcément du forage qui venait d’être inauguré. Dans un schéma plus global, la déconnexion des forages de Thiaroye pourrait régler le problème. Pour les compteurs divisionnaires, M. Mansour Faye a invité les populations à attendre les conclusions d’une inspection technique de ses services et directions.

    Plan de Passation 2016

    OMD
    Le Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), agissant au nom et pour le compte de ladite société, exécute, au titre de la Gestion du Budget 2016, sur fonds propres (Budget de Fonctionnement, d’Equipement et d’Investissement) et sur financements extérieurs (AFD-BEI-BADIDA-BID-JICA), un programme de passation de marchés publics.

    Telecharger le document Plan de passation SONES 2016OMD

    Quand l'eau ameliore le quotidien de Senegalais

    INTEGRATION DE LA DIMENSION SOCIALE

      La condition sociale et la distance ne sont pas des freins à la démocratisation de l’accès à l’eau potable. La Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) intègre ces facteurs dans ses modes d’intervention, au titre des extensions de réseau comme des branchements sociaux. A ce jour, 195.000 branchements sociaux sont réalisés et 35.000 branchements sociaux supplémentaires sont prévus en 2015 pour étendre l’accès à l’eau potable aux populations les plus démunies.

    L’eau est une ressource essentielle dans le développement durable. Elle est un droit pour chaque individu sur la planète quelle que soit sa position sociale, sa race ou sa situation géographique. Pour cela, la communauté internationale s’est mobilisée depuis 2000 pour un accès à l’eau pour tous. Les pénuries interpellent les gouvernants dans un contexte marqué par la pression démographique sur les ressources disponibles, l’urbanisation, la mauvaise affectation des ressources, la dégradation de l’environnement et la mauvaise gestion des ressources en eau. La distribution de l'eau potable dans la préservation des exigences de qualité́, de durabilité et de sécurité́ est également un enjeu majeur du développement durable.

      Le Sénégal prend en charge ces défis dans le CODE DE L’EAU (Loi n° 81-13 du 4 mars 1981) puis dans les Objectifs du Développement durable. D’ailleurs, notre pays a atteint le taux de 98% d’accès l’eau potable avant l’échéance de 2015. Notre pays assure également, à travers la SONES, le suivi des Plans d’actions de la Lettre de Politique sectorielle (Transfert de l’activité exploitation à SDE ; Négociations avec le Fermier et dettes croisées ; Mise en œuvre des Programmes de contrôle ; Mise en œuvre des audits contractuels ; Validation annuelle de la grille des indicateurs de performance de l’exploitation.

    Certaines couches de la population éprouvent des difficultés à avoir accès au réseau. Elles n’en ont pas les moyens. Grâce au programme des branchements sociaux, les contraintes de condition sociale levées. Ce programme permet à des Sénégalais de condition modeste d’avoir accès au réseau pour 0 Franc Cfa alors que le coût moyen dépasse 100.000 francs Cfa. A ce jour, 195.000 branchements sociaux sont réalisés.

      130.000 branchements sociaux ont été réalisés, de même que 1500 bornes fontaines ; 35.000 branchements sociaux supplémentaires sont prévus en 2015 pour étendre l’accès à l’eau potable aux populations les plus démunies. Dans le cadre de KMS3, 85.000 branchements sociaux seront réalisés. Il y a également l’extension du réseau dans les quartiers défavorisés. De nouveaux lotissements se font dans les extensions de Dakar. Un programme de 3 milliards Cfa a permis de connecter de nouveaux quartiers au réseau dans la zone de Niacoulrab,Tivaouane Peul, Niaga, etc.

    L'epreuve de credibilite et de solvabilite avec les bailleurs

    RECHERCHE ET PLANIFICATION DES INVESTISSEMENTS
      Mobiliser des fonds est une épreuve de crédibilité à laquelle la SONES se soumet, dans ses relations avec les bailleurs. Pertinence, transparence et impact social sont les maître-mots de cette stratégie.

    La réforme de 1995 a posé un cadre de performance pour augmenter les capacités financières du sous-secteur de l’Hydraulique urbaine et renforcer les moyens d’intervention. Dans ce nouveau cadre institutionnel, la SONES s’est vu confier la responsabilité du patrimoine : recherche de financements, planification des investissements, maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre des travaux d’extension et de renouvellement de l’infrastructure ; contrôle de la qualité de l’exploitation du service public de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine délégué par l’Etat du Sénégal à un opérateur privée ; la sensibilisation du public.

      Pendant ce temps, il existe une disproportion entre les ressources et la demande. La demande évolue, proportionnellement aux données démographiques et aux activités économiques. Pour valoriser le formidable capital humain et répondre aux besoins des citoyens sénégalais, le secteur de l’Hydraulique urbaine a besoin d’importantes ressources financières. La feuille de route est fixée par les autorités, notamment le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement : booster les investissements ; rattraper les retards ; assurer la disponibilité en eau potable pour les populations des centres urbains jusqu’à l’horizon 2035.

    La réussite de cette mission dépend de la capacité de la SONES à mobiliser des fonds. Elle se tourne vers des partenaires : Agence Française de Développement ; Banque Mondiale ; Banque africaine de Développement ; Coopération Allemande (KFW) ; la JICA ; Banque Européenne d’Investissement ; la BOAD ; la CBAO. Les investissements relèvent de facteurs suivants : la pertinence des options stratégiques ; leur impact sur la qualité de vie ; la crédibilité de la gouvernance financière. La planification et la pertinence des projets sont donc des gages de confiance.

      La SONES a élaboré une vision claire des enjeux et défini un plan d’investissements. Le secteur privé est un partenaire stratégique dans la mise en œuvre des projets. Dans ce schéma, la SONES continue de bénéficier de la confiance des bailleurs de fonds. L’Agence Française de Développement s’est illustrée lors de la crise de l’eau en 2013. La Banque mondiale concourt à la réalisation du PEAMU (Programme Eau et Assainissement en milieu urbain). La Banque Islamique de Développement et de la Banque Africaine de Développement manifestent leur intérêt pour le financement du Projet de KMS3. La JICA a bouclé, en septembre 2015, avec la SONES, une mission de pré-évaluation du projet d’usine de dessalement des Mamelles.

    Branchements Sociaux

    Dans le cadre de sa politique de lutte contre la pauvreté la SONES a initié un vaste programme de branchement sociaux pour faciliter l'accés à l'eau des populations pauvres par branchement particulier.
    Ce programme a permis la réalisation de plus de 153 000 BS de 1996 à 2009 à travers divers projet dans tous les centres affermés.


    Années Réalisations (Unité)
    1996 5438
    1997 4808
    1998 4279
    1999 9679
    2000 6831
    2001 20034
    2002 14534
    2003 15279
    2004 14237
    2005 21635
    2006 11284
    2007 10000
    2008 8305
    2009 6264

    Sensibilisation







    Les gestes les plus simples sont les plus économiques

    L'eau est notre ressource la plus précieuse, elle est nécessaire pour toute vie et devrait être conservée, évaluée et protégée. Une eau pure vous donne 10 gestes pratiques et simples à mettre en place chez soi pour des économies d'eau, d'énergie et d'argent.

    Rappelez-vous d'arrêter le robinet lorsque vous vous brossez les dents – les pertes courantes d'un robinet sont de plus de 6 litres par minute. Si la population adulte entière de France faisait ceci, nous pourrions épargner 180 000 litres d’eau par jour assez pour fournir presque 500.000 maisons.

    Un robinet qui s’égoutte gaspille au moins 5.500 litres d'eau par année - 5.500 litres d'eau est assez d'eau gaspillée qui pourrait servir à remplir une petite piscine de barbotage chaque semaine pour tout le été. N’hésitez pas à réparer la rondelle d'étanchéité de votre robinet, elle pourra vous faire des économies de plusieurs euros par an. Nous conseillons également l'utilisation de bassines dans les éviers, utile lorsqu'on se lave les mains, ou tout autres utilisations quotidiennes. Economiser l'eau en faisant la vaisselle : Faire la vaisselle à la main utilise typiquement environ 63 litres par lavage – Si de plus les plats sont rincés sous un robinet on peut estimer que toute l'eau utilisée se comptabilisera autour de 150 litres. En comparaison, un lave-vaisselle moderne peut employer jusqu’à 15 litres d'eau par cycle. Mais assurez-vous que vous remplissez bien le lave-vaisselle ou vous gaspillerez bien plus que si vous l’aviez fait à la main. Si vous cherchez actuellement un nouveau lave-vaisselle, penchée vous sur l'efficacité énergétique 'A' ; ces machines ont été évaluées et gaspillent normalement moins d’eau. Si vous jetez un œil sur l’étiquette énergétique il est réellement indiqué combien d'eau la machine emploie, alors soyez attentif !

    Un bain peut utiliser beaucoup d'eau (plus de 100 litres !). Tandis qu'une douche emploie seulement un tiers de cette quantité. Mais prenez garde puisque certaines nouvelles douches assez "puissante" verse beaucoup plus d'eau et peuvent utiliser davantage d'eau qu'un bain si vous vous douchez pendant plus de 5 minutes. Il est possible également d'installer un système de récupération eau de pluie pour l'utiliser dans votre jardin.

    Avant de mettre en marche votre machine à laver le linge, attendez un chargement complet. Et oui, c'est peut-être très simple à comprendre et pourtant très peu utilisé dans la pratique. L'utilisation d'un chargement complet utilise moins d'eau que deux demi machines à laver le linge. Soit une économie d'énergie et d'eau. Exactement comme pour les lave-vaisselle, choisissez une machine à laver marquée d'un 'A'. L'efficacité énergétique tend à être plus efficace, utilisant moins d'eau pour un même résultat.

    Si vous buvez l'eau du robinet, remplissez une cruche avec l'eau du robinet et laissez-la se refroidir dans votre réfrigérateur avant de la consommer. De cette façon vous n'attendrez pas à chaque fois d'avoir de l'eau froide au robinet pour obtenir une boisson fraîche.

    Plutôt que de laver votre voiture avec un tuyau flexible, utilisez un seau et une éponge à la place. Encore mieux, remplissez votre seau d'eau provenant d'une eau de pluie récupérée par une cuve eau de pluie au fon du jardin. 30 minutes d'utilisation d'un un tuyau flexible utilise plus d'eau que la consommation moyenne d'une famille par jour.

    Autour d'un quart de notre eau potable et consommable est utilisé pour rincer nos toilettes. Parfois c'est jusqu'à 40% de la consommation moyenne d'un ménage. Il est important de s'y intéresser. Il est donc préférable d'avoir des toilettes ayant une chasse d'eau à double débit (petite et grosse commission). Il peut être intéressant de se pencher sur les économiseurs d'eau pour WC également.

    Nous conseillons de laver vos fruits et vos légumes dans une bassine plutôt que sous le robinet, vous pourriez réduire l'utilisation de votre eau sans effort. Un petit truc en plus : utilisez cet eau pour les plantes de la maison ou de votre appartement !

    On est tellement bien sous sa douche qu'on pourrait y rester des heures. Utilisez un temporisateur / minuteur de douche électronique. A ce moment la vous prendrez conscience du nombre de heures que vous dépensez dans la douche. Essayez de prendre des douches plus courtes pour réduire la quantité d'eau que vous employez.

    Avis Général Passation des marchés SONES 2016

    REPUBLIQUE DU SENEGAL

    MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

    SOCIETE NATIONALE DES EAUX DU SENEGAL

    AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES – BUDGET 2016

    1. Le Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), agissant au nom et pour le compte de ladite société, exécute, au titre de la Gestion du Budget 2016, sur fonds propres (Budget de Fonctionnement, d’Equipement et d’Investissement) et sur financements extérieurs (AFD-BEI-BADIDA-BID-JICA), un programme de passation de marchés publics.

    2. Les acquisitions, par voie d’appels d’offres concernant les domaines suivants :

    Travaux

    • Travaux de réhabilitation et/ou réalisation de forages dans le périmètre affermé
    • Travaux de construction d’une station de traitement du fluorure et du chlorure dans la ville de Kaolack, sur le site de Darou Rahmati
    • Travaux de construction d’une station de traitement du fluorure et du chlorure dans la ville de Kaolack, sur le site de Bongré
    • Travaux de renforcement de la protection Anti-bélier de l'usine de traitement de KMS
    • Travaux de fourniture et pose de groupe électrogène à Dakar et dans les centres secondaires
    • Travaux de conception et construction d’une usine de traitement et de pompage d’eau potable à Keur Momar Sarr
    • Travaux de fourniture et pose d’une canalisation en fonte DN 1500 mm d’eau potable entre Keur Momar Sarr (PK 0) et Mékhe (PK 113)
    • Travaux de fourniture et pose d’une canalisation en fonte DN 1500 mm d’eau potable entre le PK 113 et le PK 129
    • Travaux de fourniture et pose d’une canalisation en fonte DN 1100 à DN 1600 mm d’eau potable entre le PK 129 (aval Mékhé) et le PK 216 (Point k)
    • Contrôle et supervision des travaux de construction d’une 3ème usine de traitement à Keur Momar Sarr et ses renforcements en aval (conduite (PK 0) et Mékhe (PK 113)
    • Travaux de fourniture et pose d’une ligne HT90 kV entre Sakal et KMS
    • Travaux de renouvellement de la conduite de distribution du Réservoir Point Y
    • Travaux de réalisation de sept (07) forages dans la zone de TASSETTE
    • Travaux d’Equipement et d’Aménagement de sept (07) forages et de construction d’une station de pompage y compris bâche de 500 m3 et canalisations Fte DN 150 pour connexion forages-bâche dans la zone de TASSETTE
    • Travaux de construction d'un réservoir de 20.000 m3 (2 x 10.000 m3) à Thiès Sud
    • Travaux de Fourniture et Pose d’une canalisation de transfert FTE DN 600 de Tassette vers Thiès et d’une canalisation de liaison FTE DN 800 entre les réservoirs Nord (existant) et Sud de Thiès
    • Travaux de Fourniture et Pose de la conduite DN700 TFE pour l'adduction MBOUR-MBODIENE, 7350 ml en DN200 FTE pour le raccordement des forages et 275 ml DN400 FTE pour le raccordement du CE de MBODIENE à la conduite existante de Joal en DN250
    • Travaux de construction des château d’eau de MBODIENE, NGUEKHOKH et POINTE SARENE et la fourniture et la pose de la conduite de raccordement du CE de POINTE SARENE à la conduite FTE DN700
    • Travaux de réalisation du mur de clôture volet 2
    Fournitures et Services courants
  • Acquisition de matériels de transport au profit de la SONES
  • Gardiennage des locaux
  • Nettoiement des locaux
  • Acquisition d'un ascenseur
  • Acquisition de cadeaux d'entreprises
  • Restauration du personnel de la SONES
  • Acquisition et installation de vidéosurveillance & vidéoconférence
  • Fourniture matériels informatiques
  • Assurance maladie au profit du personnel
    Services de consultants
  • Contrôle et supervision des travaux de construction d’une 3ème usine de traitement à Keur Momar Sarr et ses renforcements en aval (conduite (PK 0) et Mékhé (PK 113)
  • Contrôle et supervision des travaux de fourniture et pose de d’une canalisation en fonte DN 1500 mm d’eau potable entre le PK 113 et le PK 129
  • Contrôle et supervision des travaux de fourniture et pose de d’une canalisation en fonte DN 1100 à DN 1600 mm d’eau potable entre le PK 129 (aval Mékhé) et le PK 216 (Point k)
  • Sélection d'un consultant pour le choix d'un mode de gestion des infrastructures du PDMAS
  • Supervision et contrôle des travaux de renforcement de l’AEP de Pointe SARENE
  • Sélection d'un consultant pour la mission de maîtrise d'œuvre complète du projet de dessalement d'eau de mer aux Mamelles
  • Recrutement d'un consultant pour la réalisation des études d'exécution pour l'extension de l'usine de traitement de KMS3
  • Recrutement d'un consultant pour la réalisation des études d’exécution et assistante aux appels d’offres de la ligne HT 90 Kv de KMS
  • Sélection d'un consultant en vue de l'actualisation, études APD et DAO du renouvellement de la conduite de distribution du réservoir du Point Y
  • Recrutement d'un consultant pour l'Assistante technique pour le projet de dessalement d’eau de mer sur la Grande Côte en PPP
  • Recrutement d'un consultant pour la réalisation des études de mise en place de réservoirs stratégiques à Dakar

    3. Les avis spécifiques de passation de marchés seront publiés à partir du mois de janvier dans les journaux locaux de grande diffusion et les sites web suivants: www.marchespublics.sn; www.afd.dgmarket.com ; www.undb.org ; www.sones.sn

    4. Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des Marchés Publics du Sénégal et des Directives en matière de passation des marchés des Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

    5. Les soumissionnaires potentiels :
    i) entrepreneurs de travaux,
    ii) fournisseurs de biens & équipements,
    iii) prestataires de services intellectuels (consultants), qualifiés et satisfaisant aux critères d’éligibilité, sont priés de manifester leur intérêt à la SONES à l’adresse ci-dessous :

    Cellule de Passation et de Suivi des Marchés Siège de la SONES, Route du Front de Terre, Hann – Dakar Pièce A2-13 – 2ème étage – Bâtiment A Tél : +221 33 839 78 64 – +221 33 839 78 19 Fax : +221 33 832 20 38 E-mail : dtine@sones.sn et faire copie à l’adresse : charles.fall@sones.sn 6. Toute demande de renseignements complémentaire devra être envoyée à l’adresse susmentionnée :

    LE DIRECTEUR GENERAL
    CHARLES FALL
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