Des indépendances, en 1960, à 1971, la gestion du service public de distribution de l’eau en milieu urbain a été assurée par la Compagnie Générale des Eaux, une filiale de la CGC France, suivant un Contrat d’affermage. En 1971, le Sénégal crée la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES) suite à la nationalisation du service public de l’eau. Cette dernière fut chargée de l’exploitation du service public de l’eau et de l’assainissement alors que l’Etat s’occupait du renouvellement du matériel d’exploitation ainsi que la maîtrise d’ouvrage des travaux d’extension et de renouvellement des ouvrages. En 1983, intervient la concession du service public de l’eau à la SONEES. En 1995-1996, est intervenue la Réforme de première génération qui a consacré la création de l’actuelle Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES).
2 - CREATION DE LA SONES DANS LA PREMIERE REFORMELa Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) a été ne créée par la loi n°95-10 du 07 avril 1995 portant réforme du sous-secteur de l’Hydraulique Urbaine. Cette réforme du secteur de 1996 avait pour objectif :
Avant l’année 1995, les activités du secteur de l’eau et de l’assainissement étaient prises en charge par une seule entité : la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES). L’Etat a décidé de procéder à une première réforme qui est entrée en vigueur en 1996. Le cadre institutionnel a évolué avec la création de trois entités :
Cette réforme s’est faite sous l’autorité de l’Etat, autorité concédante et délégante, qui définit la politique sectorielle et approuve la tarification.
4 • LA DEUXIEME REFORME :
L’opérateur SUEZ l’a emporté au bout d’un cycle de recours introduits par la SDE devant les institutions compétentes : Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP), Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et la Cour Suprême. Une nouvelle société a été créée par l’Etat avec SUEZ comme partenaire technique de référence : SEN’EAU - Eau du Sénégal. Les parts dans l’actionnariat ont évolué. Dans le premier contrat d’affermage, la part nationale globale était de 43% contre 55 % pour le nouveau contrat.
5 - UN CONTEXTE NOUVEAU, UN NOUVEAU CAP :
Objet social très fort :
Amélioration du service :
OBJECTIFS | Production suplementaire de 60 000 metres cube par jour à Dakar |
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FINANCEMENT | 7.5 MDS FCFA environ 11 Million d'euro |
BAILLEURS | Préfinancement SDE / Remboursement ETAT |
ACTIONS REALISEES |
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PROCHAINES ETAPES | Obtenir les 60 000 metre cube par jour en fin Décembre 2015 |
ECHEANCE | Décembre 2015 |
OBJECTIFS | Realisations de 7 forages à TASSETTE ( production suplementaire de 20 000 metres cube par jour ) |
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FINANCEMENT | 14 MDS FCFA environ 21 Million d'euro |
BAILLEURS | IDA |
ACTIONS REALISEES |
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PROCHAINES ETAPES | Lancement des appels d'offres en octobre-novembre 2015 |
ECHEANCE | 2018 |
La SONES, société publique de référence en matière d’hydraulique urbaine et périurbaine se veut exigeante et performante. Cela s’est traduit par la mise en place d’une démarche qualité sanctionnée par la certification à la norme ISO 9001 V 2008 depuis le 30 décembre 2010. Aujourd’hui, le souci d’assurer la pérennité financière de notre entreprise, d’optimiser l’utilisation des ressources, de garantir en permanence la santé / sécurité de notre personnel et la protection de l’environnement tout en respectant les exigences de nos clients mais également les exigences légales et réglementaires, justifie notre volonté de faire évoluer le Système de Management de la Qualité de la SONES vers un Système de Management Intégré QSE (Qualité-Sécurité-Environnement).
Aujourd’hui dans un contexte de mondialisation des marchés et face à un rythme des changements accélérées les entreprises performantes tout en cherchant à fournir à leur clients des produits ou services conformes à leurs exigences, visent également à leur garantir une éthique environnementale et sociale. Elles sont amenées à prendre des risques certes mais pas en matière d’environnement, de santé et sécurité du personnel car le prix à payer serait trop élevé et l’image de l’entreprise trop fragile. Le QSE est une vue moderne du management de l’entreprise, une façon forte et formelle de placer le client, le personnel et l’environnement au cœur des préoccupations quotidiennes des managers. C’est aussi et surtout une manière structurée de manager des risques et de s’engager de manière irréversible dans une logique d’amélioration continue. La mise en œuvre d’un système QSE garantit la prise en compte de la dimension environnementale et sociale dans la recherche de satisfaction client : il faut satisfaire le règlement, en respectant l’environnement et dans un souci permanent de santé et sécurité des personnes au travail.
Le système d’alimentation en eau potable de Dakar était confronté aux problèmes suivants en 1996 en termes de production et de distribution d’eau potable :
Des travaux ont été réalisés avec les objectifs suivants :
Réalisation de 14 nouveaux forages assurant une production supplémentaire de 40 700m3/j
Programme d’urgence AEP Dakar 2014-2015 : Réception du forage PK2bis de Pout pour un débit de
200m3/h, soit un volume additionnel de 4 400m3/j pour l’AEP de Dakar.
Station de carmel de 12 800m3/h à 68 m pour augmenter la capacité de transite des ALG en aval des réservoirs de Thiès de 185 000 m3/j à 300 000 m3/j pour l’AEP de Dakar.
Ouvrage réalisé dans le cadre de la 2ème Phase du volet production du Programme Eau à long terme dans son volet production.
Station de deferrisation et pompage du site de PK4 de capacité 5 000 m3/j pour l’AEP de l’AIBD et de la ZESID dans le cadre du programme connectivite de cette zone.
Réhabilitation et agrandissement de l’Usine de Ngnith, doublement de la conduite et réseaux : la marque d’une nouvelle ambition
Au lancement de la Réforme de 1995 consacrant la création de l’actuelle SONES, le Gouvernement du Sénégal a pu compter sur l’appui de partenaires au développement pour initier d’importants travaux dans le cadre du « Projet Sectoriel Eau » (PSE). Il s’agit d’un projet multi-bailleurs d’un montant de 150 milliards de FCFA avec environ 102 milliards pour l’hydraulique urbaine dont la SONES était le principal maître d’œuvre. Créée en 1091, l’Usine de traitement d’eau de Ngnith, sur les bords du Lac de Guiers, a connu une réhabilitation et un agrandissement dans le cadre du PSE. Il y a eu également un doublement de la conduite d’adduction du Lac de Guiers et des extensions de réseaux très significatifs dans le cadre de la démocratisation de l’accès à l’eau potable.
Le PSE avait pour objectifs :
Pour atteindre les objectifs du PSE la SONES a réalisé en deux phases (volet Production et volet Distribution) les ouvrages ci-après :
a. Volet ProductionLes investissements du volet « Hydraulique Urbaine » du PSE ont été financés par plusieurs bailleurs de fonds :
L’objectif du Projet d’Alimentation en Eau potable des Six Centres Fluviaux était de renforcer la capacité de production et de distribution pour satisfaire les besoins en eau potable, à l’horizon 2010, des populations des villes de Richard Toll, Dagana, Podor, Matam, Bakel et Kédougou situées le long des fleuves Sénégal et Gambie.
Ensemble d’ouvrages pour un centre de tourisme et de pêche en expansion
La Petite Côte est marquée par un fort taux de croissance (6%) lié au développement du tourisme et des activités de la pêche. En guise d’anticipation, le Gouvernement a confié à la SONES la réalisation d’ouvrages de production, de stockage et de distribution. Le projet a été mis en œuvre en deux phases entre 1995 et 2000.
REALISATIONSLa première phase a permis de faire passer la production d’eau potable de 6 400 à 16 000 m3/jour, tandis que la seconde a porté cette dernière à 19 300 m3/jour. Les ouvrages ci-après ont été réalisés :
Usine de KMS, Surpresseur de Mékhé, Réservoirs de Thiès : les ouvrages de la consolidation
Passé le temps des travaux initiaux sous l’ère de la nouvelle SONES, le Gouvernement a entreprise des travaux de consolidation à l’horizon 2015 avec notamment des ouvrages comme l’Usine de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr, le Surpresseur de Mékhé et les extensions des réservoirs de Thiès. Ce projet comporte également un important volet « branchements sociaux » et extensions de réseaux.
Pour consolider les acquis du PSE la SONES a réalisé le Projet Eau à Long Terme (PELT) qui avait pour objectifs de :
Le montant mobilisé par l’Etat du Sénégal, avec l’appui de ses partenaires au développement pour la réalisation du PELT, s’élève à 84 milliards de FCFA.
I- REALISATIONS :Pour atteindre les objectifs du PELT, la SONES a réalisé en deux phases les ouvrages ci-après :
a. PHASE1 :Les investissements du PELT ont été financés par plusieurs bailleurs de fonds :
Perspectives nouvelles pour les centres de l’intérieur
A côté des travaux réalisés pour l’agglomération dakaroise, la SONES a réalisé des travaux pour les centres de l’intérieur, essentiellement la réalisation, le renouvellement et l’équipement de forages, la construction de châteaux d’eau, l’extension de réseaux et, surtout, un vaste programme de branchements sociaux.
I. OBJECTIFS ET REALISATIONSLe projet consistait à satisfaire les besoins en eau potable, jusqu’à l’horizon 2020, des populations de 11 centres affermés au niveau des régions de Thiès (Thiadiaye et Khombole), Fatick (Gossas, Guinguinéo et Sokone), Kaolack (Kaffrine, Nioro et Ndoffane), Kolda (Vélingara) et Ziguinchor (Bignona et Oussouye). :
Les réalisations ci-après ont été effectuées :
Le montant des investissements de ce projet est de : 8 milliards FCFA. Financé par la KFW
L’impact du projet des 11 Villes Régionales est perceptible à travers les résultats probants ci-après :
Le Bassin arachidier est caractérisé par un excès de fluor dans ses nappes. Pour y faire face, la SONES a réalisé, dans le cadre du projet d’alimentation en eau potable des 11 Villes Régionales financé par la KFW, une station de défluoruration à Thiadiaye. Cette ville a le plus fort taux de fluor (4, 67 mg/l) de toute la zone.
Conformément aux recommandations des normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les objectifs de qualité d’eau traitée sont les suivants :
Pour améliorer la qualité de l’eau traitée, il faut réduire le fluor, l’hydrogène sulfuré, le fer, les chlorures et le sodium.
La station de défluoruration de Thiadiaye est financée par la KFW (organisme de coopération allemande) pour un montant d’environ 840 millions FCFA
Situation avant travaux :
Situation après travaux :
Situation avant travaux :
Situation après travaux :
Situation avant travaux :
Situation après travaux :
Situation avant travaux :
Situation après travaux :
L’Alimentation en eau potable de Dakar est caractérisée, depuis près d’une décennie, par une forte demande qui s’explique par l’accroissement démographique, l’érection de nouveaux pôles de développement économique (Diamniadio, Lac Rose, Diass) et des pôles touristiques dans la Petite Côte. A elle seule, Dakar représente 70% des besoins du périmètre urbain. Le triangle Dakar-Thiès-Petite Côte représente 80% des besoins de ce même périmètre.
Face à cette réalité, l’eau potable est devenue un pilier de la Politique nationale dont le cadrage fondamental est le Plan Sénégal Emergent (PSE). Celui-ci prend en compte les dimensions économique, social et environnemental de l’eau potable dans un contexte marqué par la croissance démographique, l’érection de nouveaux pôles de développement économique (Diamniadio, Lac Rose, Diass) et des pôles touristiques dans la Petite Côte. Il y a également l’accès équitable à l’eau dans les centres de l’intérieur et l’amélioration de la qualité.
2035 est un horizon crucial pour l’eau potable au Sénégal. Les projections faites dans le Schéma Directeur d’hydraulique urbaine fixent les besoins en eau potable à 963 000 m3/j soit plus du double de la capacité de production de 2015. La pression de la demande qui s’exerce sur l’Etat du Sénégal et les acteurs du secteur appelle dès lors à l’anticipation.
C’est pourquoi, la satisfaction des besoins en eau potable des populations est placée parmi les priorités du Président de la République du Sénégal, son Excellence Maky Sall, à travers le Plan Sénégal Emergent qui fixe les objectifs ci-après au secteur de l’eau et de l’assainissement :
Pour couvrir les besoins, l’Etat a élaboré un Schéma Directeur de Mobilisation des ressources en eau. Cet instrument de planification a identifié des solutions durables comme la Troisième Usine de Keur Momar Sarr (KMS3) et la Première Usine de Dessalement d’eau de mer des Mamelles :
La réalisation du schéma directeur d’hydraulique pour l’agglomération de Dakar, Thiès et la Petite Côte produit un outil de planification des infrastructures à l’horizon 2035. Il s’agit de définir un programme prioritaire d’investissements permettant aux populations d’accéder au service d’eau potable en quantité, en qualité et de façon durable.
A la première réforme de 1996, la situation de l’hydraulique urbaine était marquée par l’éloignement des ressources en eau, la saturation des unités de production, la vétusté et l’insuffisance des réseaux de distribution, un faible rendement de réseau 68,2% et un faible taux d’accès par branchement particulier. Des travaux ont été réalisés avec les objectifs d’améliorer durablement la qualité du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine en résorbant le déficit de l’approvisionnement en eau de la région de Dakar qui était de l’ordre de 100 000 m3/jour en 1995, rattraper le retard sur la planification et la mise en œuvre des investissements et assurer un équilibre financier du secteur de l’eau à l’horizon 2003.
L’organisation du secteur a changé. De la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES), le secteur passe à trois entités : la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) en charge du patrimoine, la Sénégalaise des Eaux (SDE) en charge de l’exploitation et l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en charge des eaux usées.
1 - La première phase des investissements (1996-2012)
A la suite du Projet Sectoriel Eau, l’Etat a mis en œuvre le Projet Eau à Long Terme (PELT, 2003-2008). L’actuelle Usine de Traitement d’Eau potable de Keur Momar Sarr (KMS), en phases 1 et 2, a été créée pour une capacité finale de 130.000 m3/jour, de même que le surpresseur de Mékhé et les extensions des réservoirs de Thiès. Ce projet comporte également un important volet « branchements sociaux » et « extensions de réseaux ».
L’impact du projet des 11 Villes Régionales est perceptible à travers les résultats probants ci-après : la satisfaction de la demande en eau potable des populations raccordées au réseau, l’éradication des maladies d’origine hydrique et autres formes d’affections causées par la consommation d’eau brute des puits par la facilitation de l’accès aux branchements particuliers et bornes fontaines. Le volet qualité de l’eau comporte la station de défluoruration de Thiadiaye. Le Bassin arachidier est caractérisé par un excès de fluor dans ses nappes. Pour y faire face, la SONES a réalisé une station de défluoruration à Thiadiaye. Cette ville a le plus fort taux de fluor (4, 67 mg/l) de toute la zone. La station de défluoruration de Thiadiaye est financée par la KFW (organisme de coopération allemande).
Le projet d’Alimentation en eau potable (AEP) des Six centres fluviaux (1997-1999) a permis de renforcer la capacité de production et de distribution des populations des villes de Richard Toll, Dagana, Podor, Matam, Bakel et Kédougou situées le long des fleuves Sénégal et Gambie. Pour atteindre cet objectif, la SONES a réalisé trois stations de traitement d’eau potable à Richard Toll (4000 m3/jour), à Dagana (1300 m3/jour) et Podor (1300 m3/jour), trois forages à Matam, Bakel et Kédougou, neuf châteaux d’eau (450 m3 à 150 m3), 115 kilomètres de réseaux d’adduction et de distribution, 135 bornes fontaines et 3416 branchements sociaux.
Une autre zone a bénéficié des investissements dans le cadre de l’Alimentation en Eau potable (AEP) de la Petite Côte en deux phases entre 1995 et 2000. Cette zone est marquée par un fort taux de croissance (6%) lié au développement du tourisme et des activités de la pêche. En guise d’anticipation, le Gouvernement a confié à la SONES la réalisation d’ouvrages de production, de stockage et de distribution. Le projet a été mis en œuvre en deux phases entre 1995 et 2000 avec la réalisation de sept forages et la réhabilitation de cinq autres, la construction d’un château d’eau de 3 200 m3 à Mbour et un autre de 650 m3 à Joal, un surpresseur pour Joal, un réservoir de 300 m3 au sol à Popenguine, 223 kilomètres d’extension et de densification de réseaux de production et de distribution et 4 920 branchements sociaux.
Pour l’avoir réalisé, le Sénégal fait partie des rares pays africains à avoir atteint les OMD en 2015 avec un taux d’accès de 100% à Dakar contre 92% et dans les centres urbains de l’intérieur à 96% contre 85% en 2005. Cette réussite a été possible grâce à d’importants travaux : 17 forages, 17 châteaux d’eau, deux stations de traitement à Ziguinchor et Saint-Louis, 728 kilomètres d’extensions de réseaux sur un objectif de 644 kilomètres, 52 100 branchements sociaux sur un objectif de 67100 et 271 kilomètres de renouvellement contractuel sur un objectif de 215 kilomètres. Une production supplémentaire de 56.466 m3/j a été apportée sur un objectif de 37.000 m3/j, soit un taux de réalisation de 152%. En conséquence, l’impact social a été bien ressenti par les usagers du service d’eau potable. Grâce à la réalisation du programme des branchements sociaux, le taux de desserte global par branchement particulier en 2015 est passé de 88% à 96,1% à Dakar et de 79% à 81,3% dans les régions de l’intérieur. Ces résultats montrent l’impact social significatif du programme notamment auprès des couches socio-économiques à revenus faibles et intermédiaires. Le nombre de personnes ayant obtenu un accès à une source d’eau pérenne améliorée est de 600.000 pour un objectif de 540.000. Le nombre de personnes bénéficiant d’un raccordement au réseau d’eau potable est de près de 570.000 pour un objectif de 460.000. Le nombre de personnes dont la qualité du système d’alimentation en eau potable est améliorée est estimé à plus de 1.100.000.
2 - La deuxième phase (2012….)
Des investissements conséquents ont été mobilisés à des volumes jamais atteints jusqu’ici. Un programme d’investissements de plus de 500 millions est en cours dont les têtes de pont sont KMS3 et le Dessalement pour 411 milliards FCFA. C’est la phase de rattrapage car il y a même eu un ralentissement à partir de 2006. De ce fait, le dernier investissement structurant (2008) a été la réalisation de l’actuelle Usine de Keur Momar Sarr en deux phases dans le cadre du projet Eau à Long Terme (PELT).
En attendant les réponses durables, 71 forages ont été réalisés entre 2014 et 2020 pour renforcer la production d’eau potable pour l’agglomération dakaroise et Thiès. Ces ouvrages ont permis de réaliser une évolution positive de la production de l’ordre de 42% entre 2011 et 2019 et 45% en 2020, en attendant la mise en service de la première phase de KMS3 en fin 2020 pour un volume supplémentaire de 100.000 m3/jour. Sur la même période, le nombre de foyers raccordés au réseau a augmenté de 55% alors que la population a connu une évolution de 20% pour la même période.
VOLUMES D’EAU MOBILISES
Au total, cela fait 185.000 m3/j supplémentaires entre 2014 et 2019.
Pour Koungheul, après la construction d’un forage de secours d’une capacité de 3600 m3/jour et la réalisation d’un château d’eau de 400 m3, l’Etat s’attaque à la forte concentration de fer et d’hydrogène sulfuré des forages du champ captant de la ville. Cette concentration de fer et de manganèse donne à l’eau une couleur rougeâtre (fer) et noirâtre (manganèse). L’objectif est de faire passer le taux de fer de 2.4 mg/l à 0.3 mg/l et du taux de manganèse de 0.26 mg/l à 0.05 mg/l.
Fatick a déjà bénéficié, dans le cadre du PEPAM, du renforcement de la production d’eau, d’une autonomie en énergie et de programmes sociaux. La question de la production réglée, la SONES s’attèle à l’installation d’une usine pour améliorer la qualité de l’eau distribuée dans la ville. Les objectifs suivants sont fixés : faire passer le taux du fluorure de 5 mg/l à 1.5 mg/l, éliminer le goût salé de l’eau en faisant passer le taux du chlorure de 600 mg/l à 250 mg/l. La mise en service de la station de traitement est effective depuis février 2019.
Pour Kaolack, deux usines de traitement du fluorure et du chlorure de sodium seront installées prochainement. Ce projet intervient après les travaux réalisés dans le cadre du renforcement de la production, de l’augmentation de la capacité de stockage et de l’autonomie énergétique.
Enfin, dans le cadre du PS-DAK, il y aura l’amélioration de la qualité de l’eau du forage de Lycée moderne de Dakar (dont la production est destinée aux Parcelles Assainies). Il y a également la réalisation d’une station de dessalement à Foundiougne et une station de traitement de l’eau du fleuve pour pallier l’insuffisance des ressources souterraines à Kédougou.
Grâce au nouveau système de Ndiock Sall, une centaine de villages du département de Saint-Louis (dans le Gandiol) sont correctement alimentés en eau potable. Une solution est en train d’être trouvée pour les eaux saumâtres de la ville de Mbacké et à la saturation de la station de traitement d’eau de Dagana.
Des villes qui ne comptaient qu’un forage en ont aujourd’hui deux, conformément à la philosophie de sécuriser l’alimentation en eau potable en cas de dysfonctionnement sur l’un des ouvrages : Kaffrine, Gossas, Khombole, Linguère, Ndioum, etc.
Pour un investissement global de 6,5 milliards FCFA. Elaboré suite à la casse, en septembre 2013, de la conduite qui alimente le dispositif anti-bélier et qui avait privé d’eau, pendant trois semaines, une grande partie de l’agglomération dakaroise, ce programme concerne les usines de Ngnith et Keur Momar Sarr ainsi que le surpresseur de Mékhé et la conduite partant du Point B (Front de Terre) aux Madeleines.
Ngnith :Réhabilitation de la Protection contre la corrosion du Lac de Guiers, fourniture et pose de deux groupes motopompes qui ont permis de faire passer la capacité de production l’usine de 40.000 m3/j à 47.000 m3/j voire un peu plus de 50.000 m3/j au besoin, fourniture et pose d’un groupe électrogène de 900 KVA pour sécuriser l’alimentation électrique de la première.
Keur Momar Sarr : Stabilisation de l’alimentation électrique de l’usine, renforcement de la Protection anti-bélier pour la seconde.
Le surpresseur de Mékhé : Fourniture de deux débitmètres DN 900 et DN 1000 au surpresseur de Mekhé, fourniture et pose d’un transformateur de 16 MVA.
Point B-Madeleines : Enfin, ont été réalisés des travaux de réhabilitation de la conduite DN 700 Point B – Madeleines.Les vulnérabilités du système d’adduction de Dakar seront éliminées avec l’achèvement des travaux de sécurisation des usines de Ngnith, de Keur Momar Sarr et du suppresseur de Mékhé.
Branchements sociaux : la SONES réalise également, pour le compte de l’Etat, des programmes de branchements sociaux. Il s’agit d’un accès subventionné à l’eau pour les couches défavorisées.
Réalisation de 14 nouveaux forages assurant une production supplémentaire de 40 700m3/j
Programme d’urgence AEP Dakar 2014-2015 : Réception du forage PK2bis de Pout pour un débit de
200m3/h, soit un volume additionnel de 4 400m3/j pour l’AEP de Dakar.
Station de carmel de 12 800m3/h à 68 m pour augmenter la capacité de transite des ALG en aval des réservoirs de Thiès de 185 000 m3/j à 300 000 m3/j pour l’AEP de Dakar.
Ouvrage réalisé dans le cadre de la 2ème Phase du volet production du Programme Eau à long terme dans son volet production.
Station de deferrisation et pompage du site de PK4 de capacité 5 000 m3/j pour l’AEP de l’AIBD et de la ZESID dans le cadre du programme connectivite de cette zone.
Le dessalement est une innovation technologique. C’est la première fois que ce mode de production d’eau potable est exploré au Sénégal. Le dessalement est un choix stratégique de l’Etat dans un contexte marqué par la saturation des systèmes de production d’eau potable à partir des forages (menace de remontée du biseau salé, teneur en nitrate ou en fer) et du Lac de Guiers (KMS et Ngnith assurent près de 40% des besoins actuels de Dakar).
Le traitement de l’eau de mer apportera une production initiale quotidienne de 50.000 m3 extensible à 100.000 m3/jour. Pour optimiser l’exploitation de cet ouvrage, un programme d’amélioration du réseau de distribution par le renouvellement de 460 kilomètres de conduites sera mis en oeuvre.
Dans le sous-secteur de l’hydraulique urbaine, le dessalement d’eau de mer des Mamelles est, avec KMS3, l’un des deux projets structurants du Plan Sénégal Emergent en matière de construction d’infrastructures hydrauliques. L’Usine de dessalement contribuera à couvrir la demande en eau dans le triangle Dakar, Thiès et Mbour. Cette progression de la demande est dictée par la croissance démographique pour Dakar et, par extension, Thiès et la Petite Côte. L’émergence des pôles économiques et touristiques est également un facteur clé. Représentant 0,3% du territoire national pour le ¼ de la population nationale (3,5 millions d’habitants), Dakar consomme 70% de la production du périmètre affermé.
La pose des conduites du Lot 2 entre les Mamelles et le Pont de l’Emergence (Patte d’Oie) a démarré le 17 septembre 2020. Cette conduite principale s’étale sur 10,4 kilomètres, sur un tracé allant des Mamelles à la Patte d’Oie. L’objectif est d’améliorer l’alimentation en eau potable des zones de consommation comme une partie de Ouakam, Ngor, Yoff, APECSY, Nord Foire, une partie des Parcelles Assainies et la Patte d’Oie, etc. Elle sera d’un diamètre de 700 millimètres, remplacera une conduite de 400 millimètres qui montre des signes de vétusté.
Le coût global du projet est évalué à 137 milliards FCFA réparti entre les infrastructures de l’usine de dessalement, le renouvellement des anciennes conduites du réseau de distribution de Dakar, etc. Le financement est assuré par la JICA.
Le dessalement est une option stratégique pour la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable de la capitale. Il assure une continuité du service même en cas de dysfonctionnement des usines du Lac de Guiers et des forages de Pout et du Littoral Nord.
La particularité de la future unité de dessalement des Mamelles est d’être très proche des grandes zones de consommation. Elle sera érigée à côté des réservoirs déjà réalisés sur ledit site, d’une capacité de 35.000 m3.
Autre avantage, le dessalement de l'eau de mer a connu, au cours des dix dernières années, un progrès technologique notable en raison de la baisse du coût des équipements et de la réduction importante de la consommation d'énergie.
Un programme de communication sociale est mis en œuvre depuis plusieurs mois. Il vise à favoriser et conforter l’acceptabilité sociale du projet auprès de toutes les parties prenantes : autorités administratives, autorités locales, autorités coutumières, autorités religieuses, pêcheurs, association de jeunes, groupements féminins, acteurs de l’école et de la santé, défenseurs de l’environnement, plagistes, etc. D’ailleurs, ce programme a permis d’identifier les participants au voyage d’imprégnation sur la technologie du dessalement à Oman, en 2017. Le volet social comporte les points suivants :
Vu l’importance du projet pour l’amélioration des conditions de vie des populations, l’Etat du Sénégal a signé deux décrets : le décret d’utilité publique n°2015 – 1146 du 03 août 2015 et le décret de cessibilité n°2016-947 du 12 juillet 2016 déclarant cessibles les titres fonciers compris dans l’assiette du projet.
Toutefois, les pertes définitives de terre sont circonscrites au seul site de l’usine de dessalement où des propriétaires de titres fonciers sont impactés. Les activités économiques et touristiques au niveau de la plage ne sont impactées que pendant les travaux.
Les études préparatoires (étude de faisabilité, étude de courantologie et études environnementales) ont été bouclées dans les règles de l’art. Puis, le projet est entré dans sa phase de conception détaillée avec le recrutement du bureau d’ingénieurs-conseils qui aura la charge des prestations d’avant-projet détaillé, d’élaboration des dossiers d’appel d’offres, d’assistance à la sélection des entreprises, de supervision des travaux et d’assistance aux premières années d’exploitation de l’usine. Le processus de sélection de l’entreprise en charge de la construction de la station (Lot 1) est en cours.
La période 2015-2020 s’annonçant extrêmement tendue en termes de satisfaction de la demande en eau à Dakar, il a été convenu avec la Banque Mondiale (IDA) de mobiliser des ressources additionnelles d’eau à partir du casier de Tassette, une zone potentiellement favorable pour la réalisation d’une batterie de forages pouvant fournir un débit journalier de l’ordre de 20.000 à 30.000m3/jour.
La localisation des zones favorables à Tassette permet d’envisager le transfert de la production des forages vers les nouveaux réservoirs de Thiès qui sont connectés aux réservoirs existants de Thiès à partir desquels est principalement desservie la région de Dakar. La conduite de transfert Tassette – nouveaux réservoirs de Thiès (en fonte ductile DN600mm) est dimensionnée pour faire du transfert. Dans le même temps, la capacité de stockage des réservoirs de Thiès sera augmentée de 20.000m3 grâce aux deux cuves de 10.000m3 chacune projetées à Thiès Sud.
Parallèlement, il y a eu des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de Petite Côte à travers la réalisation et l’équipement de quatre forages à Nguékhokh (02), Mbour (01) et Somone (01). Il y a également la réalisation de trois châteaux d’eau à Nguékhokh (1.100m3), Pointe Sarène (1.500m3) et Mbodiène (2.000m3) et d’incorporation puis de remise à niveau du réseau hydraulique de Nguékhokh. Il y est également prévu le renforcement des réseaux de Pointe Sarène et Mbodiène à partir de Mbour par l’installation d’une conduite en fonte ductile DN700mm.
Le programme de ces travaux est complété par un volet social constitué de la réalisation de 20.000 branchements sociaux et 160 kilomètres d’extensions de réseau. Ce volet est initié dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et principalement pour aider les populations vraiment démunies à avoir accès à l’eau potable.
Le Gouvernement du Sénégal a instruit la SONES de trouver des moyens durables pour anticiper la mobilisation de ressources en eau suffisantes capables d’absorber cette dynamique progressive de la demande en eau pour tous les usages. Aussi l’IDA a-t-il accepté de mobiliser un financement additionnel qui sera intégré au PEAMU pour prendre en charge les travaux de mise en place d’un système hydraulique stratégique qui va jouer un rôle de tampon/régulateur en permettant la connexion directe avec les systèmes de conduites du Lac de Guiers qui permettent d’alimenter la ville de Dakar et qui seront renforcés par les nouveaux apports en eau ainsi que l’accroissement significatif des capacités de transit de la production à travers la réalisation de la troisième usine de traitement de Keur Momar Sarr financée conjointement par l’AFD, la BEI, la BID et la BAD.
Les travaux du volet additionnel de la composante Hydraulique urbaine du PEAMU consistent en la pose de canalisations en fonte de diamètres allant de 1.000 mm à 1.200 mm pour relier l’ALG3 au niveau de l’AIBD au château d’eau de Mbour ; la réalisation de conduites de liaison avec la pose de canalisations en fonte ductile de diamètres 500 mm sur une distance de 23 kilomètres pour atteindre les villes de Saly, de la Somone et de Joal.
L’approvisionnement en eau des populations de la région de Dakar est un défi permanent. A cet effet, depuis 2012, les différents programmes d’urgence ont permis de réaliser une soixantaine de forages pour une production supplémentaire de plus de 100 000 m3 par jour. En dépit de cette augmentation considérable de la production un déficit subsiste.
En 2017 le Programme de Renforcement de l’alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK) est mis en œuvre.
Les travaux portent à la fois sur la production et sur la distribution :
Au plan du renforcement de la distribution, le PSDAK devra assurer :
De 2012 à 2020, 68 des120 forages ont été destinés à la capitale pour une production complémentaire globale de 201.135 m3/jour, soit l’équivalent de la capacité de production totale. En 2021 et par rapport à 2011, ces volumes d’eau complémentaires créent une augmentation de la production de 62% sans KMS3 et 76,2% avec KMS3.
Des forages dits de Dakar ont été réalisés dans le cadre des différents programmes d’urgence (2014-2016) dans les localités suivantes : Nord Foire, Ouest-Foire, Camp Leclerc, CICES, Grand Yoff, Yeungoulène, Touabb Dialao. En 2017-2019, le Programme de Renforcement de l’Alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK) a permis de réaliser deux centres de production dans les Niayes, précisément à Bayakh (5 forages et deux stations) et Thieudème (6 forages et une station). Ce système de transfert d’eau potable est consolidé par la production du nouveau centre de Tassette (40 kilomètres au Sud de Thiès) vers Dakar (10 forages). En 2020, le Programme Pointe a permis d’améliorer la qualité de l’eau distribuée grâce à l’unité mobile du Lycée moderne de Dakar pour l’alimentation en eau des Parcelles Assainies, les extensions de réseau, de mettre des surpresseurs dans les zones situées en hauteur, etc.
L’eau des forages de Pout-Kirène et Sébikotane a une forte teneur en fer, en hydrogène sulfuré (H2S) et en manganèse. Même si la teneur en fer reste dans les proportions retenues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Etat construit une station de déferrisation d’une capacité de 40.000m3/jour sur le site du Point K (Sébikotane). Le traitement va éliminer le H2S et réguler la teneur en fer et manganèse. Cette usine a un impact social dans la banlieue dakaroise. La mise en service est effective avec une montée en régime progressive.
Une unité mobile de traitement de l’eau ferrugineuse du forage du Lycée Moderne de Dakar (LYMODAK) a été installée sur ledit site pour une production de 2.500 m3/jour. Du coup, les conditions d’alimentation en eau potables d’une partie des Parcelles Assainies se sont améliorées.
Pour faire face aux nouveaux besoins nés de l’extension de la commune, la SONES a procédé aux travaux suivants :
Restait le problème de la qualité. La réalisation d’une station de déferrisation d’une capacité de 3.300 m3/jour.
La ville qui s’agrandit et la demande en eau potable évolue naturellement. Tel est le défi auquel l’Etat du Sénégal a tenu à apporter des réponses à travers le PEPAM :
La question de la production réglée, la SONES s’attèle a réalisé une usine pour améliorer la qualité de l’eau en modérant le taux des fluorures et en éliminant le goût salé de l’eau.
Comme solution à la problématique des eaux saumâtres, un système de transfert d’eau à partir du captant Sadio est en cours de réalisation : 4 forages de 3300 m3/jour chacun, une station de pompage de 13.200 m3/jour extensible à 39.600m3/jour, un réservoir de 2000 m3, une canalisation de transfert entre le champ captant de Sadio et la ville de Mbacké pour 50 kilomètres, un château d'eau de 2000 m3 et des réseaux structurants de distribution.
Caractéristiques : l’eau produite est saumâtre à cause d’une intrusion saline constatée au niveau de la nappe. Première solution : renforcement de l’approvisionnement des populations par un forage situé à Mbame. Solutions durables : construction d'une station de traitement d'eau saumâtre ; amélioration de la qualité par transfert d'eau à partir du champ captant de Ndiayène Moussa.
Une baisse de production du forage en dépit de l’apport du système Notto-Ndiosmone-Palmarin, combinée à la capacité insuffisante de l’usine de traitement du fluor, a motivé la solution du transfert d'eau à partir de forage de Kibik (situé à environ 25 kilomètres de Thiadiaye).
Caractéristiques : des zones périphériques et situées en hauteur alimentées à partir du réseau de distribution de Bargny déficitaire. Solution : un renforcement de la production par un nouveau forage d’une capacité de production de 4400 m3/jour situé à Kéniabour avec une conduite de transfert jusqu'au réservoir de Popenguine ; la construction d'une station de pompage à Ndayane pour Toubab Dialao/Yenne (2860 m3/jour). Réalisation de 10 kilomètres d'extension de réseau.
La question de la production et de la qualité de l’eau est réglée à Bambey grâce à un nouveau forage assez productif. Sa production s’ajoute à celle d’autres forages pour renforcer l’alimentation en eau des populations en quantité et en qualité. Un château d’eau de 250 m3 et une station de pompage de 1320 m3/jour sont en train d’être finalisés.
Après le renforcement de la production et du stockage, la réalisation de deux stations de traitement des fluorures et des chlorures est envisagée pour une capacité totale d’environ 20.000 m3/jour. En attendant, l’exploitation des eau souterraines est consolidée. Au mois d’octobre 2021, deux forages ont été mis en service pour renforcer l’alimentation en eau potable de la ville.
Dans cette ville, il est prévu la réhabilitation de l’ancienne l’usine de traitement des eaux ferrugineuses d’une capacité de 2 600 m3/jour et la construction d’une nouvelle station d’une capacité de 12.000 m3/jour.
dans cette ville, la nappe baisse à son tour en saison sèche lorsque baisse le niveau du fleuve Gambie.
Après le renforcement de la production et du stockage en 2017, d’autres ouvrages destinés à mobiliser de nouveaux volumes d’eau potable sont en train d’être réalisés : une station de traitement d’eau de 12.000 m3/jour à Khor, un château d’eau de capacité 3 200 m3 à Sanar, une conduite de distribution principale sur une dizaine de kilomètres, l’extension du réseau de distribution par la réalisation de 15 kilomètres de densification de la distribution, 2000 branchements sociaux permettant l’accès à l’eau à 20.000 personnes.
Dans cette ville, la station d’une capacité de 1560 m3/jour, réalisée en 1999, n’arrive plus à couvrir les besoins en période de chaleur. L’Etat, à travers la SONES, a lancé la procédure de mise en place d’une unité de traitement compacte de l’eau du fleuve d’une capacité de production de 2.200 m3/jour.
Après le renforcement de la production et du stockage, la réalisation de deux stations de traitement des fluorures et des chlorures est envisagée pour une capacité totale d’environ 20.000 m3/jour. En attendant, l’exploitation des eau souterraines est consolidée. Au mois d’octobre 2021, deux forages ont été mis en service pour renforcer l’alimentation en eau potable de la ville.
Dans cette ville, il est prévu la réhabilitation de l’ancienne l’usine de traitement des eaux ferrugineuses d’une capacité de 2 600 m3/jour et la construction d’une nouvelle station d’une capacité de 12.000 m3/jour.
Construction de deux stations de traitement : une de 14.000 m3/jour à Richard Toll et une autre de 2.000 m3/jour à Podor.
Ndioum a connu des dysfonctionnements liés à une panne de l’unique forage. La SONES va terminer le nouveau forage très prochainement. La société de patrimoine va ensuite construire un nouveau forage à la place du forage désormais hors d’usage. En outre, la SONES confie à la SDE les travaux de réalisation d’une conduite en urgence pour raccorder le château d’eau de Ndioum au forage de Gamadji Sarré sur 5 kilomètres.
Pour la capitale du Ndoucoumane, la SONES a réceptionné, le 13 juillet 2016, le forage F3 d’une capacité de 265 m3/heure, soit près de 6000 m3/jour.
Ces deux villes sont les premiers chefs-lieux de département dotés d’un deuxième forage en 2016.
Cette ville est devenue monoforage à la panne d’un des deux ouvrages de production installés dans son périmètre. Un nouveau forage a été réalisé pour pallier cette précarité.
EN PLUS DE NDIOUM, IL Y A KHOMBOLE, DIAKHAO, THIADIAYE, GUINGUINEO, KELLE ET GOSSAS (7 centres).
Ce programme comporte une seconde phase destinée aux villes comptant au moins 2 forages, mais présentant un risque de stress hydrique assez élevé.La ville de Sédhiou comptait deux forages. Elle est devenue monoforage lorsque l’un des ouvrages est tombé en panne. L’Etat du Sénégal, à travers la SONES, a tenu à apporter des réponses à court terme : la réhabilitation et l’équipement du deuxième forage, l’autonomie en énergie, le renforcement et l’extension de réseau.
Grâce au nouveau système de Ndiock Sall, une centaine de villages du département de Saint-Louis (dans le Gandiol) sont correctement alimentés en eau potable.
La SONES, société publique de référence en matière d’hydraulique urbaine et périurbaine se veut exigeante et performante. Cela s’est traduit par la mise en place d’une démarche qualité sanctionnée par la certification à la norme ISO 9001 V 2008 depuis le 30 décembre 2010. Aujourd’hui, le souci d’assurer la pérennité financière de notre entreprise, d’optimiser l’utilisation des ressources, de garantir en permanence la santé / sécurité de notre personnel et la protection de l’environnement tout en respectant les exigences de nos clients mais également les exigences légales et réglementaires, justifie notre volonté de faire évoluer le Système de Management de la Qualité de la SONES vers un Système de Management Intégré QSE (Qualité-Sécurité-Environnement).
Aujourd’hui dans un contexte de mondialisation des marchés et face à un rythme des changements accélérées les entreprises performantes tout en cherchant à fournir à leur clients des produits ou services conformes à leurs exigences, visent également à leur garantir une éthique environnementale et sociale. Elles sont amenées à prendre des risques certes mais pas en matière d’environnement, de santé et sécurité du personnel car le prix à payer serait trop élevé et l’image de l’entreprise trop fragile. Le QSE est une vue moderne du management de l’entreprise, une façon forte et formelle de placer le client, le personnel et l’environnement au cœur des préoccupations quotidiennes des managers. C’est aussi et surtout une manière structurée de manager des risques et de s’engager de manière irréversible dans une logique d’amélioration continue. La mise en œuvre d’un système QSE garantit la prise en compte de la dimension environnementale et sociale dans la recherche de satisfaction client : il faut satisfaire le règlement, en respectant l’environnement et dans un souci permanent de santé et sécurité des personnes au travail.
Les démarches de management et de sécurité au travail visent à améliorer la performance sociale et économique des entreprises grâce à une meilleure maîtrise des risques professionnels et une culture de prévention.
Positionner l’eau potable au cœur de nos politiques publiques, c’est repositionner la vie sur le terreau fertile qu’elle ne doit jamais déserter. Au contraire, la vie devrait toujours fleurir, verdir sous le liquide précieux qui coule. C’est un enjeu mondial. C’est donc un défi national. Le jeu en vaut la chandelle. C’est une oeuvre vitale. Le sens des responsabilités institutionnelles, politiques, économiques et sociales chez les nouvelles autorités sénégalaises nous engage dans la gouvernance de l’Eau en zone urbaine et péri-urbaine. C’est le contenu que je donne à ma nomination au poste de Directeur général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) par Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, président de la République par le décret N° 2024-921 du 02 mai 2024. Je lui exprime ma gratitude pour cette confiance placée en ma modeste personne. J’adresse également des remerciements au Premier ministre, Monsieur Ousmane SONKO et au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE.
Le Projet, nouveau référentiel de gouvernance institutionnelle, politique, économique, sociale et environnementale est le cadrage de ma feuille de route. La déclinaison de cette vision, en matière d’eau potable, est déterminée par la capacité de la SONES à établir une passerelle de performances entre les orientations stratégiques de l’État et les aspirations profondes des citoyens sénégalais au plus tôt à l’horizon 2050. De cette relation vertueuse et fructueuse dont devrait essentiellement tirer profit l’usager du service d’eau potable, devront naître un accès inclusif et équitable en éliminant les disparités liées au pouvoir d’achat ou à la zone d’habitation, un dialogue suivi avec les communautés pour une plus grande appropriation des politiques hydrauliques, la formulation et la mise en œuvre de solutions durables et l’application du meilleur prix pour la meilleure qualité de service.
Telles sont les lignes de force de la nouvelle gouvernance de l’eau potable. Ces balises préfigurent des infrastructures hydrauliques à une plus grande échelle, notamment les grands transferts d’eau multi-usages (usage humain et usage agricole), la compression des délais de réalisation des ouvrages, les projets intégrés urbain-rural, l’harmonisation des prix entre les zones desservies par souci d’équité, le suivi de la bonne exécution des contrats de délégation de service public, la rationalisation des ressources budgétaires, etc. Cette boussole de l’action gouvernementale a été rappelée par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane DIEYE, à son entrée en service le 12 avril 2024.
Il a mis l’accent sur l’éthique de gouvernance et l’impact social des réalisations. La tutelle s’inspire du triptyque Jub-Jubbal-Jubbanti que j’ai réinterprétée, à mon installation le 23 mai 2024, à travers la formule : « un service public véritablement au service du public », porté par une certaine Éthique de l’Action et une Éthique de l’Impact social, notamment le culte du travail, la discipline et l’amour de la patrie ».
C’est donc une certaine éthique du bien-être à cultiver au-delà du béton, de la fonte, de l’acier, du ciment, des machines et des réseaux. La matière ou la technique se met au service d’une nouvelle conscience du devoir de servir pour nous et du droit à l’eau pour nos clients externes que sont les consommateurs, les autorités administratives, les élus (maires, conseillers départementaux, députés, conseillers, etc.), les partenaires techniques et financiers, la recherche, l’université, la Presse, la Société civile, les organisations professionnelles, les organisations de jeunes ou de femmes, les leaders locaux, entre autres.
Mon propos se fonde sur la nécessaire mise en cohérence des orientations stratégiques des autorités avec les besoins précis des populations dans la promotion des meilleures pratiques techniques, économiques, sociales et environnementales. Je m’inscris dans la construction d’un développement durable inclusif. Ce bien-être portera l’empreinte bienfaisante de la participation des bénéficiaires ainsi que de l’adaptation des solutions techniques et des efforts financiers aux attentes des usagers. L’interaction avec les usagers du service public de l’eau potable requiert, pour ce faire, une relation d’information et de communication soutenue. La sensibilisation, notamment l’éducation à l’utilisation rationnelle de l’eau potable, y occupera une place prépondérante. Le feed-back est une garantie de capitalisation des bonnes pratiques et de correction des impairs.
L’inclusion sociale a son pendant : l’inclusion technique. Il n’y a pas de large appropriation de nos projets par les usagers sans une appropriation par les clients internes que sont les collaborateurs. D’abord, les combats techniques se gagnent sur le terrain social, dans la mobilisation la plus résolue pour donner corps à la vision. Cette énergie collective est le carburant de nos accomplissements. Ensuite, une synergie est à construire et à renforcer au niveau sectoriel avec la Direction de l’Hydraulique, la Direction de la Gestion Prévisionnelle des Ressources en Eau (DGPRE), la SEN’EAU, l’OFOR, l’ONAS, la Direction de l’Assainissement, la Cellule de Planification, de Coordination et de Suivi des Programmes (CPCSP), etc. Cette dynamique permettra de co-construire les meilleures approches pour le meilleur impact social, dans la sauvegarde des règles de la bonne gouvernance.
Voilà le carnet de navigation pour le navire SONES dont je suis le capitaine mais qui a besoin de tous les membres de l’équipage. Cet engagement est un trésor humain et technique fondamental dans un contexte d’un nouvel ordre moral, républicain et technique à construire ensemble. Au travail, au service des Sénégalaises et des Sénégalais !
M. Modou THIAM / RQSE : Processus Management Qualité (P.M.Q)
M. Khalifa FAYE / CCG : Processus Contrôle Général (P.C.G)
M. El Hadj Ada NDAO / DTX : Processus Gestion de Projet (P.G.P)
Mme. Fatou NDIAYE / DPE : Processus Planification (P.P.L)
M.Birame Maguette LEYE / DCE : Processus Contrôle du Fermier (P.C.F)
M. Abdourahmane NDIAYE / DFC : Processus Gestion Financiére (P.G.F)
M. Médoune DIAGNE / DCH : Processus Gestion des Ressources Humains (P.G.R.H)
M. Ibra DIAGNE / DPMG : Processus Gestion des Infrastructures Achats et Approvisionnement (P.G.I.A.A)
M. Modou THIAM / RQSE : Processus Management Qualité (P.M.Q)
M. Khalifa FAYE / CCG : Processus Contrôle Général (P.C.G)
M. El Hadj Ada NDAO / DTX : Processus Gestion de Projet (P.G.P)
Mme. Fatou NDIAYE / DPE : Processus Planification (P.P.L)
M.Birame Maguette LEYE / DCE : Processus Contrôle du Fermier (P.C.F)
M. Abdourahmane NDIAYE / DFC : Processus Gestion Financiére (P.G.F)
M. Médoune DIAGNE / DCH : Processus Gestion des Ressources Humains (P.G.R.H)
M. Ibra DIAGNE / DPMG : Processus Gestion des Infrastructures Achats et Approvisionnement (P.G.I.A.A)
Lorsque la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr sera fonctionnelle, l’eau coulera des robinets 24 heures/24 et les déficits déserteront les ménages, entreprises et bornes-fontaines. KMS 3 aura donc injecté 200.000 mètres cubes par jour dans le réseau. Voilà l’objectif que se fixe la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) à l’horizon 2019-2030.
En 2020, cet impact positif touchera 500.000 personnes et 2.000.000 en 2025. 610.000 personnes supplémentaires seront connectées au réseau.
Les nappes souterraines seront, à partir de 2019, préservées d’une surexploitation. Un souffle de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar se répandra sur Dakar qui, à elle seule, consomme 70% de la production d’eau du périmètre affermé. Pourtant, depuis le début de la réforme en 1995, elle a bénéficié d’importants investissements notamment :
Malgré ces réalisations, plusieurs défis restent à relever. La crise de l’eau en 2013 a été édifiante à plus d’un titre.
Pour anticiper, des solutions ponctuelles ont été préconisées : le Programme d’urgence. Celui-ci corrige, pendant les périodes de pointe (forte chaleur, consommation importante), les vulnérabilités du système d’Alimentation en Eau potable de Dakar. En 2015, l’objectif a été de réaliser des forages pour résorber le déficit de 60.000 mètres cube.
Il y a également, dans le cadre d’un programme complémentaire d’urgence AEP de Dakar, la réalisation de sept forages à Tassette pour une production supplémentaire de 20.000 mètres cube par jour et la réalisation d’une conduite de transfert vers de nouvelles réserves à réaliser sur collines de Thiès. Cette diversification s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissements sur financement de la Banque mondiale dans le cadre de son nouveau programme dénommé PEAMU (Programme Eau et Assainissement en milieu urbain) qui comprend également :
La troisième usine de Keur Momar Sarr, sur le Lac de Guiers, aura une production supplémentaire de 100.000 mètres cube par jour en première phase et 200.000 mètres cube par jour en deuxième phase à destination de Dakar.
En outre, seront réalisés 85 000 branchements sociaux pour les plus démunis.
Les deux stations de Ngnith et Keur Momar Sarr, également situées dans le périmètre du Lac Guiers, ont une capacité cumulée de 185.000 mètres cube par jour pour des besoins de près de 395.000 mètres cube par jour.
Installées sur le littoral, des stations de traitement et de pompage d’eau de surface et d’eau souterraine complètent le dispositif pour une production de 350.000 mètres cube par jour.
Les intentions fermes de financements, pour près de 250 milliards CFA, ont été reçues auprès de nos partenaires techniques et financiers, notamment l’AFD, la BEI, la BID, la Banque mondiale et la BAD.
Lorsque la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr sera fonctionnelle, l’eau coulera des robinets 24 heures/24 et les déficits déserteront les ménages, entreprises et bornes-fontaines. KMS 3 aura donc injecté 200.000 mètres cubes par jour dans le réseau. Voilà l’objectif que se fixe la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) à l’horizon 2019-2030.
En 2020, cet impact positif touchera 500.000 personnes et 2.000.000 en 2025. 610.000 personnes supplémentaires seront connectées au réseau. Les nappes souterraines seront, à partir de 2019, préservées d’une surexploitation. Un souffle de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar se répandra sur Dakar qui, à elle seule, consomme 70% de la production d’eau du périmètre affermé. Pourtant, depuis le début de la réforme en 1995, elle a bénéficié d’importants investissements notamment :
Malgré ces réalisations, plusieurs défis restent à relever. La crise de l’eau en 2013 a été édifiante à plus d’un titre. Pour anticiper, des solutions ponctuelles ont été préconisées : le Programme d’urgence. Celui-ci corrige, pendant les périodes de pointe (forte chaleur, consommation importante), les vulnérabilités du système d’Alimentation en Eau potable de Dakar. En 2015, l’objectif a été de réaliser des forages pour résorber le déficit de 60.000 mètres cube. Il y a également, dans le cadre d’un programme complémentaire d’urgence AEP de Dakar, la réalisation de sept forages à Tassette pour une production supplémentaire de 20.000 mètres cube par jour et la réalisation d’une conduite de transfert vers de nouvelles réserves à réaliser sur collines de Thiès. Cette diversification s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissements sur financement de la Banque mondiale dans le cadre de son nouveau programme dénommé PEAMU (Programme Eau et Assainissement en milieu urbain) qui comprend également :
La troisième usine de Keur Momar Sarr, sur le Lac de Guiers, aura une production supplémentaire de 100.000 mètres cube par jour en première phase et 200.000 mètres cube par jour en deuxième phase à destination de Dakar. En outre, seront réalisés 85 000 branchements sociaux pour les plus démunis.
Les deux stations de Ngnith et Keur Momar Sarr, également situées dans le périmètre du Lac Guiers, ont une capacité cumulée de 185.000 mètres cube par jour pour des besoins de près de 395.000 mètres cube par jour. Installées sur le littoral, des stations de traitement et de pompage d’eau de surface et d’eau souterraine complètent le dispositif pour une production de 350.000 mètres cube par jour.
Les intentions fermes de financements, pour près de 250 milliards CFA, ont été reçues auprès de nos partenaires techniques et financiers, notamment l’AFD, la BEI, la BID, la Banque mondiale et la BAD.
Lorsque la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr sera fonctionnelle, l’eau coulera des robinets 24 heures/24 et les déficits déserteront les ménages, entreprises et bornes-fontaines. KMS 3 aura donc injecté 200.000 mètres cubes par jour dans le réseau. Voilà l’objectif que se fixe la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) à l’horizon 2019-2030.
En 2020, cet impact positif touchera 500.000 personnes et 2.000.000 en 2025. 610.000 personnes supplémentaires seront connectées au réseau. Les nappes souterraines seront, à partir de 2019, préservées d’une surexploitation. Un souffle de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar se répandra sur Dakar qui, à elle seule, consomme 70% de la production d’eau du périmètre affermé. Pourtant, depuis le début de la réforme en 1995, elle a bénéficié d’importants investissements notamment :
Malgré ces réalisations, plusieurs défis restent à relever. La crise de l’eau en 2013 a été édifiante à plus d’un titre. Pour anticiper, des solutions ponctuelles ont été préconisées : le Programme d’urgence. Celui-ci corrige, pendant les périodes de pointe (forte chaleur, consommation importante), les vulnérabilités du système d’Alimentation en Eau potable de Dakar. En 2015, l’objectif a été de réaliser des forages pour résorber le déficit de 60.000 mètres cube. Il y a également, dans le cadre d’un programme complémentaire d’urgence AEP de Dakar, la réalisation de sept forages à Tassette pour une production supplémentaire de 20.000 mètres cube par jour et la réalisation d’une conduite de transfert vers de nouvelles réserves à réaliser sur collines de Thiès. Cette diversification s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissements sur financement de la Banque mondiale dans le cadre de son nouveau programme dénommé PEAMU (Programme Eau et Assainissement en milieu urbain) qui comprend également :
La troisième usine de Keur Momar Sarr, sur le Lac de Guiers, aura une production supplémentaire de 100.000 mètres cube par jour en première phase et 200.000 mètres cube par jour en deuxième phase à destination de Dakar. En outre, seront réalisés 85 000 branchements sociaux pour les plus démunis.
Les deux stations de Ngnith et Keur Momar Sarr, également situées dans le périmètre du Lac Guiers, ont une capacité cumulée de 185.000 mètres cube par jour pour des besoins de près de 395.000 mètres cube par jour. Installées sur le littoral, des stations de traitement et de pompage d’eau de surface et d’eau souterraine complètent le dispositif pour une production de 350.000 mètres cube par jour.
Les intentions fermes de financements, pour près de 250 milliards CFA, ont été reçues auprès de nos partenaires techniques et financiers, notamment l’AFD, la BEI, la BID, la Banque mondiale et la BAD.
Le service public de référence en matière d’Hydraulique est récompensé par la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) avant l’échéance de 2015. Les statistiques de l’année 2013 montraient que les OMD ont été atteints pour ce sous-secteur de l’Hydraulique. Le taux préférentiel d’accès à l'eau potable en milieu urbain se situe à :
Le secteur maintient le rythme de réalisation d’ouvrages pour l’accès à l’eau en le combinant à des initiatives destinées à améliorer la qualité du produit tiré des eaux souterraines. La SONES va réaliser :
La SONES construira également une station de déferrisation dans les extensions de Dakar. Cet ouvrage aura une capacité de 40.000 mètres cube par jour. En 2017, cet ouvrage permettra d’enlever l’excès de fer, principale cause de la coloration de l’eau. Le volume de l’eau produite par les forages de Pout et de Sébikotane sera revu à la baisse. Deux forages seront construits et deux autres réhabilités.
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NATURE ET STATUT JURIDIQUE :
Les textes suivants régissent l’activité de la SONES :
Les investissements sont réalisés par la SONES pour le compte du Gouvernement. Elle s’engage auprès de l’Etat et des partenaires techniques et financiers. Elle rembourse. Assurant la commercialisation de l’eau produite par les ouvrages de la SONES, SEN’EAU est rémunéré sur la base du prix exploitant et reverse une redevance à la SONES.
Renforcer et gérer le patrimoine de production et de distribution d’eau potable : telle est la principale mission de la SONES. Celle-ci s’adosse à la politique sectorielle définie par l’Etat.
I - DETERMINANTS DE L’INTERVENTION DE LA SONESL’intervention de la SONES s’adosse à la politique de l’Etat du Sénégal qui a en charge :
Dans ce nouveau cadre institutionnel, la SONES s’est vu confier les responsabilités suivantes :
La SONES a pour principal objectif le renforcement du patrimoine de production d’eau potable en milieu urbain et péri-urbain. Le patrimoine est constitué des ouvrages suivants, dans les 66 centres qui constituent le patrimoine affermé :
Sénégal : évolution du taux d’accès à l’eau potable en milieu rural
L’inventaire national des points d’accès à l’eau potable au premier trimestre de 2015 a été mis
en œuvre sur 15.992 localités avec l’appui des dispositifs décentralisés de collecte des
données composés de différents services régionaux, départements, locaux et des collectivités
locales.
Après exploitation des données, il en ressort que le taux d'accès amélioré global à l'eau
potable en milieu rural s’établit en 2015 à 86,6% contre 84,1% en 2014 ; ce qui donne une
progression satisfaisante de l’accès à des points d’eau modernes avec une hausse de 2,5
points.
La performance est très satisfaisante même si elle reste un peu inférieure à la période
antérieure où la progression interannuelle était de +3,5 points.
En intégrant les statistiques sur
les réalisations nouvelles d’infrastructures d’accès à l’eau enregistrées en 2015, le taux d’accès
global à l’eau potable pour décembre 2015 est estimé à 87,2%.
Après l'officialisation de sa nomination le 02 mai et son installation le 21 mai dernier, M. Abdoul NIANG a pris les rênes de la SONES ce jeudi 23 mai 2024, succédant ainsi à M. Charles FALL qui vient de boucler un magistère de 9 ans et 8 mois. La cérémonie de passation de service a été empreinte d'émotions, dans la sobriété. « Mon éthique du travail et ma foi en l’intérêt général ont éclairé ma longue marche contre les disparités en matière d’accès à l’eau potable. J’avais là une nouvelle page d’histoire à écrire », a souligné le Directeur général sortant pour camper le contexte de son entrée en service en 2014. A l’époque, la demande était très pressante ; ce qui l’a amené, avec ses équipes, à clôturer le PEPAM et lancer les travaux de KMS3, de l’Usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles et de bien d’autres infrastructures hydrauliques sur l’ensemble du périmètre urbain et péri-urbain. Au moment de partir, M. FALL est fier de laisser des projets et chantiers. « Au soir de ma mission à la tête de la SONES, je suis heureux de remarquer que nos ambitions vont au-delà du terme de mon magistère. Les perspectives pour le Sénégal prospère ont de quoi susciter un immense espoir. Le soleil de l’eau potable, et je suis fier de le constater, ne se couche pas ! » Il a exprimé sa gratitude à l’Etat qui lui a fait confiance, au Personnel qui l’a accompagné, aux autorités administratives, aux autorités territoriales, aux Associations de Consommateurs, à la Presse, etc. Le Directeur Général sortant a adressé ses vœux de succès à son successeur.
M. Abdoul NIANG, de son côté, a remercié les nouvelles autorités pour la confiance placée en sa modeste personne et a affirmé son engagement à poursuivre les efforts pour améliorer l'accès à l'eau potable au Sénégal. Il a également insisté sur l'importance de l'approche inclusive, la performance et l'exemplarité pour relever les défis actuels et futurs dans le secteur conformément aux orientations stratégiques des autorités et aux besoins des populations. M. NIANG a dessiné les contours du service public de l’eau potable en zone urbaine sous son magistère pour faire de la SONES, « un levier stratégique qui doit être à l’avant-garde des défis de nature technique, environnementale et sociale du fait de l’impact anthropique qui est en train de modifier substantiellement, d’autres diront dangereusement, notre existence collective sur la terre. » Cette option est conforme au contexte dans lequel « les plus hautes autorités de la République prônent un Sénégal souverain, juste et prospère » et qui nécessite « une certaine Ethique de l’Action et une Ethique de l’Impact social : le culte du travail, la discipline et l’amour de la patrie. »
L’utilité sociale de l’eau potable sera au cœur de ce projet hydraulique. Le Directeur Général entrant ratissera large en adoptant une démarche sectorielle. Il y invite également toutes les compétences que compte la SONES. Enfin, il a remercié le Directeur Général sortant pour toutes les responsabilités qu’il lui a confiées. Il lui a souhaité plein succès dans sa nouvelle trajectoire professionnelle.
M. Mael THIAM, Président du Conseil d'Administration, a pour sa part salué le travail accompli par M. Charles FALL et a accueilli chaleureusement M. Abdoul NIANG. Il a réitéré le soutien du Conseil d'Administration au nouveau Directeur Général et a encouragé les collaborateurs de la SONES à maintenir leur engagement pour garantir un service de qualité aux citoyens sénégalais.
La passation de service s'est conclue par une remise de cadeaux au Directeur général sortant et au Directeur général entrant.
C’est un enfant de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) qui revient à la maison sous les habits de Directeur Général après avoir montré ses qualités d’ingénieur expérimenté pendant plus de trente années. Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, président de la République, acte ce retour par décret N°2024-1019 du 02 mai 2024, lors de la réunion du Conseil des Ministres. Le 22 mai 2024, Abdoul NIANG signe son retour devant le Conseil d’Administration un peu plus de deux ans après son départ de la SONES. Le Président du Conseil d’Administration, Monsieur Mael THIAM, l’installe en compagnie des autres Administrateurs et en présence de son prédécesseur, Monsieur Charles FALL. Le lendemain, 23 mai, M. NIANG procède à la formalité administrative de passation de service avant de sacrifier au rituel de la cérémonie publique en compagnie de ses anciens et encore collègues, des familles et autres invités.
RETOUR D’UN NHOMME DU SERAIL -
Abdoul NIANG est un homme du sérail. Le nouveau Directeur général de la SONES est un Ingénieur hydraulicien, spécialiste en Infrastructures hydrauliques, en Partenariat Public Privé et en Régulation dans le secteur de l’eau prenant en compte l’accès des populations les plus pauvres. A sa nomination, il était en mission d’assistance technique auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Jusqu’au 31 décembre 2021, il était le Coordonnateur Technique, cumulativement avec ses fonctions de Coordonnateur de l’Unité de Gestion du Projet de Construction de la Troisième Usine d’eau potable de Keur Momar Sarr (KMS3). La Coordination Technique assurait la cohérence dans la planification, la réalisation des infrastructures hydrauliques et le contrôle du patrimoine confié au Fermier. Il chapeautait donc la Direction de la Planification et des Etudes (DPE), la Direction des Travaux (DTX) et la Direction du Patrimoine et du Contrôle de l’Exploitation (DPCE). Quant au projet KMS3, il s’agit d’un programme d’Investissements d’un montant de 284 milliards de FCFA financé par l’AFD, la BEI, la BID, l’IDA et la BAD. Ce dernier poste a requis toute l’expertise technique, la capacité d’animation d’une équipe, la collaboration avec plusieurs partenaires techniques et financiers, la maîtrise des procédures, le leadership, le sens de l’organisation et de la communication.
TRAJECTOIRE PROFESSIONNELLE - Sa trajectoire professionnelle est synonyme d’une évolution constante en termes de responsabilités dans un contexte où le secteur de l’eau et de l’assainissement venait de connaître sa première réforme en 1996. Cette mutation institutionnelle s’est traduite par la création de trois entités sur les cendres de l’ancienne Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES) : la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), société publique de patrimoine, la Sénégalaise des Eaux (SDE), société privée chargée de l’exploitation des infrastructures hydrauliques publiques, l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), en charge de l’assainissement collectif et autonome des eaux usées et du drainage des eaux pluviales. Les missions de la SONES reviennent à mener des études, chercher des financements, planifier les investissements, réaliser les ouvrages hydrauliques, assurer le contrôle de l’exploitation et sensibiliser le public. M. NIANG a joué un rôle fondamental dans le développement des infrastructures hydrauliques à différentes stations. Comme Ingénieur Chef de Projet, il a piloté le Projet d’alimentation en eau potable de la Petite-Côte et conduit la réalisation des infrastructures du Volet Distribution du Projet Sectoriel Eau (PSE) et du Projet Eau à Long Terme (PELT). Ces travaux ont permis d’étendre l’accès à l’eau à plus de 110.000 ménages dans les couches les plus pauvres. Au poste Chef du Service Planification et Études Générales, il a contribué au renforcement de cette politique en faveur des plus pauvres dans le cadre des conventions programme d’investissement triennal qu’il a élaboré successivement.
AU CŒUR DES PROGRAMMES - En tant que Directeur de la Stratégie et de la Planification, il a activement participé, en 2006, à la renégociation du Contrat d’Affermage. Rapporteur de la Commission Technique, il a proposé le plan quinquennal d’investissements qui a été adopté. Il est également l’un des acteurs du Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (PEPAM) qui a permis d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans le secteur de l’eau. A ce titre, il a élaboré la Note de Concept de la subvention pour la Facilité Eau de l’Union Européenne, monté le dossier de demande de financement du PEPAM (2006-2011) soumis aux bailleurs de fonds et obtenu à travers la mise en place d’un Basket Fund d’un montant d’environ 41 milliards de FCFA financé par l’Union Européenne (UE), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Par la suite, il a été Directeur des Travaux de la SONES, M. NIANG. A ce poste, il a piloté tous les travaux du sous-secteur de l’Hydraulique Urbaine de 2006 à 2010. En sa qualité de Directeur des Études et des Travaux de la SONES, il a exécuté les investissements du Programme Eau Potable à Long Terme (PELT) et du PEPAM financés par les bailleurs de fonds institutionnels (IDA, AFD, BEI, BOAD, UE, KFW, etc.
De 2012 à 2013, il a été Directeur Général Adjoint de la SONES en charge le Pôle Technique et Stratégique. De 2013 à 2015, il était Conseiller spécial du Directeur Général de la SONES.
De 2012 à 2013, il a été Directeur Général Adjoint de la SONES en charge le Pôle Technique et Stratégique. De 2013 à 2015, il était Conseiller spécial du Directeur Général de la SONES. De 2015 à 2021, il était le Coordonnateur Technique de la SONES et Coordonnateur du Programme d’Investissements KMS3 comprenant la réalisation d’une ligne électrique Haute Tension, d’une troisième usine de traitement d’eau potable de capacité 200.000 m3/j, d’une conduite de transfert sur 216 km en diamètres 1600 mm/1500mm/1200mm/1100 mm, de deux (2) réservoirs de 10.000 m3 et de 85.000 branchements sociaux pour un montant de 284 milliards de francs CFA. Ce programme est exécuté et la première phase de 100.000 m3/j a été mise en service le 28 avril 2021 et les composantes permettant de mobiliser la seconde phase de 100.000 m3/j supplémentaires est en cours d’exécution pour une mise en service en 2022. Ces investissements sont financés par l’AFD, la BAD, la BEI, la BID, l’IDA et l’Etat du Sénégal
ACTIVITES SCIENTIFIQUES ET ASSOCIATIVES - Membre du Comité Scientifique et Technique de l’Association africaine de l’Eau (AAE) avec plusieurs communications à son actif, M. NIANG est également membre du Board du Groupe Eau et Assainissement du Building Partnership for Development, basé à Londres. Il a été consultant et formateur pour l’Institut de la Banque Mondiale, le PNUD, et le Programme Eau et Assainissement de la Banque Mondiale etc. sur le Partenariat-Public-Privé, la Régulation dans le secteur de l’Eau, les Politiques tarifaires et l’allocation de subventions aux pauvres. Cet ancien Président de l’Amicale des Anciens Enfants de Troupe du Sénégal de 2010 à 2015 est Mentor désigné par l’Association des Jeunes Professionnels de l’Eau et l’Assainissement au SENEGAL (AJPEAS). Il a également été Président de l’Amicale des Cadres des Sociétés d’Eaux du Sénégal (ACASE) de 2008-2010.
FORMATION - Le Directeur général Abdoul NIANG est titulaire d’un Master en Finances et Gestion Publique de l’Institut Supérieur de Finances de Dakar en collaboration avec l’Université Paris Dauphine, un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en Technique et Gestion de l’Environnement l’École Nationale des Ponts et Chaussées de Paris et Université Paris XII, un Certificat d’Études Spécialisées en Travaux Hydrauliques de l’École Nationale des Ponts et Chaussées de Paris et d’un Diplôme d’Ingénieur en Génie Civil de l’École Hassania des Travaux Publics de Casablanca – Maroc.
Le Forum mondial de l’Eau est le plus grand évènement du genre dans le domaine et le plus important pour l’eau et l’assainissement. Il peut réunir jusqu’à 10.000 délégués venus des quatre coins du monde. Pour simplifier, les experts disent que c’est la Coupe du monde de l’eau !
La SONES est active dans le processus d’organisation de ce FME depuis le World Water Week de Stockolm, en 2015, aux côtés d’autres institutions ou personnalités du secteur de l’eau et de l’Assainissement et d’autres horizons.
Des rencontres et visites d’inspection ont eu lieu pour évaluer la capacité du Sénégal à accueillir un tel évènement : dynamisme du secteur de l’eau et de l’assainissement, capacité d’accueil des hôtels, infrastructures de transport, espaces d’exposition, stabilité institutionnelle, richesses culturelles, etc.
C’est à Brasilia, en 2018, à la clôture du 8ème Forum Mondial de l’Eau, que le Sénégal a été officiellement choisi comme pays hôte de ce 9ème FME par les partenaires réunis autour du Conseil Mondial de l’Eau (World Water Council).
Le Forum Mondial de l’Eau Dakar 2021 est considéré comme le forum des réponses, en permettant aux populations d’avoir un accès universel aux services d’eau potable et d’assainissement. Cette manifestation constitue un fort moment de visibilité pour notre pays sur la scène internationale aux plans technique, diplomatique, culturel et économique. Il est placé sous le thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement durable » et, particulièrement, le sous-thème « la sécurité de l’eau et de l’assainissement »«. En effet, dans cette vitrine créée pour la communauté mondiale de l’Eau et de l’Assainissement, un intérêt soutenu est porté à la gouvernance et à l’utilisation des ressources naturelles, techniques et financières dans le but de changer qualitativement les conditions d’existence des bénéficiaires conformément à l’Objectif de développement durable N°6.
Lundi 07 décembre 2015, une délégation de l’Union européenne a visité les chantiers du PEPAM dans le département de Saint-Louis : le château d’eau de Leybar, à l’entrée de la ville, et la Station de Traitement de Khor, à la sortie. Conduite par Monsieur le Directeur Général, Charles FALL, l’équipe de la SONES comportait Madame Fatou NDIAYE, Directrice des Travaux, MM. Malick SO, Chargé de Missions Etudes et Travaux, Abdou Diouf, Chef de Projets/Responsable des Travaux dans la Zone Nord.
Sur les deux sites, Mme Fatou NDIAYE, Directrice des Travaux, a fait une brève introduction. Par la suite, M. Abdou DIOUF, Chef de Projets/Responsable de la Zone Nord, a procédé à une présentation des ouvrages et leur impact dans le système d’alimentation en eau potable de Saint-Louis.
La construction du château d’eau - est presque bouclée. L’entreprise en est à la phase des finitions. Elle prévoit la fin des travaux (sans la décoration) à la fin de cette année. Cet ouvrage résoudra les problèmes d’accès au service dans des zones comme Pikine et Sor.
Le défi est d’assurer, en permanence, la disponibilité de la ressource. « Nous sommes en bout de réseau, avec de nouveaux lotissements », a expliqué le Directeur Général, Charles Fall, pour renseigner sur l’importance de cet ouvrage.
Les chantiers d’extension de la station - de Khor constituaient le second volet de cette visite : extension du pompage de l’eau brute sur le fleuve, à Bango et le traitement à Khor pour alimenter le château d’eau de Leybar d’une capacité de 1500 m3, situé à 7,5 kilomètres. Cet ouvrage permettra d’augmenter la capacité de stockage, l’amélioration de la filière de traitement sans compter la réhabilitation des filières existantes. Il vient en appoint aux réservoirs de Sor (2000 mètres cube) et de Ngallèle (500 mètres cube).
Devant les bailleurs, la Direction Générale a insisté sur la prise en compte des paramètres matériels (équipements à acquérir) et le facteur temps (un planning rigoureux sera tenu pour un suivi quotidien).
Dahra a étrenné, jeudi dernier (5 novembre 2015), un château d’eau de 500 mètres cube. Cet ouvrage a été inauguré hier par le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, qui avait à ses côtés le Directeur Général de la SONES, Monsieur Charles Fall, le Coordonnateur Technique Abdoul Niang, la Directrice des Travaux Mme Fatou Ndiaye, MM. le Directeur de la Planification et des Etudes El Hadj Ndao, Abdou Diouf, Chef des Projet/Zone Nord, Malick So, Chargé de Missions Etudes et Travaux. Cette équipe a été rejointe, vingt-quatre heures plus tard, par M. Arona Sow pour les besoins du CRD sur l’alimentation en eau potable des villages situées autour du Lac de Guiers.
UNE DEMANDE POPULAIRE - « Grâce à cet ouvrage mis en service dans les délais, un espoir nouveau naît à Dahra, au cœur du Ferlo » : cette déclaration de Monsieur le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, est à la mesure de l’impact social positif du château d’eau à l’inauguration duquel il a procédé jeudi 5 novembre 2015, à Dahra. L’ouvrage est conçu par la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) qui s’est attaché les services de l’entreprise SADE dans le cadre du Programme Eau et Assainissement (PEPAM).
SOLUTION TECHNIQUE - Le Directeur général de la SONES, Monsieur Charles Fall, a souhaité la bienvenue à Monsieur le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en saluant la réception d’un ouvrage comme une réponse aux aspirations populaires. Société de patrimoine, l’institution qu’il dirige, selon lui, accorde une oreille attentive aux demandes populaires, dans le cadre de la politique de l’Etat. Il prône la démocratisation de l’accès à une eau de qualité et la réduction des disparités. A sa suite, M. Mansour Faye a eu droit à une présentation de l’infrastructure hydraulique par M. Abdou Diouf, Chef des Projets de la Zone Nord pour le compte de la SONES : un château d’eau de 500 mètres cube, accompagné d’un important volet extension du réseau.
CAPACITE DE STOCKAGE - Le château d’eau a son importance dans une ville où la demande ne cesse de croître. « Nouvelle figure emblématique de la commune, il a permis d’augmenter la capacité de stockage pour sécuriser l’alimentation en eau potable de Dahra », a dit M. Faye.
ELIMINATION DES DISPARITES - Me Amadou Kâ, Président du Conseil départemental, Mingué Lam, député, Mame Ngoné Dioum ont salué les changements qualitatifs dans l’accès l’eau potable dans la ville. L’Etat du Sénégal va poursuivre sa politique d’élimination des disparités. «L’égalité des chances est une vertu républicaine qui s’applique bien à l’Hydraulique dans son ensemble. Chaque forage et chaque château d’eau sont un facteur d’amélioration du quotidien », a-t-il estimé, en félicitant le Directeur général de la SONES, M. Charles Fall qu’il a ensuite invité à continuer la politique de construction d’infrastructures, conformément au Plan d’Investissements.
NOUVEAU FORAGE, EXTENSIONS DE RESEAU, BRANCHEMENTS SOCIAUX. Un nouveau forage de la SONES permet à une centaine de villages d’avoir accès à l’eau potable. Situé sur la Nationale, une vingtaine de kilomètres après Louga en allant vers Saint-Louis, Ndiock Sall a étrenné, vendredi 6 novembre 2015, cet ouvrage qui couvre un rayon de plus de cent villages dans l’axe Ndiock Sall, Mpal, Fass, Rao et Ngandiol.
UNE PRODUCTION DE 4800 M3/J - C’est le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, qui a procédé à l’inauguration du nouvel ouvrage, aux côtés de M. Charles Fall, Directeur Général de la SONES et des autorités administratives et municipales de Louga, Ngueune Sarr et Sakal. C’est une nouvelle séquence pour l’accès à l’eau potable dans la zone, a souligné le ministre. « Pendant de longues années, le nom de Ndiock Sall a été lié aux problèmes d’approvisionnement en eau potable. Cette cérémonie d’inauguration du forage équipé de Ndiock Sall revêt donc une très grande signification pour la République car, en injectant dans le réseau une production additionnelle de 200 m3/h, soit 4800 m3/j, le forage de Ndiock Sall assure l’approvisionnement en eau pour un montant global de 227 millions de CFA dont 130 millions pour l’équipement. »
« MERCI POUR CET OUVRAGE » - Le maire de Ngueune Sarr, M. Ibrahima Top, s’est félicité des efforts consentis par l’Etat du Sénégal, à travers la SONES, pour assurer une desserte correcte de l’eau potable. Dans leurs témoignages, les populations ont mis l’accent sur l’amélioration de leur quotidien. Porte-voix des notables présents sur les lieux, El Hadj Niang a exprimé sa satisfaction en ces termes : « Merci pour cet ouvrage qui change nos conditions d’accès à la ressource. Nous vous invitons à persévérer pour que les autres demandes, liées aux branchements sociaux et aux compteurs divisionnaires soient diligentées. » Représentant des jeunes, Ibrahima Ndiaye a félicité le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et la SONES pour la qualité du travail. Il a soumis la doléance de ses mandats : de l’eau pour le maraîchage, dans le cadre de la lutte contre le chômage.
REPONSES AUX DOLEANCES - En guise de réponse, le ministre a révélé que pas moins de 88 branchements sociaux seront réservés à Ndiock Sall. La SONES se chargera de matérialiser cet engagement de l’Etat. Ensuite, il a estimé que le maraîchage est une priorité des pouvoirs publics. Cependant, il a précisé que l’eau ne proviendrait pas forcément du forage qui venait d’être inauguré. Dans un schéma plus global, la déconnexion des forages de Thiaroye pourrait régler le problème. Pour les compteurs divisionnaires, M. Mansour Faye a invité les populations à attendre les conclusions d’une inspection technique de ses services et directions.
Le Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), agissant au nom et pour le
compte de ladite société, exécute, au titre de la Gestion du Budget 2016, sur fonds propres (Budget de
Fonctionnement, d’Equipement et d’Investissement) et sur financements extérieurs (AFD-BEI-BADIDA-BID-JICA),
un programme de passation de marchés publics.
L’eau est une ressource essentielle dans le développement durable. Elle est un droit pour chaque individu sur la planète quelle que soit sa position sociale, sa race ou sa situation géographique. Pour cela, la communauté internationale s’est mobilisée depuis 2000 pour un accès à l’eau pour tous. Les pénuries interpellent les gouvernants dans un contexte marqué par la pression démographique sur les ressources disponibles, l’urbanisation, la mauvaise affectation des ressources, la dégradation de l’environnement et la mauvaise gestion des ressources en eau. La distribution de l'eau potable dans la préservation des exigences de qualité́, de durabilité et de sécurité́ est également un enjeu majeur du développement durable.
Certaines couches de la population éprouvent des difficultés à avoir accès au réseau. Elles n’en ont pas les moyens. Grâce au programme des branchements sociaux, les contraintes de condition sociale levées. Ce programme permet à des Sénégalais de condition modeste d’avoir accès au réseau pour 0 Franc Cfa alors que le coût moyen dépasse 100.000 francs Cfa. A ce jour, 195.000 branchements sociaux sont réalisés.
La réforme de 1995 a posé un cadre de performance pour augmenter les capacités financières du sous-secteur de l’Hydraulique urbaine et renforcer les moyens d’intervention. Dans ce nouveau cadre institutionnel, la SONES s’est vu confier la responsabilité du patrimoine : recherche de financements, planification des investissements, maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre des travaux d’extension et de renouvellement de l’infrastructure ; contrôle de la qualité de l’exploitation du service public de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine délégué par l’Etat du Sénégal à un opérateur privée ; la sensibilisation du public.
La réussite de cette mission dépend de la capacité de la SONES à mobiliser des fonds. Elle se tourne vers des partenaires : Agence Française de Développement ; Banque Mondiale ; Banque africaine de Développement ; Coopération Allemande (KFW) ; la JICA ; Banque Européenne d’Investissement ; la BOAD ; la CBAO. Les investissements relèvent de facteurs suivants : la pertinence des options stratégiques ; leur impact sur la qualité de vie ; la crédibilité de la gouvernance financière. La planification et la pertinence des projets sont donc des gages de confiance.
Dans le cadre de sa politique de lutte contre la pauvreté la SONES a initié un vaste programme de branchement sociaux pour faciliter l'accés à l'eau des populations pauvres par branchement particulier.
Ce programme a permis la réalisation de plus de
153 000 BS de 1996 à 2009 à travers divers projet dans tous les centres affermés.
Années | Réalisations (Unité) |
---|---|
1996 | 5438 |
1997 | 4808 |
1998 | 4279 |
1999 | 9679 |
2000 | 6831 |
2001 | 20034 |
2002 | 14534 |
2003 | 15279 |
2004 | 14237 |
2005 | 21635 |
2006 | 11284 |
2007 | 10000 |
2008 | 8305 |
2009 | 6264 |
L'eau est notre ressource la plus précieuse, elle est nécessaire pour toute vie et devrait être conservée, évaluée et protégée. Une eau pure vous donne 10 gestes pratiques et simples à mettre en place chez soi pour des économies d'eau, d'énergie et d'argent.
Rappelez-vous d'arrêter le robinet lorsque vous vous brossez les dents – les pertes courantes d'un robinet sont de plus de 6 litres par minute. Si la population adulte entière de France faisait ceci, nous pourrions épargner 180 000 litres d’eau par jour assez pour fournir presque 500.000 maisons.
Un robinet qui s’égoutte gaspille au moins 5.500 litres d'eau par année - 5.500 litres d'eau est assez d'eau gaspillée qui pourrait servir à remplir une petite piscine de barbotage chaque semaine pour tout le été. N’hésitez pas à réparer la rondelle d'étanchéité de votre robinet, elle pourra vous faire des économies de plusieurs euros par an. Nous conseillons également l'utilisation de bassines dans les éviers, utile lorsqu'on se lave les mains, ou tout autres utilisations quotidiennes. Economiser l'eau en faisant la vaisselle : Faire la vaisselle à la main utilise typiquement environ 63 litres par lavage – Si de plus les plats sont rincés sous un robinet on peut estimer que toute l'eau utilisée se comptabilisera autour de 150 litres. En comparaison, un lave-vaisselle moderne peut employer jusqu’à 15 litres d'eau par cycle. Mais assurez-vous que vous remplissez bien le lave-vaisselle ou vous gaspillerez bien plus que si vous l’aviez fait à la main. Si vous cherchez actuellement un nouveau lave-vaisselle, penchée vous sur l'efficacité énergétique 'A' ; ces machines ont été évaluées et gaspillent normalement moins d’eau. Si vous jetez un œil sur l’étiquette énergétique il est réellement indiqué combien d'eau la machine emploie, alors soyez attentif !
Un bain peut utiliser beaucoup d'eau (plus de 100 litres !). Tandis qu'une douche emploie seulement un tiers de cette quantité. Mais prenez garde puisque certaines nouvelles douches assez "puissante" verse beaucoup plus d'eau et peuvent utiliser davantage d'eau qu'un bain si vous vous douchez pendant plus de 5 minutes. Il est possible également d'installer un système de récupération eau de pluie pour l'utiliser dans votre jardin.
Avant de mettre en marche votre machine à laver le linge, attendez un chargement complet. Et oui, c'est peut-être très simple à comprendre et pourtant très peu utilisé dans la pratique. L'utilisation d'un chargement complet utilise moins d'eau que deux demi machines à laver le linge. Soit une économie d'énergie et d'eau. Exactement comme pour les lave-vaisselle, choisissez une machine à laver marquée d'un 'A'. L'efficacité énergétique tend à être plus efficace, utilisant moins d'eau pour un même résultat.
Si vous buvez l'eau du robinet, remplissez une cruche avec l'eau du robinet et laissez-la se refroidir dans votre réfrigérateur avant de la consommer. De cette façon vous n'attendrez pas à chaque fois d'avoir de l'eau froide au robinet pour obtenir une boisson fraîche.
Plutôt que de laver votre voiture avec un tuyau flexible, utilisez un seau et une éponge à la place. Encore mieux, remplissez votre seau d'eau provenant d'une eau de pluie récupérée par une cuve eau de pluie au fon du jardin. 30 minutes d'utilisation d'un un tuyau flexible utilise plus d'eau que la consommation moyenne d'une famille par jour.
Autour d'un quart de notre eau potable et consommable est utilisé pour rincer nos toilettes. Parfois c'est jusqu'à 40% de la consommation moyenne d'un ménage. Il est important de s'y intéresser. Il est donc préférable d'avoir des toilettes ayant une chasse d'eau à double débit (petite et grosse commission). Il peut être intéressant de se pencher sur les économiseurs d'eau pour WC également.
Nous conseillons de laver vos fruits et vos légumes dans une bassine plutôt que sous le robinet, vous pourriez réduire l'utilisation de votre eau sans effort. Un petit truc en plus : utilisez cet eau pour les plantes de la maison ou de votre appartement !
On est tellement bien sous sa douche qu'on pourrait y rester des heures. Utilisez un temporisateur / minuteur de douche électronique. A ce moment la vous prendrez conscience du nombre de heures que vous dépensez dans la douche. Essayez de prendre des douches plus courtes pour réduire la quantité d'eau que vous employez.
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
SOCIETE NATIONALE DES EAUX DU SENEGAL
AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES – BUDGET 2016
1. Le Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), agissant au nom et pour le compte de ladite société, exécute, au titre de la Gestion du Budget 2016, sur fonds propres (Budget de Fonctionnement, d’Equipement et d’Investissement) et sur financements extérieurs (AFD-BEI-BADIDA-BID-JICA), un programme de passation de marchés publics.